Films 2014 au cinéma

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★ ★ ★ ★ ★
2h45 de science-fiction idéale. Avec INTERSTELLAR, Christopher Nolan nous offre l'oeuvre SF d'une génération.
Le cinéaste réussit à entremêler des thématiques de société du monde actuel et des thématiques philosophiques et métaphysiques universelles qu'il relie grâce à la conceptualisation et la mise en scène de théories scientifiques pointues et à l'heure actuelle toujours non réfutées.
Le film parle pendant une heure d'une Terre dont le futur est une involution avec une imagerie très années 30 qui fusionne avec discrétion à celle de la SF. Le reste du film est une ode à l'exploration de l'espace et du temps. Le film est aussi une exploration des émotions humaines, et, chose assez inédite chez Nolan, qui réussit à plonger le spectateur dans un profonde empathie avec ses personnages.
INTERSTELLAR est un divertissement vertigineux qui navigue bien loin du terrain hollywoodien car il ne prend jamais le spectateur par la main et ne cède jamais à une grandiloquence des effets spéciaux.
Certes, des scènes explicatives ponctuent le récit. Incontournables car le scénario jongle avec des concept ardus à appréhender par l'image pour ceux qui ne se seraient jamais trop intéressés à la physique quantique, elles freinent malgré tout un peu le récit pour ceux qui sont à la page. D'ailleurs ceux-ci pourront peut-être anticiper certains événements du film.
Mais je ne fais pas reproche de ces points car très spécifiques à mes centres d'intérêts universitaires qui m'avaient amené à un projet d'étude de vulgarisation de tous les concepts (il n'en manque aucun) avec lesquels le film jongle avec un talent fou et sans jamais dévier de leur cohérence.
Au contraire j'applaudis la manière qu'à le scénario des frères Nolan à porter ces notions à la compréhension de tous pour permettre à chacun d'apprécier ce qui se révèle être l'une des plus majestueuse odyssée de l'espace de l'histoire du cinéma.

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★ ★ ★ ★ ★
Xavier Dolan, ce type n'a que 25 ans et on a l'impression qu'il a commencé le métier de réalisateur dans la couveuse tellement ce qu'il fait transpire l'expérience et la maturité.
Son dernier film, MOMMY, rassemble tout ce génie insolent que l'on pouvait déjà déceler dans ces précédents (LES AMOURS IMAGINAIRES, LAWRENCE ANYWAY).
D'abord une mise en scène qui ne laisse place à aucun hasard. Après le petit temps d'adaptation au choix du format 1:1 95% du film, on se laisse balader par une caméra virtuose qui arrive à capter toute l'émotion des personnages. Plan après plan, la mise en scène nous met des baffes, se transforme, s'invente. Et en bout de course, nous laisse essoufflé mais épris de liberté à l'image de son dernier plan.
Et il n'y a pas que ça, Xavier Dolan, 25 ans dirige ses acteurs comme s'il avait 40 de carrière de théâtre derrière lui. La direction du trio d'acteur est impressionnant. On est au plus près d'eux, on a pas besoin qu'ils ne parlent pour les comprendre et sentir leurs émotions et pourtant ils parlent et crient beaucoup..Limite c'est juste de la diversion, du bruit de fond tellement à les voir agir et bouger dans le cadre étroit de la caméra suffit à les aimer. Les aimer vraiment.
Et puis il y a le sujet, un scénario autour d'une mère et d'un fils ayant des troubles comportementaux sévères. Un sujet dur, sérieux, un scénario qui n'épargne pas ses personnages mais saute avec une aisance folle du comique au dérangeant, du dérangeant au mélancolique, du mélancolique à l'effroi, de l'effroi à la tristesse.
Je défie quiconque de sortir de ce film sans l'aimer follement. C'est une histoire forte, des personnages inoubliables et une leçon de cinéma.
Des excellents réalisateurs il y en a un certain nombre en activité. Des cinéastes sur-doués, il n'y en a qu'un et il a 25 ans.

