Films batman

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Les talents conjugués de Bruce Timm, Paul Dini et Eric Radomski au service d'un mythe. Le résultat est probablement l'œuvre la plus touchante et spectaculaire adaptée du comics éponyme. Mention spéciale à la BO signée Shirley Walker.

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Plus qu'un bon batman, un des meilleurs films de superhéros. Avec ce film, Burton affirme son coté "underground" au sein des superproductions. Son Gotham est visuellement époustouflant, son pingouin aussi repoussant et immonde que touchant. Michael Keaton a gagné en charisme, en comparaison du volet précédent, dans lequel il était, il faut bien le dire, plutôt falot et relégué comme "gest star". Il n'en est rien pour celui-ci: l'acteur nous prouve un fois de plus toute sa palette de jeu, alliant un coté plutôt cartoon à des phases presque psychotiques. Pourtant, le personnage qui se taille la part du lion n'est autre que Catwoman, qui donnera à Michelle Pfeiffer une image lui collant à la peau.

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A l'instar de son méchant, le film bouscule le spectateur, en plongeant dans la radicalité ( propos, parti pris techniques et narratifs, répliques, etc...). Les acteurs sont au sommet de leur art: Gary Oldman, Aaron Eckart, Morgan Freeman, Michael Cane... Et bien entendu le regretté Heath Ledger, donnant vie à son personnage, qu'il incarne corps et âme.
Enfin, certains plans restent à jamais en mémoire, comme ce camion effectuant un tour sur lui-même !

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Redémarrer le parcours d'un personnage à zéro, c'est compliqué, surtout pour un jeune réalisateur tentant d'imposer sa vision face à des major. Pourtant, Nolan fait montre de bravoure, de velléité et de choix salvateurs. En effet Batman Begins amène des concepts proprement brillants tel que: l'origine de la Bat cave, la Batmobile "new look" ou le voyage initiatique de Bruce Wayne mêlant intelligemment certains éléments des comics ( la ligue des assassins, rebaptisée ligue des ombres, le mentor dévoyé du nom de Ducard ou la confrontation avec Carmine Falcon) . Néanmoins, on pourrait légitimement reprocher au film plusieurs choses: une narration un peu en mode automatique (surtout dans sa seconde partie), un manque manifeste d'expérience dans le traitement des scènes d'actions, et un cadre trop réaliste qui, par moments, semble presque aller contre la mythologie du personnage (notamment dans le traitement de Ra's al ghul et de l'épouvantail/Scarecrow).

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Première tentative de traiter sérieusement l'univers du chevalier noir sur le grand écran; tout n'est pas parfait, mais le film a de sacrés qualités à souligner tout de même: Nicholson en Joker amène un grain de folie( ha, ha) et de fantaisie à la production, assisté d'une bande de loubards hauts en couleur. La BO de Danny Elfman reste inoubliable, perdurant malgré les années, les décors d'Anton Firtst sont monumentaux, permettant à Burton de faire évoluer sa mise en scène grandiloquente par moment, de même que les costumes et autres "super" accessoires. Enfin, les répliques sont indubitablement le point fort du film, notamment par un jeu des échos: "toi tu es mon super bras droit, n'oublie pas!" "Il est temps de penser à ton avenir" "As-tu déjà danser avec le diable au clair de lune" etc...

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C'est un peu le meilleur et le pire de ce que C Nolan a apporté au chevalier noir. Le meilleur, car son principal atout demeure son traitement humain des personnages, son approche ludique du cinéma ( le scénario et la mise en scène jouent une fois de plus avec les attentes des spectateurs) et son imagerie gargantuesque. Le pire, car ce film se perd en voulant traiter trop d'intrigues et de sous-intrigues, les clins d'œil au matériau d'origine sont dépourvus de subtilité (coucou Robin), les dialogues sont inutilement explicatifs et sonnent creux et une fois de plus, le coté réaliste vient plomber le film, le rendant presque plan-plan.

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Déjà presque tout dit dessus, dans ma critique.

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Qu'on aime ou pas l'approche super héroïque de Snyder, on ne saura jamais ce qu'aurait donné son dyptique, tellement charcuté qu'il a fallu plusieurs remontages pour avoir un semblant de cohérence ( et je les mets tous à la même place, par principe).

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Du méta, méta, métacarpe!

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Bing, bang, pow... Na na na na na na na BATMAN!

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"Freeze, t'es givré!" dixit le milliardaire habillé en rat géant.

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Après Batman le défi et son approche anti-commercial assumée, il était évidemment qu'il fallait revenir à des valeurs sûres, pour Warner... Alors on refait le premier film en épurant complètement le métrage de toute noirceur, ce qui était pourtant l'ingrédient en plus donnant toute sa saveur à la recette... Le plus triste est que ni Burton ni Schumacher n'auront pu mener Batman vers ce qu'ils avaient vraiment en tête!