Films découverts en 2016

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Pas grand chose à en dire, pour le coup c'est vraiment du ressenti personnel. Je n'ai pas du tout adhérer au délire et du coup j'ai trouvé le temps affreusement long. Pourtant j'adore ce genre d'humour délirant et décalé en temps normal et faut reconnaître que la BO déchire mais pourtant tous les gags ou les situations comiques tombaient à l'eau pour moi alors quand t'as en plus une histoire inintéressante, des persos pas du tout attachants sur quoi te raccrocher et que ça dure plus de 2h, ben tu te fais sacrément chier.

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Un tendre portait du chanteur de Motorhead visant à montrer l'homme derrière la légende. On le suit donc dans son quotidien, de ses après-midis passés au bar du coin à boire du whisky et à jouer au jeux vidéos, à sa maison remplie de bric à braque entrain de taper la discute avec son fils chéri, en passant bien-sûr par quelques tournées et quelques sessions d'enregistrement dans lesquels Lemmy reste toujours fidèle à lui même. Bien que je ne sois pas fan du groupe et de l'artiste, je dois admettre que ce mec est un personnage ultra intéressant. Après le docu a tendance à se montrer trop élogieux vis à vis de son sujet, multipliant les interviews des plus grandes stars du metal, tous à genoux entrain de sucer leur puissant maître. Ses frasques et ses défauts ne nous sont pas dissimulés mais ne sont jamais traités comme une mauvaise chose. Lemmy est un camé qui vit à 200 à l'heure, se nique la santé et passe son temps à se taper des meufs en veut tu en voilà, eh ben c'est cool parce que c'est ça le véritable esprit Rock N'Roll ! C'est un point de vue que je comprend parfaitement, mais du coup ça donne l'impression que le chanteur de Motorhead est un mec parfait dans son style, sans aucune faille ou part d'ombre en lui. Après j'aurais aimé en savoir davantage sur sa carrière et qu'on s'attarde un peu plus sur la spécificité de son Son, de son univers musical et se son jeu de basse légendaire. Mais bon ce n'était pas le but premier de ce film après tout.

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Du pain béni pour les pigeons.

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Une perle de la comédie française injustement méconnue et réalisé par le regretté Artus de Penguern, génie incompris. Reprenant un peu le concept de After Hours, le réalisateur le transcende grâce à un humour noir, burlesque et complètement délirant. J'adore ce genre de délire qui partent très loin dans la démesure tout en restant incroyablement précis et efficace. Où la folie monte en crescendo jusqu'à atteindre des proportions hallucinantes. C'est proprement hilarant, les acteurs jouent merveilleusement bien et le tout beigne dans une mise en scène très soignée ainsi qu'un montage rapide servant bien l'impact des gags. Je suis même arrivé à m'investir pleinement dans l'histoire. J'ai réussi à éprouver beaucoup de compassion pour le personnage principal constamment dépassé par la situation, je voulais qu'il réussisse et j'étais tellement triste pour lui au moment où....vous savez quoi. Et franchement qu'un film pareil arrive à me faire ressentir tout ça moi je dis chapeau.

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Si tout ce qui se rapporte à l'économie de marché et aux transactions boursières vous emmerde et si vos cours d'éco au lycée vous donner déjà mal à la tête, passer votre chemin. Tout le film repose sur des notions très complexes et bien qu'il se montre assez vulgarisateur, le scénariste ne vous prend pas par la main. En revanche, si toutes ces questions vous intéresse et que vous avez envie de savoir comment la crise financière a t-elle pu avoir lieu, ce film est fait pour vous. Adam McKay ne signe pas là sa comédie la plus drôle, le but premier étant de décrire les rouages d'un système corrompu jusqu'à la moelle non pas de façon sérieuse et dramatique mais d'une manière cynique et délurée. L'humour est donc bien présent et fait très souvent mouche mais reste au second-plan. Un portrait pessimiste et sans concession sur le monde de l'économie capitaliste ultra-libérale dont vous ressortirait quelque peu déprimé et encore plus désabusé qu'auparavant. La réalisation est quand à elle un peu différente comparé aux autres films du réalisateur. Pratiquement toutes les scènes sont filmées caméra-épaule ce qui donne ainsi une mise en scène très dynamique et ajoute un aspect documentaire au film. Pour moi ce n'était pas nécessaire, le scénario étant suffisamment excellent et le montage suffisamment rythmé, une réal plus sobre aurait amplement suffit, pas la peine de rajouter de la complexité en filmant caméra-épaule comme la plupart des réalisateurs feignants ont tendance à le faire. Mais c'est vraiment le seul reproche que je pourrais faire à ce film. Foncez le voir si son sujet ne vous rebute pas.

