Cherche pas, c'est mon enfance

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Je réalise soudainement d'où vient mon amour pour la race féline. Pas vu depuis 16 années au bas mot. Souvenir d'un film magnifique. Penser à aller fouiller la cave en quête de la VHS une fois chez maman. Et à dépoussiérer le magnéto !

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J'ai prêté ma VHS à un certain Jesse, qui ne me l'a jamais rendue ! Il a bon goût le bougre, et il faut avouer que ce long-métrage a scellé mon amour pour Batman, super héros le plus intéressant et kiffant qui soit, comme chacun sait. La cassette a tourné un paquet de fois, et j'ai très envie de le revoir aujourd'hui...

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Incontournable compagnon de VHS et d'après-midi téloche (souvent le mercredi, bien sûr), je trouverais ça sans doute très nul aujourd'hui mais peu importe, je lui dois bien des aventures.

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J'avais une fascination pour la rose et pour la bibliothèque géante, preuve précoce de mon côté girlie. Je le redécouvre en grandissant pour ce qu'il est réellement : un très bon Disney, digne du conte imaginé par Leprince de Beaumont, et négatif nécessaire au chef-d'oeuvre de Cocteau.

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Tiens, en voilà un que je n'ai pas revu en boucle, quelle surprise ! Merci M6, je garde un souvenir très net de ma jambe droite qui tremblait de peur, et la table basse avec elle. Bizarrement, je n'en ai jamais nourri une quelconque peur des vrais clowns, mais j'ai cru comprendre que d'autres gosses ont eu moins de chance !

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Pour le coup, ce n'est pas un film que j'ai vu et revu mais il a eu un énorme impact sur ma sensibilité vis-à-vis du cinéma fantastique. L'ambiance autant que l'histoire me faisaient flipper, et si j'apprécie autant les atmosphères urbaines aujourd'hui, c'est en grande partie grâce au bijou de Bernard Rose, et à son inoubliable monstre.

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Je suis tombé amoureux de Christina Ricci et les effets spéciaux me fascinaient. Quand on est enfant, ça vaut tous les "Citizen Kane" du monde.

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La fourmi, les meubles, les herbes, ce chemin si long à parcourir pour rentrer à la maison. Le concept à lui seul suffisait à captiver les gosses, le savoir-faire de Joe Johnston rendit la chose réjouissante.

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De Funès/Bourvil, merci maman de m'avoir fait rire en me montrant cette comédie populaire qui sait divertir sans abrutir. Aujourd'hui encore, je passe un agréable moment quand je le revois.

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Ma mère aimant beaucoup le film, je l'ai découvert très tôt, je dirais vers 8 ans. Je n'avais jamais entendu un morceau de Brel ni vu aucun film avec Lino Ventura. Pourtant, ce duo génial, ça m'a de suite parlé. Puis certains décors me plaisaient, de façon assez inexplicable, j'aimais l'ambiance qui se dégageait de là.

Alors que je découvrais l'existence de cette ville, j'ignorais que j'allais vivre quatre années à Montpellier une fois adulte, avec moi aussi mon lot de joies intenses et de peines de cœur inconsolables. J'ai d'ailleurs vécu tout près des lieux du tournage, chose que je ne réaliserai qu'après signature du bail !

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Tiens, encore des chats ! Qu'est-ce que j'ai pu le regarder ce film-là. Penser à retrouver la VHS aussi.

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Chats, troisième édition. Totalement oublié ce long-métrage dédié à Félix mais mon enfance lui doit pas mal d'heures d'aventures, de mystère et de rires, même si l'ambiance ne s'y prête pas toujours. VHS toujours en ma possession, DVD inexistant à ma connaissance.

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Quand t'es un petit garçon qui adore Terminator, True Lies et que Jumeaux te fait marrer, forcément c'est la joie cette comédie 90's où Arnold joue les faux instits infiltré dans une école ! Mignon et super sympa, un peu vieillot aujourd'hui mais je me suis surpris à rire devant lorsque je suis tombé dessus, courant 2015.

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Lui, impossible de dire combien de fois je l'ai vu... 15, 20 ? Eddie Murphy me faisait mourir de rire, j'adorais l'ambiance de buddy movie à trois voix, et la forme clinquante mais efficace de Tony Scott me tapait déjà dans l'oeil (je n'ai réalisé que bien plus tard que ce film était de lui !). Il passe à la télé, je le regarde toujours, content et plein de nostalgie.

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Rhaaa, les Gendarme ! Qu'est-ce que j'ai pu en regarder. Y a pas plus cliché mais j'ai presque découvert le rire français avec DeFunès, c'est le king de la mimique outrée, de l'autorité faite petit homme. Aujourd'hui, j'ai beaucoup plus de mal à revoir les films mais cet opus là m'a occupé un nombre incalculable d'après-midi.

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Vu, revu, re-revu avec les yeux plein de cette innocence premier degré qui rend le cinéma d'action et le film d'animation absolument magiques pour un petit garçon. D'autant qu'il y avait GoldenEye le jeu à l'époque, sur Nintendo 64. Ces souvenirs de parties solo et de multijoueur sont irremplaçables. Voir le film donnait envie de faire une partie, et réciproquement. La VHS est toujours dans un carton, précieusement conservée.

