ECM - Un label ambivalent

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L'Art Ensemble en concert en Allemagne en 82, les albums ECM qu'ils ont signés sont tous de bonne tenue, ce double LP est peut-être le meilleur du lot mais "Full Force" n'est pas loin derrière!

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Quand ces pionniers du free sont venus signer chez ECM, ce fut une réelle surprise, tout compte fait ce mariage, même s'il fut passager, a été une belle réussite.
Un bel album de la part de l'Art Ensemble !

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L'Art Ensemble à la moulinette ECM !
S'il perd en spontanéité et en sauvagerie, il gagne en accessibilité et en confort d'écoute.

https://www.youtube.com/watch?v=M-5YVNKEwto

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Un album en écho au premier enregistrement sous le nom du bassiste, "Journal Violone" aussi nommé "Basse barre" lors de la réédition Futura. Si ce premier volume est un (extraordinaire) album de basse solo, le premier de l'histoire du jazz, celui-ci est un trio, en compagnie de John Surman aux saxophones et même au synthé, et de la chanteuse Aina Kermanis.
Celle-ci chante et vocalise dans un registre assez aigu avec une grande maîtrise technique. Nous sommes véritablement dans l'élaboration d'une musique européenne, aux confins du jazz...
Un album fascinant qui mérite cependant une écoute avant achat.

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Barre Phillips, Aina Kemanis, John Surman, Hervé Bourde, Claudia Phillips, Pierre Favre...
Le groupe de "Journal violone" augmenté de la fille de Barre, Claudia au chant et d'un nouveau et excellent souffleur: Hervé Bourde. On retrouve les préoccupations de l'album précédent, c'est toujours aussi excellent. Une curiosité cependant, Discogs nous indique que cet album n'existe qu'en vinyle!

https://www.youtube.com/watch?v=90fNZXD2R2k
https://www.youtube.com/watch?v=KHVsmVzKHe4
https://www.youtube.com/watch?v=6emiXa2Lt_s

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Un album de rencontre entre signataires du label, Terje Rypdal est à la guitare et aux claviers, Dieter Feichtner aux synthés et Trilok Gurtu aux percussions.
Un pur album ECM donc, des constructions autour des thèmes qui évoluent semble t-il de façon improvisée.
Surtout l'album d'un grand bassiste magnifiquement enregistré.

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Bill Connors en solo pour la première fois tout au long d'un album. L'ex guitariste du groupe de Chick Corea "Return to Forever" a choisi de s'exprimer avec une guitare acoustique, choix qui se renouvellera à nouveau sur ECM. Nous sommes plongés dans une atmosphère rêveuse et bucolique, parfois transportés par des accords de flamenco qui surgissent et nous emportent.

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L'album du retour pour Charles Lloyd ! Vers la fin des années 60 il menait un quartet qui comprenait, outre Jack Dejohnette et Cecile McBee, l'intrépide et surdoué Keith Jarrett qui se démenait à fond devant son clavier, s'agitait, se pliait, se tordait, fouillait l'intérieur du piano ! Alors je me dis que celui-ci a peut-être glissé un mot dans l'oreille de Manfred Eicher...
Quoiqu'il en soit ce sont Palle Danielsson and Jon Christensen, deux musiciens qui ont joué avec Keith, qui vont épauler le saxophoniste, avec l'aide de Bobo Stenson au clavier. Au final un album bien sympathique qui se laisse écouter gentiment.

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Un bel album, formaté ECM, mais pouvait-il en être autrement avec la présence de Jan Garbarek?
Seul l'indomptable Charlie Haden résiste avec fougue et réussit à insuffler un souffle d'animalité!

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Cet album est le second de la formation menée par Charlie Haden, le Liberation Music Orchestra. Le premier opus avait fait l'effet d'une bombe, celui-ci navigue dans les mêmes eaux et, s'il n'y a plus l'effet de surprise, il est tout de même extraordinaire. On lit sur la pochette le nom des participants, c'est tout de même impressionnant!
On retrouve l'inspiration qui avait fait le succès du premier album, des chants révolutionnaires originaires d'Espagne, du Portugal mais aussi d'Amérique Latine. Un des fleurons de l'écurie ECM.

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Comme l'indique le titre de l'album c'est le chant du cygne pour l'immense Charlie Haden qui s'en va tirer sa révérence. Un album de standards qui provient des sessions de "Jasmine" et qui scelle le renouveau d'une amitié.

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Longtemps que je ne l'ai pas réécouté celui-ci, la galette, au sortir de la sous - pochette, opposait même une légère résistance...
Un album joyeux, cristallin qui permet d'observer la complicité artistique qui réunit ce duo! Un album de virtuoses aussi, les solos s'enchaînent avec bonheur et créativité !

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Le groupe Circle a été assez éphémère, il a laissé quelques enregistrements dont celui-ci qui est sans doute le plus extraordinaire. Chick Corea se pose ici en leader, il est accompagné par Anthony Braxton, Dave Holland et Barry Altschul. Un quartet fabuleux.
C'est un album débridé, free, aventureux, innovant et représente un sommet créatif pour chacun des intervenants.