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J'adore ce genre de vaudeville où quiproquos et situations ubuesques s'enchaînent dans un rythme effréné, j'ai étais élevé avec ce genre de pièce toute mon enfance. C'est la solution de facilité j'en convient mais quand c'est réussi, que les acteurs sont bons, que les dialogues sont drôles et sonnent justes, c'est vraiment très divertissant. De Funès dans son plus beau rôle, qui demeurera malheureusement le seul de sa carrière.

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Film à suspens bien réalisé et efficace avec une tension omniprésente et des antagonistes menaçants sans être diabolisés. On met bien en valeur le fait que se sont avant tous de simples pécheurs que les circonstances amènent à commettre des actes ignobles. Tout cela nous donne un film pas ouffissime mais divertissant.

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Alors autant j'ai adoré Love Exposure et Why don't play in Hell, autant celui là qu'est ce qu'il est à chier !!! Mon dieu ! Il y'avait moyen de faire un thriller étrange, onirique et oppressant avec cette histoire, or la mise en scène n'appuie jamais cet aspect là du script et comme l'histoire est beaucoup trop inconsistante, je n'arrive pas à m'investir émotionnellement pour le personnage principal. Une héroïne qui au passage se révèle incroyablement INSUPPORTABLE, tant elle ne cesse de brayer et de gémir telle une gosse de 3 ans en manque de lait maternelle pendant tout le film. Sion Sono met en scène cette histoire en faisant du Sion Sono, c'est à dire en voulant en faire un truc complètement délirant, gore et jouissif. Le problème c'est qu'à mon sens, cela ne s'y prête pas. On peut dire ce qu'on veut de Why don't play in Hell qui lui aussi partait très loin, ce film avait un délire parfaitement maîtrisé, avec de véritables enjeux biens définis et où toutes les séquences aussi déjantées soient-elles s'enchaînaient parfaitement et formaient un ensemble complètement cohérent. Or ici, dans un récit aussi inconsistant que celui de Tag, on a juste l'impression que le réalisateur fait n'importe quoi pendant 1h20 de film, enchaînement les moments whatthefucesques tous plus incohérents et dénués de sens les uns que les autres. Et je suis désolé mais moi il me suffit pas de voir des têtes qui explosent pour me faire avoir un orgasme. Si le contexte et le scénario dans lequel tout ceci se déroulent ne suivent pas, cela donne juste un gloubigoulba infâme de et insupportable. En plus Sono a opté pour le tout numérique, ce qui rend le film complètement cheap alors que WDPIH mélangeait astucieusement effets réels et numériques.
Puis le twist finalement de merde à la fin qui sort de nulle part, qui n'a aucun sens avec tout ce que nous avons pu voir précédemment (je veux dire si tous ça était en fait un Jeu Vidéo, c'est vraiment le jeu le plus pourav du monde. Les niveaux et le scénar n'ont aucun sens et les objectifs se résument juste à....fuir en passant d'une réalité à une autre) et la thématique de fin sur qui arrive comme un cheveux sur la soupe pour être traitée par dessus la jambe mais c'est tellement n'importe quoi.
Non vraiment j'ai passé un très mauvais moment devant cette grosse bouse, c'est l"un des pires films de 2015 pour moi et je suis extrêmement déçu vu les attentes que j'avais sur lui.

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Je comprend qu'on puisse ne pas apprécier les 8 Salopards. Dans ce film tout repose sur les dialogues. Se sont eux qui introduisent les personnages, qui les développent et qui font avancer l'intrigue. Or, une personne n'aimant pas voir des personnages juste parler pendant 3h de film risque d'être déçu. Pour ma part, je suis un féru de dialogues bien écrits et ici ils sont rédigeaient par une plume de maître et interprétés par des acteurs tous plus géniaux les uns que les autres. J'ai donc été totalement emporté dans cette véritable pièce de théâtre tarantinesque, parfaitement mit en scène et dont la tension monte progressivement pour donner lieu à une seconde partie absolument magistrale. La BO signée maestro Ennio Morriconne, ne déçoit pas et mérite amplement son futur oscar. Quand à la VF, comme celles des précédents films du réalisateur est d'excellente facture. Même si j'avoue avoir été quelque peu rebuté par la voix française de Walton au début. Pas grand chose à dire de plus au risque de vous spoilez. Sachez que si vous êtes fan du style Tarantien et que la durée du film ne vous pose aucun problème vous allez adorer le tour de force qu'est ce film.

