Film Noir

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BD / Carlotta Films

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2xBD + Livret / Universal Pictures

Ce film aurait pu être un véritable désastre. Entre un Heston grimé en Mexicain, une Dietrich en cartomancienne attifée d'une perruque visiblement empruntée à sa copine Elizabeth Taylor et un Welles aussi méconnaissable que répugnant, ce n'était pas forcément gagné pour que ça fonctionne. Mais tout cela était sans compter sur l'immense professionnalisme de ce beau monde et sur le génie de Welles qui ont permis d'enfanter (du moins à mon avis) un chef-d'œuvre absolu du 7ème Art doublé du chant du cygne du film noir des années 1940/50 (car difficile de faire mieux après ça). Du légendaire plan-séquence introductif à la finalité (auto ?) destructrice, il n'y a pas une seule seconde d'ennui, pas un seul plan raté, pas une seule scène de trop. Tout est parfaitement agencé, ciselé, peaufiné, sculpté et sublimé alors que l'atmosphère où nous sommes plongés est foncièrement haïssable, infâme et écœurante de par la corruption sans foi ni loi d'un seul homme, un parfait salaud névrosé et alcoolique mais néanmoins attachant car profondément traumatisé par le meurtre de sa femme. Dans cette inhumanité qui pourrait paraître sans frontière, l'humain y est cependant omniprésent et c'est certainement la plus grande force du métrage, au-delà de la performance et des expérimentations techniques, mais aussi de ses ingénieuses idées qui préfigurent largement celles de Psycho (le motel, son employé bien perché et sa seule et unique cliente incarnée -déjà- par l'excellente Janet Leigh), The Damned de Losey (les jeunes voyous ultra violents, filles incluses), mais aussi tout l'univers des thrillers américains qui suivront sous la houlette de Friedkin, De Palma et bien d'autres... Après Citizen Kane, je pense qu'Orson Welles a une nouvelle fois modernisé le cinéma en lui influant, toujours un peu plus, une âme viscéralement humaine, aussi dégueulasse que sublime. Une authenticité que les Américains ont certainement eu du mal à accepter en 1958.

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BD / Warner Bros.

Une enquête complexe et labyrinthique, des dialogues finement ciselés et emplis d'humour, un casting en état de grâce et la mise en scène ô combien sublime de Hawks font de ce film un pur bijou du genre, haut du panier du film noir où personne n'est véritablement innocent.

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25xDVD - Il Était Une Fois La RKO / Éditions Montparnasse

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BD + DVD - Édition Collector / 20th Century Fox

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BD / Carlotta Films

Une œuvre atypique de par son atmosphère onirique (hormis le choix de la superbe direction photo, le métrage débute comme le plus beau des rêves pour finalement se métamorphoser en immonde cauchemar) et son habileté à mixer le film noir au film d'aventure. La réalisation de Welles, un peu plus convenue que d'habitude mais tout aussi géniale, transcende une fois encore un synopsis relativement simple où une forme d'idéalisation amoureuse se voit confronté à la perversion et la manipulation. Rita Hayworth est par ailleurs sensationnelle en femme fatale et vénéneuse, tandis que Welles est totalement craquant en amoureux transi qui finit par être dépassé par le malsain univers de cette pathétique bourgeoisie américaine.

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BD / Warner Bros.

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25xDVD - Il Était Une Fois La RKO / Éditions Montparnasse

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BD + DVD + Livre / Wild Side Vidéo

Réalisant ici son seul et unique film, l'immense comédien Charles Laughton nous offre un très grand classique du film Noir où Robert Mitchum campe le mythique et effrayant serial killer Harry Powell. Jonglant perpétuellement avec l'ombre et la lumière, influencé par le cinéma (muet) de D.W. Griffith et l’expressionnisme allemand, La Nuit Du Chasseur est considéré comme l'un des sommets du cinéma hollywoodien.

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BD / Warner Bros.

À l'aide d'un casting imparable et d'un scénario remarquablement ciselé, cette 3ème adaptation du Faucon Maltais reste le brillant prototype d'un genre que l'on nommera un peu plus tard Film Noir. Détective privé cynique (et un peu misogyne sur les bords), femme fatale, gangsters borderline (Peter Lorre est génial, comme d'hab'), atmosphère suffocante et noir & blanc contrasté vont amener le genre à être littéralement transcendé sous la houlette de Robert Siodmak, Billy Wilder ou encore Anthony Mann.
Pour sa 1ère réalisation, John Huston tape fort et juste.

