Dracula à l'écran

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Max Schrek : pionnier
considéré comme un chef-d'oeuvre de Murnau, situé dans la période expressionniste du cinéma allemand, c'est une adaptation illégale du roman de Bram Stoker, d'où le changement de titre... le fameux Max Schrek est resté un acteur très énigmatique

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Bela Lugosi : élégant jusqu'au bout des dents
le premier film américain du studio Universal qui met en scène explicitement le comte Dracula

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Bela Lugosi : faux Dracula
c'est une fausse suite du Dracula de Browning même si ce dernier réalise le film, avec Lugosi qui reprend un rôle de vampire (le comte Mora) et commet les mêmes actes que son homologue Dracula

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Gloria Holden incarne la fille du comte qui vient ensevelir la dépouille de son célèbre père, le film qui est traité comme une enquête policière, est considéré comme une suite digne du film de Browning

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Lon Chaney Jr : noble et sévère

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John Carradine : cultivé et précieux
le film est un amalgame des 3 mythes du ciné fantastique : Dracula, la créature de Frankenstein, le loup-garou

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Bela Lugosi reprend son rôle dans cette comédie fantastique destinée à mettre en valeur avant tout le duo comique Abbott & Costello, c'est le début de la dégradation du mythe orchestrée involontairement par Universal

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Christopher Lee : mythique
le premier Dracula anglais lancé par la Hammer, consacrant l'éclosion de l'école de l'épouvante britannique, c'est une version romantique et baroque qui joue sur la photo, les couleurs, le pouvoir de la musique, l'aspect sensuel...

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Francis Lederer : anodin
une version américaine qui ne veut que répondre à la version de la Hammer, en imitant son style mais sans y parvenir

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David Peel : blond et efféminé
présenté comme une vague suite du Cauchemar de Dracula, mais sans Dracula (malgré son titre), le vampire incarné par David Peel étant le comte Meinster, l'histoire a été totalement revue

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Christopher Lee
8 ans après le Cauchemar de Dracula, la Hammer revient aux origines avec ce film présenté comme la suite officielle (le comte est ramené à la vie accidentellement)

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Christopher Lee

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Christopher Lee
une histoire de vengeance

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Christopher Lee
une variante de la même histoire basée sur Bram Stoker

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une version féminine qui joue sur la malédiction de la comtesse Bathory, ancêtre du comte Dracula, sauf que là elle ne boit pas le sang mais prend des bains dans le sang des vierges pour garder l'éclat de la jeunesse... Ingrid Pitt, spécialisée dans les rôles sexués à la Hammer y est superbe de sensualité

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Christopher Lee
pour cette version espagnole, Jess Franco a la chance d'avoir l'accord de Christopher Lee, qui devait s'appuyer sur une réécriture du mythe, mais il rate plus ou moins son film, tout en réussissant 2 ou 3 plans artistiques

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Ingrid Pitt remplace Dracula et incarne Carmilla (d'après le roman de Sheridan Le Fanu), c'est le 1er film de la trilogie Karnstein où le comte Karnstein est un dérivé de Dracula et commet les mêmes abominations

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ici, Dracula est absent mais on sent l'influence, le mythe de Carmilla est effleuré et n'utilise que le personnage de Mircalla, l'image est très sophistiquée, c'est une production Hammer très soignée qui verse dans un érotisme plus présent bien que sage (suite de Vampire Lovers)

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Damien Thomas : sexuel raffiné
dans cette démarcation de Dracula (la trilogie Karnstein sans Dracula) où le personnage principal est le comte Karnstein, l'aspect érotisant est plus poussé

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Lon Chaney Jr : vieilli
une tentative de réunir les 2 mythes Dracula vs créature de Frankenstein, mais le résultat n'est pas terrible

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Mori Kichyda : nippon
une version japonaise plutôt surprenante et un peu surjouée

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William Marshall : Black
le Dracula noir et militant, assez étonnant

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Christopher Lee
c'est reparti, toujours Dracula vs Van Helsing, ou Lee vs Cushing, avec en plus la sculpturale Caroline Munro

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Howard Vernon : fatigué
une autre version encore due à Jess Franco, le champion du film populaire espagnol, avec du sexe

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Howard Vernon reprend son rôle dans cette suite directe du précédent film de Jess Franco, avec les mêmes ingrédients et encore plus de sexe

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Jack Palance : tourmenté
cette version britannique reprend les grandes lignes du roman de Bram Stoker tout en proposant une relecture, mais je trouve que Jack Palance surjoue et n'est pas très crédible dans le rôle, en dépit de son talent

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Christopher Lee
le Dracula d'origine reprend la main

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James Robertson Justice : Dracula contre Kung Fu ?
cette version emmène le mythe du comte à Hong Kong (on était en pleine vogue de films d'arts martiaux)

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David Niven : goguenard
une parodie caustique où Dracula tire le diable par la queue, il est forcé de faire visiter son château des Carpathes aux filles de Playboy... vous devinez la suite ?

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Udo Kier : maladif
une version underground approuvée par Andy Warhol qui écorche le mythe