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Un très bon film d'animation visuellement magnifique, au doublage impeccable avec une histoire très prenante et en même temps très sombre abordant avec justesse beaucoup de thématiques fort intéressante. Du bon Don Bluth, sans aucune forme de niaiserie comme ce pouvait être le cas avec Le Petit Dinosaure.

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Malgré quelques bons moments et une volonté de la part de ses auteurs de se renouveler en proposant quelque chose de différent et d'encore plus personnel, ce film n'est pas une réussite. Ça me fait de la peine de le reconnaître car malgré leur fist à mon égard, j'ai toujours énormément de sympathie pour ce duo et j'aurais tellement aimé les voir regagner l’adhésion du public tout en les voyant poursuivre leur évolution artistique avec brio. Malheureusement ils ne gagneront ni l'un, ni l'autre et se ne sont certainement pas leurs avant-premières mensongères qui redoreront leur blason. Je pense que dans leur quête de retrouver le succès, Eric & Ramzy ont voulu faire un film de gogols en mettant la double dose d'humour, au point qu'ils en ont oublié que leur humour était certes stupide, mais qu'il se devait d'être fait intelligemment pour être pleinement maîtrisé.

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Pas du tout confiant au départ, les retours positifs et la récompense de Stallon aux Golden Globes m'a finalement décidé à voir le film et putain qu'est ce que c'était cool. Contre toute attente, ce Rocky n'est pas un énième film de boxe lambda fait en pilotage automatique pour tenter de surfer sur une saga mythique bien qu'au placard depuis longtemps. Non ! D'abord c'est fichtrement bien réalisé et putain OSEZ METTRE A LA RAGE AU VENTRE APRES CA BANDE DE FRAGILES !!! Les scènes de combats sont juste hallucinantes. Filmées très prêt des boxeurs pour nous donner l'impression d'être au plus de l'action comme si on recevait nous même les coups en pleine face et surtout elles ne se ressemblent pas. Alors y'en a très peu d'accord mais toutes sont différentes. Le premier vrai combat de Creed se déroule dans un parfait plan séquence ultra bien foutu qui vous scotche à votre siège. Et le combat final contre le champion en titre est tellement bien filmé, tellement bien chorégraphié et parfaitement monté que ça en devient monstrueusement épique !! Au delà de ça, le film peut se targuer d'avoir une vraie histoire poignante. Celle du fils d'une légende qui doit essayer de se faire un nom tout en surmontant le poids de son paternel pour ne pas rester dans son ombre, ainsi que celle d'un vieux boxeur, malade et affaiblit qui en entraînant sa jeune recrue va sortir de sa solitude et reprendre le combat pour rester en vie. Des thématiques bien différentes des autres films de la saga qui sont non seulement très bien traitées mais également en parfaite adéquation avec l'évolution de Rocky. Je vous conseille d'avoir vu au moins le premier film pour pouvoir apprécier celui-ci à sa juste valeur. On est d'autant plus touché par le sort du personnage lorsque l'on sait tout ce qu'il a pu traverser avant d'en arriver là. Mais ce vieil entraîneur est également très touchant lorsqu'on le compare avec son interprète Stallon. Pour la première fois, l'acteur semble enfin assumer pleinement le fait qu'il est désormais trop vieux pour jouer les actioners. C'est rare et émouvant de le voir aussi affaiblit, vieillissant mais néanmoins toujours digne et généreux. Le traitement de son personnage est formidable et son interprétation est exceptionnelle, de même que celle de son partenaire le prometteur Michael B. Jordan Beaucoup d'émotions mais aussi beaucoup d'humour dans ce film à des moments où on ne s'y attend pas du tout. Finalement, le seul défaut du film, c'est sa romance de merde.