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★ ★ ★ ★ ★
Attention, film "mindfuck" par excellence dans la lignée d'un MULHOLLAND DRIVE de David Lynch, de certains films de Cronenberg ou encore de DONNIE DARKO, qui ne sera pas du gout de tout le monde.
Toujours une grande classe dans la mise en scène du cinéaste canadien Denis Villeneuve, un sens du cadrage parfait. Et donc un scénario surréaliste très opaque et philosophique dont la portée échappera au plus grand nombre et dont le spectateur ne pourra trouver la clé qu'en étant très attentif aux dialogues.
Dans le genre, film shizophénique ce qui s'est fait de plus réussi depuis Black Swan

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★ ★ ★ ★ ★
Le film de l'année, à l'aise. UNDER THE SKIN est un trip érotico-fantastique hypnotique qui navigue constamment sur la corde raide qui délimite le concret et l'abstrait. Certaines séquences hanteront le spectateur longtemps après être sorti de la salle.
Après déjà HER cette année, Scarlett Johansson, en mante religieuse, est fascinante autant pour nous que pour ses victimes et ce film la pose comme l'actrice de l'année.
En allant voir UNDER THE SKIN vous ne verrez pas le film que vous vous attendez à voir. Et même en sachant cela, vous ne verrez pas le film que vous vous attendez à voir. Cela fait de ce long métrage une oeuvre à ne pas mettre entre toutes les mains,certes, mais c'est aussi pour cela que le film se classe directement dans la catégorie des chef-d’œuvres cultes du 7ième art. C'est pour des films de cette trempe que j'aime le cinéma : une fascinante expérience sensorielle de sons et d'images.

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★ ★ ★ ★ ★
Film grosses claques dans la gueule et le spectateur s'en mange un sacré paquet pendant 1h40. Le conflit irlandais a toujours été le théâtre de bon nombre de petites pépites, en voici un nouveau. '71 est un suvival en territoire ennemi qui prend aux tripes dès la première scène où ça commence à chauffer et qui ne relâche ensuite la pression à aucun moment. Aucun.
Mais le film ne se contente pas de se définir ainsi, le scénario réussit le tour de force d'imbriquer dans son récit haletant de très forts enjeux politiques et en particulier sur le rôle souterrain de l'armée britannique durant le conflit, du rôle des enfants et adolescents dans le conflit, des mouvements radicaux etc....
Maîtrise narrative totale, Dense et époustouflant.
'71 est aussi un premier film pour le réalisateur Yann Demange et déjà la mise en scène est de tout premier plan. S'il confirme avec son prochain film,on tient là un futur très grand cinéaste que tout le monde va s'arracher. Et petit cocorico, si le film est britannique, le monsieur est français et il surclasse tout ce que nos rélaisateurs à papa sont capable de faire dans notre beau pays conservateur.
Une tuerie !

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★ ★ ★ ★ ★
HER, c'est un grand film d'amour qui parle vraiment d'amour et des sentiments plus généralement. Et pas de ces choses niaises qu'on trouve dans n'importe quelle vulgaire rom'com
HER, c'est un grand film conceptuel presque métaphysique qui n'accrochera pas tous les spectateurs ; le sublime scenario poussant le pitch de la relation amoureuse avec une IA à l'extrême.
HER, c'est Scarlett Johansson dans l'oreillette, invisible, mais dont la présence s'impose, nous offrant son meilleur rôle depuis LOST IN TRANSLATION
HER, c'est aussi Him, Joachin Phoenix dans chaque plan et en plan serré les 3/4 du temps, qui crève l'écran de son talent comme souvent.
HER, c'est juste un nouveau coup de génie de son réalisateur Spike Jonze, roi de la mise en scène des profondeurs de l'esprit humain... et artificiel.

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★ ★ ★ ★ ★
WHIPLASH clôt de manière magistrale cette année particulièrement prolifique pour le cinéma indépendant américain. WHIPLASH est un grand film musical mais pas du genre aimable, un peu comme l’antithèse d'un NEW YORK MELODY, autre très bon film sur la musique de l'année 2014. WHIPLASH c'est un peu le film musical qui rencontre ROCKY et FULL METAL JACKET. Parce que WHIPLASH c'est aussi un film sur une relation ambiguë entre l’élève et son professeur, une relation masochiste et fait de manipulations fascisantes.
Le film est désagréable mais il fascine portée qu'il est par une interprétation de grande classe de ses deux acteurs principaux et une réalisation hypnotique d'un petit nouveau du cinéma qui se fait connaitre de la plus éclatante des façons. Des coups de fouet comme ça, on en redemande. Encore !

