Films vus en 2018

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Ils ont tout gaspillé et rien ne reste de la belle idée de départ. Ces cons avaient même un livre tout entier sur lequel s'appuyer.
C'est décousu, on te montre tout et n'importe quoi mais pas grand chose n'a de conséquence - et comment ne pas se faire chier dans ces cas-là?
Et puis tout part en couilles sans raison valable, par la folie d'un mec à laquelle on ne donne pas assez de consistance.

C'est tellement elliptique que je me suis dit que ça devait être intelligent. J'ai bien cherché et je crois qu'il y a rien du tout derrière tout ça, ce qu'on a à nous dire des hiérarchies sociales et du capitalisme est très plat

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Ca partait très bien puis c'est un peu parti en couilles, choqué wola

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Un film gentil, comme on dit

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Le scénario est faiblement mené: tous les rebondissements consistent en des changements d'avis, parfois improbables et mal amenés (alors qu'on parle d'un biopic). Trop soudains en tout cas, et trop fréquents pour ne pas sembler arbitraires et pour rendre l'histoire intéressante.
Le film n'est pas sauvé non plus, je trouve, par ce qu'il a fait du personnage Churchill, à savoir un pitre. On en fait beaucoup avec sa théâtralité et en dépit de l'évolution que l'on essaie d'amener dans le jugement qu'on porte sur lui, je n'ai jamais eu l'impression d'avoir affaire à autre chose qu'à un dirigeant politique qui ne décide que par intuition. Pas de quoi suciter une fascination particulière...

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Juste un peu lourd à quelques rares moments (surtout au début)

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https://www.senscritique.com/film/La_Dolce_Vita/critique/15195120

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https://www.senscritique.com/film/Hostiles/critique/162705625

Le rythme est particulier, entre contemplation et fusillades, mais l'intensité est énorme de bout en bout. J'ai eu l'impression d'être bouffé par le film, plongé dedans. Christian Bale est un monstre.
Pour équilibrer un peu face à toutes les louanges que le film reçoit, je dirais quand même que je trouve l'évolution de Joe Blocker dans son rapport aux Indiens un peu abrupte, alors que le film introduisait lui-même un motif purement rationnel à leur bonne entente (puisqu'au départ, ils se mettent d'accord pour qu'il enlève les chaînes des Indiens qui peuvent les aider face aux Comanches). Autre déception: dans un film relativement peu bavard, c'est dommage que les dialogues percutent si peu. La fin du film est quand même très américaine, mais bon, le film entier raconte les USA

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Quelques fulgurances et pas mal de gêne

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Que dire d'un film qui embrasse toutes les tares qu'il déplore? Le propos est déjà assez peu singulier puisqu'il s'agit de mettre en scène la vacuité d'une vie de famille bourgeoise, où rien ne se passe, où le confort matériel a tué toute propension à l'aventure. Mais en filmant l'ennui, Haneke s'évertue à rester aussi ennuyeux qu'il le peut et il reste bien peu de consolations en tant que spectateur.

Une fois que j'en ai eu saisi la symbolique, j'ai su que j'avais tout vu du film. Et cette symbolique n'a rien de subtil. Tous les gestes sont machinaux et mécaniques et Haneke met toute son énergie à ne pas faire bouger sa caméra, qui filme fixement les scènes les moins stimulantes qui soient. Ensuite, il filmera la destruction par la famille de tout le monde qu'elle s'était construit, mais sans grand fracas. L'inertie demeure jusqu'au bout et on comprend bien que la famille est condamnée à l'ennui et à la solitude. Soit.

Filmer l'ennui sans tomber dedans, ce serait sûrement une prouesse, et Haneke échoue à l'accomplir. A force de refuser toute vie à ses personnages, il les tue aux yeux mêmes du spectateur. Seule la petite a un peu échappé à mon indifférence, et c'est parce qu'elle est la seule à se révolter un peu.
Tout se passe comme si Haneke savait parfaitement ce qu'il faisait, qu'il s'amusait beaucoup à emmerder son public. Mais ça me paraît bien vain et en tout cas, ça ne m'intéresse pas

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Pas le meilleur Dupieux, tout n'est pas vraiment marrant et l'absurde et la déconstruction du récit sont moins poussés que dans d'autres de ses films. Quand on a accepté que ce serait pas son chef d'oeuvre, on kiffe quand même, c'est pour ça

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Sans même connaître les conditions de tournage du film (petit budget, un Iphone pour seule caméra, temps de tournage très court), on devine facilement qu'on a affaire à un film mineur dans la filmographie de Soderbergh.
Dans sa partie thriller, la deuxième, c'est assez efficace, avec quelques scènes de tension réussies (comme celle de la confrontation entre le harceleur et la harcelée).
Mais c'est un peu gâché par le début du film et son titre, qui promettent de jouer à fond sur l'incertitude de l'état mental de Sawyer. Le doute n'a même pas tout à fait le temps de s'installer qu'on nous assure déjà qu'elle n'est pas folle. Je comprends pas du tout ce choix, c'est hyper bancal et c'est là que le film renonce à une plus grande ambition et devient un thriller sympa mais dispensable. Un autre problème pour moi, c'est la fadeur de la photographie. Même si j'imagine qu'elle est revendiquée, ça reste laid

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Mercé Eric Judor de tenir le film à bout de bras

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Je ne sais pas à quel degré prendre ce film alors j'ai choisi le plus accommodant pour moi en tant que spectateur. C'est rempli de personnages intéressants et marrants. Y en a pas beaucoup des comédies françaises capables de ça. Après, ceux qui reprochent au film de faire de la laideur et de l'immoralité un objet pop stylé me semblent assez pertinents. C'est peut-être une limite du film, et elle est pas mince. Mais je crois pas que Gavras ait autant d'ambitions qu'on lui en prête, et quand on se dit ça, on s'encombre moins de ce genre de reproches