Errances et contemplations

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Le précurseur. Shenmue nous donne le temps d'apprendre le temps de connaître une ville et ses habitants, d'acheter un soda ou de perdre ses sous à la borne d'arcade. Plein de riens qui font un grand tout. Un jeu précieux.

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Ce jeu n'a peut-être rien à faire ici, mais j'ai passé nombre d'heures sur le bateau à chercher des bouts de cailloux perdus dans l'océan immense, porté par le vent, les cris des mouettes et la musique. Et ça compte.

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Shadow of the Colossus met à la disposition du joueur un monde immense et magnifique, onirique et mélancolique où l'on se sent littéralement écrasé. Mieux, il n'y a strictement rien à faire dans cet immense environnement, à part ramasser des lézards et des fruits minuscules.

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Red Dead, c'est d'abord une petite claque graphique, puis un cheval génial, des ciels à en tomber par terre, des paysages incroyables, et une ambiance sonore fantastique. Un maître du genre.

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Skyrim propose une approche peut-être plus intimiste que Red Dead, puisqu'on peut vraiment se fondre parmi la masse, laisser les armes et parler à tout le monde. Véritable ode à l'errance, il faudra cependant s'armer si on désire partir dans la nature sauvage, avec ses dangers, mais aussi et surtout ses merveilles.

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Cette fois-ci, direction Hong-Kong, ses marchés bondés, son port, ses autoroutes... La palette de couleurs utilisées pour rendre la ville est détonnante et le dépaysement est total. La cerise sur le gâteau, ce sont les radios qui sont toutes d'excellentes qualité et qui m'ont rouler, des heures durant, le sourire aux lèvres.

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Toujours par Rockstar, le même studio que Red Dead Redemption, on évolue cette fois-ci dans le monde moderne. On pourra alors apprécier les mystères de la ville de Los Santos, ses rues sombres, ses plages, mais aussi et surtout l'arrière-pays, faire une balade à vélo dans les montagnes, faire du bateau dans des rivières idylliques, et même de l'avion...

Dommage que le monde de GTA soit aussi violent. Essayez d'aller parler à quelqu'un, et il vous poussera, vous insultera, voire sortira une arme. Pas très accueillant.

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Dear Esther pour sa part se contre clairement sur la balade. C'est peut-être un peu trop couloir-esque pour être qualifié d'errance, mais la contemplation est définitivement là. Les environnements sont magnifiques et le scénario introspectif est tellement fort qu'il donne à cette promenade une cohérence formidable. Un chef d’œuvre.

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Dans Proteus, on débarque sur une île étrange, générée aléatoirement me semble-t-il, et qu'on va avoir le plaisir d'arpenter durant la totalité du jeu. Personnellement, je le trouve hideux, mais il a ses fans, alors pourquoi pas.

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Cette fois-ci, on a 20 minutes pour découvrir un monde torturé avant que celui-ci ne se désintègre. Les environnements et l'ambiance originales parviennent à sortir ce titre de la masse. Et en plus il est gratuit.

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Regarder le plafond, allongé dans le lit de Max.

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Folle épopée dans le désert de Mars à bord d'une clinquante voiture rouge.