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★ ★ ★ ★ ★ (comme l'hotel)
Quel film formidable que l'on tient là! Succession de plans fixes, utilisation des codes du cinéma muet, emploi de la profondeur de champ, travelling et rotation de caméra aux bons moments pour casser la routine du plan fixe. Il n'y a aucun doute nous sommes dans le cinéma délirant du généralissime (n'ayons pas peur des mots) Wes Anderson.
La galerie de personnages/acteurs et le scénario et les dialogues décalés ne font que le confirmer. THE GRAND BUDAPEST HOTEL est un chef d'oeuvre de conte d'aventure et c'est le film le plus abouti de son réalisateur qui a pourtant déjà commis des perles (MOONRISE KINGDOM, LA VIE AQUATIQUE, La FAMILLE TANENBAUM)

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★ ★ ★ ★ ★
Premier gros coup de coeur de l'année ciné. Ca faisait longtemps que le cinéma ne nous avait pas offert un film de vampire qui ne soit pas mainstream (depuis MORSE et THIRST ??). ONLY LOVERS LEFT ALIVE raconte l'histoire de deux êtres amoureux, l'un vivant à Détroit, l'autre à Tanger, hors du temps, désabusés par la société contemporaine.
Le film est hypnotique dès son premier plan et ne vous lâche pas jusqu'à la fin malgré le ton langoureux que le récit ne quitte jamais.
La mise en scène est parfaite. Chaque ligne dialogue fait sens, non dénué d'humour et rempli d'esprit, il y transpire une pointe de cynisme savoureux. Et la BO (à découvrir si dessous) est formidable.
Du cinéma qui fait très très plaisir.

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★ ★ ★ ★ ✩
Chez Ghibli, à côté de Miyasaki, le plus connu; il y a Takahata, le plus flamboyant, qui offre ici au spectateurs deux heures divines de cinéma d'animation. Dessin minimaliste frolant parfois l'esquisse mais qui, paradoxalement, insuffle beaucoup de caractère et d'incarnation à ses personnages. Ce style est entièrement au service de l'émerveillement de ce conte fantastique rempli à ras bord d'émotion, d'humour et de poésie.
LE CONTE DE LA PRINCESSE KAGUYA est ce que le cinéma d'animation japonais a fait de plus sublime depuis dix ans et un certain LE CHATEAU AMBULANT mais dans un style complètement différent. Chef d'oeuvre !

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★ ★ ★ ★ ✩

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★ ★ ★ ★ ✩
Matthew McConaughey est l'acteur qui casse la barraque en ce moment. Deja Facinant dans l'excellente série TRUE DETECTIVES, le voici totalement impressionnant dans ce rôle de redneck homophobe qui a le malheur de choper le SIDA. Au diapason Jared Leto est également méconnaissable. DBC est donc un grand film d'acteurs (dans lequel Jennifer Gardner fait un peu tâche), c'est également un grand film d'époque sur les années SIDA à ranger à côté d'autres oeuvres majeures sur le sujet comme PHILADELPHIA ou encore la série ANGELS IN AMERICA.

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★ ★ ★ ★ ✩
Il est bon le cochon. Deuxième essai en temps que réalisateur, deuxième film réussi après 3 Enterrements et cette fois-ci c'est même un coup de maître pour Tommy Lee Jones. Western tout en langueur mais captivant de bout en bout, féministe avec un superbe rôle pour Hilary Swank tout ça empaqueté dans un très beau scénario et de jolie plan. Très beau film !

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★ ★ ★ ★ ✩
LA GRANDE AVENTURE LEGO est la grosse et belle surprise de l'année. Le film enterre tout ce qui s'est fait en animation depuis 4 ou 5 ans et peut-être au delà, Pixar inclus. Sur un sujet quasi identique il fait par exemple plus fort qu'un TOY STORY 3.
C'est bien simple, LEGO est un film visuellement extrêmement inventif, terriblement drôle, bourré de références à la pop-culture et diaboliquement malin.
Le film nous amène très très loin du coup marketing auquel n'importe qui pouvait s'attendre. Aux antipodes même, car le scénario développe un propos assez subtil avec 3 clefs de lectures qui s'empilent parfaitement : celui de l'enfant émerveillé, celui d'adulte consommateur nostalgique et celui d'adulte, pièce manipulé de la société. Tout fonctionne parfaitement et intelligemment.
On peut reprocher à la mise en scène trépidante d'être parfois assez confuse nuisant ainsi au plaisir que l'on ressent et qui oblige presque à revoir le film au ralenti. Et on peut regretter un petit creux d'une vingtaine de minutes dans le scénario au milieu du métrage.
Mais pas de quoi retirer à se film l'énorme qualité de mettre en image ce que gamin nous avons, je pense, tous fantasmé. Et surtout pas moi qui rêvait la nuit être un LEGO très spécial.