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Sujet intéressant que cette femme à qui tout son entourage fait croire qu'elle chante comme une diva alors qu'elle est toua aussi écoutable que Louane. Une femme à qui l'ont cache la vérité d'abord par pur intérêt personnel, puis par empathie, de la même manière que nous spectateur nous nous prenons d'affection pour cette chanteuse ratée qui se donne corps et âme dans la seule activité qui lui est permise et dont sa volonté, sa gentillesse et sa détermination nous donnerait envie de la voir chanter juste au terme de son périple. Globalement le film n'est pas mauvais mais culmine trop de maladresses pour que je le considère comme vraiment réussi. L'histoire est beaucoup trop longue ce qui conduit à quelques longueurs et redondances un peu chiantes. Ensuite, plusieurs persos secondaires sont complètement sous-exploités. Si l'on comprend très bien pourquoi le mari, le prof et le serviteur de Marguerite se prennent à ce point d'empathie pour elle, il n'en est pas de même pour certains autres second-rôles pourtant omniprésent à l'écran mais dont on ne comprend finalement pas leur utilité dans le récit et leur implication pour le personnage principale. Enfin la dernière partie était une bonne idée sur le papier mais tout cela est trop mal amené. Ça aurait été plus intéressant de la voir glisser progressivement dans la folie pour que l'on puisse réellement croire qu'elle en soit arrivée à se perdre totalement dans son délire et à juger à la nécessite de lui révéler la vérité. Au lieu de ça, elle sombre direct après avoir trop forcé sur sa voix lors de sa fameuse représentation théâtrale. Cette partie est d'ailleurs trop rapidement expédiée et aboutit à un final abrupte, coupant le récit justement où il aurait été nécessaire de le poursuivre pour savoir comment elle pourrait encaisser le choc, si elle allait accepter que toute sa vie ne soit qu'un mensonge et comment aller de l'avant après ça. Ce film est donc un semi échec, en dépit de ses quelques bonnes idées et de ses acteurs, Frot et Michel Fau en tête.

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Foncez sans rien savoir du film, le plaisir de la découverte vous fera davantage apprécier l'oeuvre.

Happy End ou comment transformer une histoire banale en une comédie hilarante grâce à un concept tout con, la raconter à l'envers. En effet, tout le film se déroule dans le mauvais ordre avec en prime la voix off du personnage principal narrant son histoire comme si elle se déroulait bel et bien de façon chronologique. Tout l'humour joue donc sur le décalage entre l'histoire réelle que nous découvrons au fur et à mesure du rem-bobinage et celle loufoque et délirante contée par notre narrateur. En découle une oeuvre maîtrisée de bout en bout où l'on n'y comprend tout ce qui s'y passe, qui n'est jamais redondant et sait précisément vers où elle se dirige. Le réalisateur a su gérer son concept à la perfection pour nous offrir une oeuvre unique et très drôle et rien que pour ce tour de force ce film vaut le coup d’œil.

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Une seule question me vient en tête. Pourquoi alors que ce formidable docu existe depuis 3 ans, Bush et ses complices sont-ils encore et toujours en liberté ?

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Un portrait acerbe, déluré et provocateur de l'Amérique des années 60 et de ses principaux protagonistes porté par un Roger Carel à contre emploie mais au sommet de son art. Pour une fois que Ginger Force me conseille indirectement un bon film je suis content. En plus y'a pleins d'aventures sexueeeeeeeeeeeeeeeeeeeelle avec des animaux. Quoi de mieux pour s'enjailler je vous le demande ?

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Le film est certes très sympa, bien réalisé même si sa mise en scène et sa surtout sa musique ne cassent pas des briques et font beaucoup penser à celle de 24h Chrono et surtout il nous gratifient de nombreux moments de suspens intense et de situations assez hilarantes. Le problème c'est que Hard Day ne parvient pas à jouer suffisamment avec les deux tonalités de son récit. Bien que parsemé de scènes volontairement comiques comme la dissimulation de cadavre à l'aide d'un jouet TOYS"R"US ou le fait que le méchant traîne à s'éloigner du héros pour lui proposer une bouffe à Pizza Pino alors que ce dernier a placé des explosifs dans sa bagnole. Le ton du film reste néanmoins très premier degré, la menace est réelle, les conséquences dramatiques bref tout porte à croire que nous devrions nous sentir concerné pour ce qui se passe à l'écran et effectivement à des moments cela fonctionne parfaitement. Le soucis c'est quand l'extravagance du film finit par prendre le pas sur sa gravité. Lorsque le méchant revient à la vie en disant "j'ai battu mon record d'apné" et que le réal nous gratifie d'un combat over exagéré filmé au premier degré ce n'est pas comique, c'est nanardesque. On sort du film et on rit de lui alors qu'on devrait rire avec lui. Si Hard Day s'était d'avantage affirmé comme une comédie depuis le départ dans son ton et sa forme ou qu'il avait juste distillé ses touches d'humour noir sans que cela ne soit envahissant comme dans les films de Tarantino ou la série Breaking Bad par exemple, là ça aurait fonctionné. Dommage, c'est ce qui empêche au film d'être totalement réussi pour moi.