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Pour ceux qui ne connaissent pas le lien ci-dessous vous permettra de vous faire assez rapidement une idée...
Pourtant avec Derek Bailey, il faut prendre le temps...
Le temps de l'étonnement, le temps de l'écoute, le temps des questions, du charme qui opère imperceptiblement, s'ouvrir à ces notes qui s'adressent à nous de façon si directe, sans artifice...

https://www.youtube.com/watch?v=Yl_ObKL3Y9s

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Une conférence au sommet, c'est parfois âpre, mais que c'est bon!
Dave Holland, Anthony Braxton, et Barry Altchul à nouveau réunis ! Sam Rivers se joint à la réunion...

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1979- Old And New Dreams c'est Don Cherry, Dewey Redman, Charlie Haden et Ed Blackwell. A noter une très belle reprise de "Lonely woman" de plus de douze minutes. Charlie Haden et Don Cherry, les vieux compagnons d'Ornette Coleman y insufflent une tension entêtante.
Autrement que dire ? Pour moi c'est dix direct !

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D'une certaine façon avec cet album on découvre les bienfaits du son ECM...
Tout respire, l'espace sans cesse sculpté, dessiné, recréé s'ouvre à nous et à nos pérégrinations les plus folles...
La trompette de poche, bien sûr pour Don Cherry mais aussi le mélodica, le piano,l'orgue et même le doussn'gouni.
Ed Blackwell est fabuleux, il opère avec la magie d'un peintre, par petites touches subtiles et assurées, un maître album !

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Le nom du groupe est fabriqué à partir de celui des musiciens. "Co" comme Collin Walcott qui joue du sitar, des tablas... "don" comme Don Cherry, trompette et autres instruments, et "na" comme Nana Vasconcellos, percussions, berimbau, talking drum...
Don Cherry continue ses périples musicaux à la découvertes d'autres cultures.

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Tout aussi réjouissant que le second album, une musique pleine de surprises, sans cesse revivifiée par l'allant des musiciens qui fourmillent d'idées et de créativité.

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Compile

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Second album du groupe avec John Abercrombie à la guitare, Alex Foster aux saxophones, Mike Richmond à la basse et Warren Bernhardt aux claviers.
Du jazz-rock de bonne qualité, un album honnête qui n'a pas mal vieilli.

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Cet album a collectionné les prix à sa sortie: Preis der Deutschen Schallplattenkritik, Album of the year (Downbeat), Oscar de l'académie du jazz 1981. Ceci pour dire que les critiques n'ont pas toujours mauvais goût.

David Murray est au ténor et surtout à la clarinette basse où il se montre enchanteur. Arthur Blythe à l'alto est toujours aussi incisif et Peter Warren au violoncelle et à la basse assure vraiment bien. Et vu que le batteur n'est pas manchot c'est vraiment un grand album, le meilleur de la formation.

Je vois bien qu'à part la mienne il n'y a pas d'autres notes sur SC concernant cet enregistrement, c'est une solitude que je perçois souvent, mais là c'est vraiment dommage...

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Cette fois ci c'est Chico Freeman au saxo, à la flûte et à la clarinette basse. Visiblement il s'entend bien avec John Purcell à l'alto et au baryton...
Que du beau monde encore et un autre très bel album !

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On retrouve David Murray, John Purcell, Howard Johnson et Rufus Reid à la basse sur cet album. une reprise de Monk assez fidèle et les autres titres signés par le leader.

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Elina Duni est d'origine albanaise, elle porte un Jazz-folk qui traverse les Balkans et se frotte à nos contrées, des chansons françaises figurent à son répertoire, picorant chez Gainsbourg ou Ferré (sur son premier enregistrement).
Cet album c'est celui de la consécration pour Elina, une grande major la signe! l'album de la reconnaissance.

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Il y a également Paul Motian à la batterie... Une sorte de "super-groupe" donc! L'album prend son temps, chacun s'exprime longuement et on ne s'ennuie pas, même si les standards défilent sans réelle surprise.

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John Abercrombie, Dave Holland et Billy Higgins sont au rendez-vous pour épauler Charles Lloyd dans cette promenade nocturne. D'énormes talents ici réunis mais un résultat assez mitigé, malgré quelques fulgurances, sans doute une production trop aseptisée et un leader plutôt "en dedans".

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Un double Cd rempli de musique ! Tigran est accompagné par Arve Henriksen à la trompette, Eivind Aarset à la guitare et Jan Bang aux synthés et samplers.
Les nappes sonores s'échafaudent en paysages qui défilent en une succession d'épisodes variés et fluides. Une musique de sensations, des grands espaces et des pays lointains. La rencontre entre ECM et Tigran Hamasyan avait l'urgence d'une nécessité.

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Cet album de Paul Bley sorti en 2014 date d'août 2008. C'est le dernier témoignage de ce grand pianiste, ce n'est pas le plus accessible ni le plus brillant, non, mais allez savoir pourquoi, c'est peut-être le plus poignant!

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En 1983 Carla était déjà entré dans les studios d'ECM pour "The ballad of the Fallen" de Charlie Haden, depuis, de nombreuses années se sont écoulées... Le temps passe inéluctablement et Carla est toujours là, en compagnie de son compagnon Steve Swallow, impérial à la basse. Au saxophone c'est Andy Sheppard avec lequel elle joue depuis 1987! C'est dire les liens qui unissent ces trois musiciens!
C'est Manfred Eicher qui a choisi le "matériel" enregistré sur l'album, parmi les dizaines de compositions composées par Carla. Il faut le dire, l'enregistrement rend parfaitement justice au trio et cet album ravira les fans et les autres...