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★ ★ ★ ★ ✩
Bye Dublin, welcome New York !
Après ONCE, John Carney nous propose une nouvelle déclaration d'amour pour la musique avec, cette comédie sentimentale pas niaise pour un sous, qui transpire la sincérité et dont au sort le sourire aux lèvres comme se doit tout bon "feel good movie" réussi.
Film sur la musique,petites piques bien senties contre l'industrie du disque, NEW YORK MELODY, s'écarte de ONCE par une structure scénaristique plus élaborée et un peu plus d'envergure dans son développement. Comme le titre l'indique, c'est aussi un film qui parle de New York et qui nous en offre de jolies plans.
Enfin, NEW YORK MELODY, c'st aussi le premier film où l'interprétation de Keira Knighley réussit à me conquérir. Jusqu'ici elle ne m'avait jamais convaincu de son talent d'actrice. Certes un rôle plus simple à jouer que dans beaucoup d'autres de ses films mais on y trouve enfin une certaine grâce, de la simplicité et de la sincérité au diapason de l'esprit général de ce beau et humble moment de cinéma... et de musique.

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★ ★ ★ ★ ✩
Le premier grand film de l'année. Dans un style plus académique (mais avec des fulgurances de mise en scène extraordinaires) que ses précédents films (HUNGER et SHAME), McQueen délivre un récit en équilibre entre cinéma populaire et cinéma d'auteur. L'histoire de ces 12 ans de calvaire épouvantable est brutal et âpre. La crudité... la cruauté de certaines scènes est difficilement soutenable exacerbées que sont ces scènes par une force émotionnelle que n'importe quel spectateur normalement constitué ressentira face à elles. Le film évite la plupart du temps toute sensiblerie pâteuse mais, seul point négatif, la bande son de Hans Zimmer qui sent le recyclé s'oblige à contrebalancer la justesse de mise en scène avec des violons pompeux qui forcent les bons sentiments.

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★ ★ ★ ★ ✩

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★ ★ ★ ★ ✩
Bryan Singer arrive à me réconcilier avec le film de super héros et démontre que la franchise X-Men c'est son bébé à lui et rien qu'à lui.
Aux deux premiers volets réussis n'avaient succédé que de sombres navets insignifiants et il faut le retour du réalisateur d'origine pour retrouver un spectacle parfait avec des scenes d'action qui empreintent à d'autres supports (Portal...)mais extrêmement emballantes ; et cela même , en faisant du film un divertissement , au final, plus bavard que bourrin avec une vraie place pour l'écriture des personnages.
On peut reprocher que X-M : DOFP ne propose pas un scénario temporel plus ambitieux, trop appliqué à ne pas perdre en route ses spectateurs low-brain, mais on navigue dans le très haut du panier du blockbuster US
Singer et x-men se sauvent mutuellement.

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★ ★ ★ ✩ ✩
Excellent thriller du cinéma indépendant américain, BLUE RUIN filme la débâcle vengeresse d'un type paumé et nonchalant et porte un regard désabusé sur une autre débâcle : celle d'une Amérique des armes à feu moralement en ruine mais qui paradoxalement démontre qu'il n'est pas si simple de tuer.
Blue RUIN est une bonne surprise estivale, une tragi-comédie dans la lignée des meilleurs films des frères Cohen et ça ce n'est pas rien.. Le jeune réalisateur, Jeremy Saulnier fera encore entendre parler de lui pour devenir assurément un grand réalisateur/scénariste du cinéma américain.

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★ ★ ★ ✩ ✩
PATEMA est un film d'animation japonais qui raconte l'histoire de la rencontre de Patéma et Edge, appartenant à deux mondes différents dont la gravité les oppose.
PATEMA est la perle du cinéma d'animation de cette année, sans aucun doute possible. C'est un film de science-fiction totale dont le présupposé de départ permet une mise en scène pleine de fantaisie et de poésie. Le récit développe un discours de tolérance complexe et intelligent dont le final astucieux et plein d'émotion vous retourne le cerveau et vous laisse sens dessus dessous.

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★ ★ ★ ✩ ✩
Beau film sur l'Amérique ordinaire, sur la vieillesse et sur les relations père/fils même si NEBRASKA ne s'extrait jamais du classicisme du road movie. Le scénario est joliment agencé, la photographie belle et l'empathie avec les personnages bien présente. Classique, sans touche personnelle hormis ce noir et blanc non-essentiel (superflu?) mais attachante histoire.