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Le mythe du super-héros traité avec intelligence et originalité par un cinéaste dont je ne suis pourtant pas très fan. Il n'empêche que Shyamalan parvient à réaliser une oeuvre intimiste ne se concentrant que sur le développant de ses personnages, le tout avec une extrêmement justesse et porté par le talent des deux comédiens principaux.

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Déjà, parvenir à nous conter avec autant de fluidité la destinée de 9 personnages différents ayant tous un lien plus ou moins éloigné c'est un exercice de style très périlleux et je félicite d'emblée Paul Thomas Anderson pour l'avoir réussi. Cela se tient en grande partie grâce à la maestria du montage, très dynamique et sachant parfaitement enchaîner les séquences dans l'ordre adapté, ce que Cloud Atlas maîtrisait également à la perfection. Saluons aussi le talent des comédiens, tous justes et impliqués dans leurs rôles. A l’exception de cette connasse de Julianne Moore, véritable Skyler du film, constamment dans l'excès et proprement insupportable.
Mon problème c'est que les intrigues de ce film sont celles vues mainte et mainte fois dans n'importe quel mélodrame français. Des histoires de névrosés dépressifs, de mourants pleins de regrets, de problèmes familiaux.... Toutes ces histoires très convenues et éculées qui moi ne m'intéresse pas. De plus, le fait de switcher d'un perso à l'autre sans arrêt fait que j'ai du mal à me sentir impliqué dans le destin de chacun. Je trouve du coup que certains sont trop survolés par rapport à d'autres ce qui ne favorise pas mon attachement envers eux. C'est pourquoi j'ai trouvé le temps un peu long durant ces 3h de film.
J'ai également beaucoup de mal à comprendre la signification de la pluie de grenouilles. J'ai pu lire que cet événement se voulait l'élément central du récit car c'est celui qui modifie la destinée des personnages grâce à la série de cause à effets qu'il entraîne, ce qui est totalement cohérent avec la thématique du hasard et des coïncidences développée dans le pré-générique et en ouverture de dernière partie. Néanmoins, je ne vois pas ce que cette pluie apporte au gamin surdoué, à Tom Cruise, son père ou l'infirmier.
Enfin la réalisation est assez agréable, bien que tous ces zooms tape à l'oeil et désagréables me semblent avoir été juste mit là pour le style, sans que cela ne sert le film.
A part ça pas grand chose de plus à dire. C'est un film techniquement très réussi mais qui ne m'a pas passionné.

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3ème film que je vois de Sydney Lumet, 3ème 9/10. Ce mec a décidément l'art de mettre en scène des scénarios fichtrement bien écrits en les réalisant avec sobriété et efficacité. Ce qui leur permet au passage de ne pas prendre une ride et de rester toujours impactant même 30, 40, 50 ou 60 ans après leurs sorties.
Aussi après avoir critiqué le système judiciaire et avant de s'attaquer au monde médiatique, le réalisateur s'intéresse au climat de guerre froide qui régnait alors sur les USA. Reprenant le même concept que Docteur Folamour, il choisit néanmoins de traiter le problème avec sérieux et réalisme alors que son confrère lorgnait dans l'humour satirique et décalé. En résulte un drame sous haute tension et haletant du début à la fin. Lumet a su retranscrire avec brio l'atmosphère particulière qui régnait sur le monde à cette époque et aborde cette situation critique sans aucun manichéisme. Il n'y a pas de méchants ou de gentils dans cette histoire. Juste des gens dépassés par le système qu'ils ont eux même mit en place et qui se rendent compte que ce sont bien leurs armes et non leurs adversaires le véritable danger de cette planète.

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Pourtant j'adore les found footages, je trouve que cette façon de tourner renforce le réalisme de la situation et me force donc à être naturellement en empathie avec les personnages et à être aussi apeuré qu'eux par ce qu'ils sont entrain de vivre. Mais encore faut-il en faire quelque chose de la caméra subjective. Ici, le réalisateur ne profite pas de son concept pour instaurer une ambiance ou développer une mise en scène originale, non. Il se sert juste du found footage pour donner de l'intérêt à son histoire ultra éculée et ses personnages fades au possible. Alors oui, le sentiment de réalisme est réussit (en même temps c'est pas compliqué de faire filmer quelqu'un avec un camescope, plus il cadre mal et bouge dans tous les sens, plus il parait crédible) et les SFX sont convaincants. Mais quand le scénar ou la réalisation ne suivent pas, ça devient juste chiant quoi.