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Là encore, une bonne vieille VHS qui a tourné un tas de fois dans le magnéto. Comme beaucoup de mômes nés fin 80-début 90, je me suis immédiatement retrouvé dans ce film de sale gosse, et je n'ai jamais oublié le caractère puissamment horrifique du final.

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Vu, revu et re-revu. Le passage avec la tortue me mettait mal à l'aise, et le sort d'Atreyou est d'une cruauté sans nom (j'ai redécouvert cette angoisse dans "Lawrence d'Arabie" plusieurs années plus tard). A revoir lui aussi, ça fait tellement longtemps !

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Mon premier contact avec le cinéma de Lynch. Je ne savais pas qui il était, ni ce qu'il représentait dans le paysage ciné/télé. Cette histoire-là m'a profondément ému. J'empruntais la cassette dans feu mon vidéoclub au moins deux fois par semaine.

Et maintenant que j'en ai oublié la plupart des scènes, je réalise que j'ai très envie de le revoir, presque quinze ans après !

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Revu en 2013 pour le montrer à ma nièce et à mon neveu. Final d'une niaiserie comme on en fait plus, mais autrement, super paysages, personnages craquants, puis le trio des "Visiteurs" assure une VF qui avait beaucoup plu au môme que j'étais.
Et vive Sassy, tiens !

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Un "little girl movie" dont je ne sais toujours pas pourquoi il a autant fait rêver le petit garçon fan de "Last Action Hero" que j'étais. Mais à la réflexion, ça annonçait déjà mon coup de foudre pour "Virgin Suicides".

Revu en 2011 après quinze ans de séparation. Trop mélo sur les bords, mais c'est très joli quand même. J'ai précieusement rangé le DVD avec ma vieille cassette.

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Le jour où ma mère m'y a emmené, je me souviens que je ne voulais pas y aller : je faisais la tête parce qu'elle ne m'avait pas acheté de jus d'orange en sortant de chez Quick.

Une fois dans la salle, je continue de bouder. "Je suis sûre que c'est bien, allez...". Trop gentille la maman. Mais vraiment. Je méritais une paire de claques, rien d'autre. En plus, elle avait raison : 10mn après le début du film, j'étais à fond dedans, et je découvrais le plus joli visage du monde, celui de Kirsten.

"Ca t'a plu alors ?"
"-...oui !"

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Whoopi Goldberg au sommet de sa gloire dans une comédie que je serais incapable de résumer aujourd'hui. Je l'ai pourtant vue en boucle, à rire devant la scène de la cabine téléphonique. Puis bon sang, c'est là que j'ai découvert les Stones !

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L'histoire d'un pré-ado qui sèche les cours pour aller au cinéma, jusqu'au jour où il passe de l'autre côté de l'écran. A ce degré d'identification, c'était fusionnel !

J'ai encore la VHS de chez Quick, qu'il faudra que je range avec le Blu Ray un de ces jours. Peut-être le seul de la liste que j'ai revu régulièrement jusqu'à aujourd'hui ; j'ai même eu droit à une projection en salle à l'Institut Lumière, un régal !

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Sauf la scène du balai qui sert d'affiche, j'en ai sincèrement aucun souvenir, et pourtant je l'ai lui aussi vu plusieurs fois ! Je serais très curieux d'y jeter un oeil aujourd'hui d'ailleurs, le simple terme de "travestissement" m'étant bien sûr inconnu à l'époque.

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La note est celle de l'adulte que je suis devenu mais ça reste un divertissement rigolo et attachant. Là encore, l'enregistrement a morflé à force de tourner !

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Amusant : je ne l'ai vu qu'une fois, seul un mercredi après-midi, et je me souviens parfaitement de la jaquette, ainsi que de quelques décors et du duo Pesci-Glover... C'est sûrement très nul mais ça avait dû me plaire à l'époque, c'est l'essentiel !

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J'ai longtemps cru que la campagne électorale de Jacques Chirac à l'époque était à l'origine de mon amour immodéré pour les pommes (meilleur fruit du monde avec le citron, et ce n'est pas discutable). Maintenant que j'y pense, le trauma est plutôt à chercher par ici ! Un dragon qui fait des pommes au four ? Maïté me faisait bien marrer à côté.

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Lui, c'est spécial, je ne l'ai en fait vu qu'à 12 ans révolus, lors d'une diffusion tardive sur M6. L'autorité maternelle, qui savait que c'était violent, a suivi l'interdiction et m'en a toujours privé (alors qu'elle me ramenait la VHS de "Predator" à 10 ans, son affection pour Arnold la perdra !).

C'est donc un film que j'ai beaucoup fantasmé, sur sa simple affiche et quelques extraits, pas d'Internet pour briser la magie de l'attente ! Et alors que je n'avais vu aucun Tarantino, je découvrais ce "Pulp Fiction" qui je considère toujours comme son meilleur travail aujourd'hui.

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Est-il besoin de le présenter ? Un rêve éveillé pour tout gosse cinéphile normalement constitué. VHS enregistrée usée jusqu'à la corde. Et Jessica Rabbit, elle est cro belle.