Boredom of press
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C'est sympa, efficace, et prendre l'histoire du point de vue du Washington Post était pas forcément le choix de la facilité, a priori. On suit un peu le développement de l'enquête au sein de la rédaction - mais l'action se déroule finalement pas mal auprès de la propriétaire du journal, ce qui est intéressant, bien que pas toujours subtil et qu'on ait pas droit aux débats enflammés de Spotlight, qui en faisaient tout l'intérêt. Faire un film sur quelques journalistes qui s'attaquent à un Etat, ça autorisait Spielberg à tabasser un peu plus.
Dommage quand même que le propos soit si convenu. On a pas grand chose à nous dire, sinon que les journalistes doivent être libres et indépendants des puissances publiques comme privées. Qui n'est pas d'accord? Spielberg, sorte d'oligarque hollywoodien, qui se réveille après l'élection de Trump, s'inquiète tout à coup du sort des médias dans son pays. Ca ébranle pas grand chose et pas grand monde, et ça réduit donc la portée du film à celle d'un divertissement agréable, haletant et léger à la fois. Pourquoi pas
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Créée
le 5 févr. 2018
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