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2xDVD + Livre / Wild Side Vidéo

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2xDVD + Livre / Wild Side Vidéo

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BD / Carlotta Films

Énorme succès critique et public en 1946, Les Tueurs est doté d'une réputation sulfureuse qui l'a conduit à être longtemps interdit dans certains pays pour sa violence. Avec la particularité d'offrir un premier grand rôle à Ava Gardner et un premier rôle tout court à Burt Lancaster, le métrage de Robert Siodmak est également l'apothéose technique d'un genre très influencé par l’expressionnisme européen et qui sera un peu plus tard baptisé Film Noir par des critiques français.
Fasciné par le cinéma d'Orson Welles, en particulier Citizen Kane, Siodmak prend un malin plaisir ici à suivre les pas de son idole en réalisant une série de flashbacks intronisés par divers protagonistes. Et même si le scénario principalement rédigé par John Huston reste relativement conventionnel, fidèle adaptation d'un roman d'Ernest Hemingway, il faut impérativement saluer le remarquable travail de Siodmak et de son chef-opérateur Elwood Bredell qui transcendent ici leur association déjà opérée sur l'excellent Phantom Lady.
Quant aux 15 premières minutes du métrage, elles sont assurément mythiques de par la géniale précision de la réalisation et du montage. À l'instar du jeu tout en retenue d'Ava Gardner qui incarne à la perfection une impitoyable garce qui cache bien son jeu

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BD / Warner Bros.

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BD + 2xDVD + Livre / Wild Side Vidéo

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DVD / Éditions Montparnasse

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DVD / Wild Side Vidéo

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DVD / 20th Century Fox

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25xDVD - Il Était Une Fois La RKO / Éditions Montparnasse

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DVD / Carlotta Films

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14xBD - Alfred Hitchcock : La Collection Du Maître Du Suspense / Universal Pictures

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BD + DVD + Livre - Gun Crazy / Wild Side Vidéo

© 1949

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DVD / Éditions Montparnasse

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4xDVD - Phantom Lady - Coffret Robert Siodmak / Carlotta Films

Les Mains Qui Tuent est un excellent film noir se déroulant dans une ville de New York en prise de température caniculaire. Ici, tout est moite : les rues, les troquets enfumés, les cabarets et autres clubs de jazz clandestins, ainsi que les chemises de ces hommes fuyants, peureux, mais néanmoins, du moins pour certains, prêts à tuer une innocente afin de sauver leur peau.
Le script démarre exactement comme celui de True Romance, un homme seul, Scott, propose à une femme rencontrée dans un bar de l'accompagner sur Broadway pour assister à un spectacle. En fin de soirée, il découvre que son épouse a été étranglée et qu'il est le principal suspect car aucun témoin ne se souvient de la femme abordée dans le bar. Persuadée de l'innocence de Scott, sa jeune secrétaire, secrètement éprise de lui, mène sa propre enquête.
Influencé par le cinéma expressionniste, ainsi que par celui d'Orson Welles, Siodmak met en scène un imparable suspens qu'il s'amuse à adroitement détourner de par sa réalisation en suivant un script remarquablement composé.
Quant à Ella Raines qui incarne cette secrétaire passionnément amoureuse, elle illumine littéralement l'écran lorsqu'elle s'encanaille dans les tripots louches de la Grosse Pomme, jouant à la fille facile et un brin vulgaire qui séduit le toujours excellent Elisha Cook Jr., ici batteur de jazz s'adonnant à une forme de transe lors d'un implacable solo symbolisant l'orgasme sexuel.
Du très bon cinéma des années 1940.

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DVD / Éditions Montparnasse

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DVD / Sidonis Calysta

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DVD / Éditions Montparnasse

Un polar dont le personnage central préfigure le Clint Eastwood de L'Inspecteur Harry ou le Takeshi Kitano de Violent Cop. Face à l'excellente Ida Lupino, Robert Ryan endosse un rôle à sa mesure et reste parfait en flic ultra violent qui trouve une forme de rédemption auprès d'une jeune aveugle. C'est noir, efficace et beau à la fois.

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5xBD - Humphrey Bogart / Sidonis Calysta

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BD + DVD + Livre / Wild Side Vidéo

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DVD / Carlotta Films