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Je m'attendais à quelque chose de plus délirant et de beaucoup plus drôle. Au lieu de ça, on se retrouve devant un film extrêmement décousu nous contant une pléthore d'intrigues qui sont soit inintéressantes au possible, soit très mal exploitées. Alors certes on aborde en profondeur le cinéma des années 50 mais est obligé de le faire d'une manière aussi chiante ? En quoi c'est intéressant de voir une longue scène de 5min filmée à l'ancienne et caractéristique de cette époque bien kitsh ? Si encore c'était filmé de façon parodique, mais même pas. Et puis Ave César ne fait qu’effleurer ce qu'était le cinéma des années 50, mais seuls ceux qui connaissent déjà son histoire pourront vraiment le comprendre, le film ne vous apprendra rien de concret si vous êtes novice en la matière. Un exemple tout bête, le délire avec les communistes n'est compréhensible que si on sait qu'à l'époque régnait une chasse aux sorcières contre les communistes et qu'on accusait effectivement certains scénaristes de glisser des idées socialopes dans leurs scriptes. Quand à l'humour, si certains gags m'ont fait sourire, le gros du film est quand même bien bidesque.
Je suis très déçu au regard de la promo qui promettait beaucoup mieux et mettait en valeur d'excellents acteurs qui au final n'apparaissent que 2 minutes à l'écran montre en main. Ce que je trouve scandaleux !

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Le film se présente comme une semi-comédie, dans le sens où y'a un vrai drame qui nous ai narré mais avec des éléments ubesques tout du long pour contre balancer ça et rendre l'histoire moins quelconque, un peu comme dans les Tarantino type Reservoir Dogs. Je trouve que le réal gère bien les deux registres. C'est grave quand c'est sensé être grave et marrant quand c'est sensé être marrant. Alors oui, le long-métrage possède un certain nombre de défauts. Un début très chiant, beaucoup de longueurs, une romance forcée, du remplissage et certains dialogues souhaitant tellement marcher dans les pas de Tarantino que ça en devient risible. La VF, malgré le talent de ses comédiens est desservit par une synchronisation labiale calamiteuse et les sous-titres de la VOSTFR semblent avoir été rédigé par un bruxellois dyslexique bourré.
Mais à côté de ça, le film reste sympathique et offre plusieurs scènes assez jouissives. Le climix final est fort plaisant et le trio d'acteurs principaux sont géniaux.

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Dans sa volonté de fustiger les grandes institutions américaines Lumet s'attaque cette fois ci au système policier et à la corruption qui la ronge. Le scénario très bien écrit arrive sans problème à décrypter toute la crasse de ce système pourrie jusqu'à la moelle à travers le parcours d'un jeune flic intègre qui se bat contre vent et marré pour faire changer les choses. Dommage que le film soit un peu trop lent et plan-plan à mon goût.

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Pas la peine de chercher longtemps les raisons d'un tel succès aux césars l'an passé. Un mois après les attentats de Charlie Hebdo, les votants ont porté une nouveau regard sur ce film qui fustigeaient les principaux ennemis de la France. Aussi, de par son sujet il était déjà quasiment désigné d'office comme gagnant. Est ce pour autant tout à fait mérité ?
Eh bien contrairement à ce qu'on aurait pu craindre, Abderrahmane Sissako ne sombre nullement dans le pathos ou la diabolisation excessive de ses antagonistes pour nous délivrer son message. Il nous sert à l'inverse un film très en retenu, jouant la carte de l'humour pour dénoncer la stupidité, l'hypocrisie et les contradictions des djihadistes qui revendiquent agir au nom d’Allah, tout en traitant avec sérieux et gravité les atrocités commises par ces mêmes gens. Malheureusement, le film est si décousu, long, répétitif et plan-plan qu'il en devient chiant, ne décolle jamais et ne nous embraque pas émotionnellement comme il aurait été en mesure de le faire. Dommage.

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J'en attendais franchement quedal et j'ai même hésité à lancer Clochette et la fée pirate à la place. Or, le film est très bien écrit, beau, touchant et aborde avec poésie les thématiques liées au deuil, à la solitude et au sentiment d'abandon que nous connaissons tous. J'ai pas grand chose à en dire parce que c'est avant tout une expérience émotionnelle personnelle qui se ressent plus qu'elle ne s'analyse.

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