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★ ★ ★ ✩ ✩
Film de gangsters d'un grand classicisme, THE DROP, dont le titre VF est tellement ridicule que je ne l'écrirais pas, se démarque pourtant du genre grâce à deux points forts qui nous font passer un vrai bon moment de cinéma :
- un scénario très travaillé qui empêche le téléspectateur d'anticiper ce qui va se passer alors que le film joue pourtant avec tous les codes du genre.
- un casting de masculin cinq étoiles avec Tom Hardy, Matthias Schoenaerts (BULLHEADS) et James Gondolfini. C'est d'ailleurs le dernier rôle de l'acteur de la série THE SOPRANOS avant sa mort, rôle idéal pour nous dire adieu.
Après le viscéral BULHEADS, The DROP est seulement le deuxième film du réalisateur belge Michael R. Roskam, son premier film américain et son deuxième essaie réussi. L’émergence confirmée d'un cinéaste qui comptera à l'avenir.

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★ ★ ★ ✩ ✩
L'oeuvre d'un petit studio, produit par Guillermo Del Toro, LA LEGENDE DE MANOLO est une jolie surprise dans le monde de l'animation.
Le scénario a cette chose rare dans l'animation pour enfant d'aborder la mort d'une manière assez frontale, loin des clichés. De péripétie en péripétie, on explore les mythes et légendes mexicaines tournant autour de la mort jusqu'à un point dans le visuel que n'aurait pas renié Tim BURTON.
Avant tout pour les enfants, ceux dont les parents ne les prennent pas pour des attardés, le film est aussi destiné aux adultes grâce à ses références hors de portée de nos chères tête blondes (même celles que les parents croient vides) en particuliers grâce à ses clins d'oeils musicaux qui nous fait sourire plus d'une fois.
De plus en plus de studios d'animation viennent contester la suprématie PIXAR/Disney. C'est très rafraîchissant.

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★ ★ ★ ✩ ✩
Pas aussi réussi qu'attendu. D'un côté une mise en scène aérienne (dans tous les sens du terme) qui époustoufle et qui offre certains plans à la puissance évocatrice des meilleurs films d'animation japonais (ah, l'apparition de la mère dans les nuages!!!). Egalement, la meilleur BO que j'entendrais cette année (dont voici un extrait écrit, composé et chanté par Jonsi leader de Sigur Ros).
Mais d'un autre côté, le scénario reste très convenu et plus naif que dans le premier volet, et les valeurs que véhiculent le film ne s'éloignent guère de ce que proposent les autres films d'animation avant tout familiaux.
Il n'en reste pas moins que DRAGONS 2 survole de mille pieds la production standard des films d'animation occidentaux et constitue un spectacle inoubliable qui rivalise avec le meilleur des studios PIXAR

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★ ★ ★ ✩ ✩
Très bon premier film du ciné indé US pour ce STATES OF GRACE qui plonge dans le milieu des éducateurs. On évite pas toujours les bons sentiments téléphonés mais le film se classe en bonne position dans la liste des "feel good movies" malgré la gravité du milieu exploré (délinquance, enfance maltraité etc...). Mais là où le métrage remporte vraiment le morceau c'est du côté de son casting et surtout la présence lumineuse de Brie Larson déjà vue cette année dans THE SPECTACULAR NOW, autre bonne pioche du ciné US indé cuvée 2014.

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★ ★ ★ ✩ ✩
Le meilleur David Cronenberg depuis bien longtemps. MAPS TO THE STARS est une satire sociale inspirée et iconoclaste sur le microcosme hollywoodien avec des personnages haut en couleur. C'est le meilleur film sur le Hollywood depuis MULHOLLAND DRIVE dont le récit au frontière du fantastique est un autre point commun, tout en y déployant les motifs cronenbergiens. Le réalisateur a retrouvé son mojo.

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★ ★ ★ ✩ ✩

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★ ★ ★ ✩ ✩
Teen movie qui prend le spectateur à contre pied. Avec subtilité le scénario de THE SPECTACULAR NOW s'éloigne de la "coolitude" de l'adolescence clichetonneuse du genre pour prendre des chemins quasiment inexplorés sur le thème. Scénario, en plus, merveilleusement servi par deux d'acteurs parfaits qui feront très certainement très vite reparler d'eux. Par le scénariste de 500 JOURS ENSEMBLE, THE SPECTACULAR NOW est un film référence sur l'adolescence à destination d'un public pour qui cette période de la vie est révolue

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