Films vus en 2019

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Etrange la mansuétude dont jouit ce film, au regard de tout ce en quoi il a mal vieilli - musique balourde et presque pénible parfois, zooms abrupts et un peu grossiers, effets spéciaux datés, creux de rythme au milieu du film, pendant son emprisonnement, usage purement plastique du personnage de Nova...
Ca reste un film plutôt attachant, parce que l'inversion des rôles est plaisante et que c'est fait avec une certaine légèreté. Mais je n'y ai pas vu une réflexion particulièrement poussée ou quoi que ce soit qui m'ait interrogé sur l'homme et la civilisation et je suis surpris de l'intelligence et de la philosophie qu'on prête au film. Peut-être aussi que ce genre de messages sur le rapport de l'homme à son environnement s'est largement diffusé depuis, et que ça avait donc davantage de poids en 1968

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J'assume même pas d'avoir vu ce film frère t'as cru j'allais en dire qq chose

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Inventif et beau parfois mais confus et un peu niais

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J'aime bien dans les films de Lanthimos ces personnages jamais à la hauteur des apparats dont ils s'habillent. Et c'est assez beau. Mais la fin manque de souffle

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Les mêmes défauts que dans Get Out. Jordan Peele insinue, voire impose, une teneur politique à ses films alors qu'ils ne disent strictement rien de la condition des Afro-américains. Mieux vaut même carrément s'empêcher de voir des métaphores là on où pourrait en imaginer tant elles seraient maladroites.
Ses films valent d'abord par les scénarios, vrais bons points de départ, et par la mise en scène. Le reste est ensuite très classique. Malgré le côté assez répétitif du film (ça pète peut-être trop fort trop vite pour tenir la distance ensuite) je me suis pris au jeu du thriller. Plaisir quand même un peu gâché le twist final franchement dispensable (soit j'ai manqué un truc, soit il est très incohérent)

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Jarmusch fait le beau. Il s'amuse à s'immiscer dans son oeuvre mais ça me semble difficile d'y consentir quand ça semble si gratuit, comme pour ajouter une dose de bizarrerie à son film. Cette bizarrerie se matérialise par une sorte d'apathie totale de la plupart des personnages, et l'apathie est contagieuse quand la totalité des dialogues tombent à plat. Les silences inutiles et les scènes les plus dispensables sont entrecoupées de tentatives d'humour à peu près toutes manquées.
Je sais pas quoi en retenir, je suis sûr de pas avoir aimé mais je suis pas sûr d'avoir complètement vu ce que Jarmusch avait tenté

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Bien sûr c'est marrant et ça me plaît comme n'importe quel film de Dupieux, mais c'est inutilement lent et surtout, c'est de l'absurde a minima. D'habitude avec Dupieux, l'univers entier se dérobe et perd son sens, le monde est absurde et les personnages gardent leur flegme. Là, c'est le personnage de Dujardin qui tient à lui seul la figure du fou, dans un monde rural à peu près normal et à peu près chiant. Ca enlève beaucoup de la singularité du cinéma de Dupieux, et ça réduit presque le film à son scénario assez basique et au statut de comédie sans grande prétention

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Les images sont certes belles, quoique je trouve les louanges un peu excessives. Le film met 45 minutes à installer ses personnages, qu'on découvre à peine parce que Malick tient trop à filmer ces champs avec ce ciel orange au coucher de soleil, et la nature en général. Les personnages et l'histoire en pâtissent un peu, avant que le récit ne se développe davantage. Même prévisible et un peu paresseux, le scénario trouve finalement le moyen d'exister, et tant mieux, parce que la beauté formelle du film ne me semble pas assez puissante pour combler ce manque.

Par ailleurs le film s'ouvre sur une dimension sociale et m'a même fait croire pendant quelques scènes qu'il s'agirait d'une sorte d'ode à la classe ouvrière. En fait il n'en est presque rien, et outre l'opposition entre ville et campagne que Malick expose, comme une métaphore d'une ascension sociale impossible, le thème est globalement assez absent du film (je retiens quand même la belle scène du repas à 4 en plein champ). Je ne sais pas s'il fallait forcément insister sur cet aspect mais je crois qu'on reste dans un entre-deux un peu étrange sur ce point-là.

J'ai aussi un peu de mal avec le choix de cette voix off et de cette narratrice, qui ajoute un peu artificiellement de la naïveté au récit, et peut-être même une forme de niaiserie assez inutile - et à laquelle le film échappe assez bien en dehors de ça

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Cette scène initiale, dans une soirée où le couple ne connaît personne et finit par se séparer pour voir chacun frôler l'adultère, semblait introduire un film où l’ambiguïté du sentiment amoureux et le rapport à l'exclusivité malmèneraient ce couple. Le mari découvre pour la première fois ce qu'est la jalousie, justement au détour d'une crise de jalousie de la femme, et s'en ira voir un peu partout en ville les opportunités d'infidélité qui lui sont offertes - à partir de là, Nicole Kidman se fait étonnamment rare à l'écran - jusqu'à tomber sur cette soirée masquée, après une heure de film, qui va devenir l'intrigue principale.

A partir de là, je n'ai plus compris comment Kubrick comptait lier ces deux récits qu'il venait de superposer, celle d'un mariage en perte de repères et celle d'une espèce de secte où la débauche et la perversité semblent être la loi. Le couple ne va presque plus chercher à répondre à ses désirs d'ailleurs et le mari va prendre toute la place, obnubilé par la soirée dont il a été le témoin. Le revirement brutal du scénario paraît assez gratuit mais Kubrick sait raconter une histoire, et j'ai suivi avec appétit les recherches du mari.

Mais Kubrick ne donne aucune réponse à l'intrigue qu'il a ouverte et à laquelle il a consacré une grosse moitié de son film. Le discours final de l'épouse ressemble à une tentative d'assemblage des deux faces du film, mais c'est fait avec assez de maladresse pour rendre cette fin particulièrement insipide et, par ailleurs, assez incompréhensible. Que veut-on nous dire, sinon que la tentation extraconjugale ne mérite pas qu'on y succombe et regorge de terreurs... Est-ce seulement l'éloge du foyer, de la sécurité, de la sédentarité? Au-delà du fait que ce propos me paraît bêtement conservateur, c'est aussi une réflexion très faible. J'imagine que j'ai mal compris, qu'il y a autre chose à interpréter, parce que c'est Kubrick, mais après un peu de réflexion et un peu de lecture, cette incompréhension subsiste. Que cherche-t-on à nous dire de la femme et de l'homme et pourquoi l'épouse, qui a instillé le doute la première, disparaît-elle presque entièrement du film jusqu'à la conclusion qu'elle se charge ensuite de déclamer? Elle ouvre et elle referme le sujet, et entre temps, c'est le mari qui se débat dans des aventures absurdes et hors sujet...
Par ailleurs je suis moyennement convaincu par les prestations de Kidman et Cruise, pas aidés non plus par des dialogues très écrits et difficiles à réciter avec

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J'arrive pas à passer outre la niaiserie du film, qui est par ailleurs pas aidé par l'incroyable prévisibilité de son scénario, ni par les petites intrigues secondaires pas approfondies malgré les 2h15 du film et qui paraissent du coup un peu gratuites (cf la surdité croissante de Jackson Maine, idée pas exploitée et déjà pas très subtile au départ), ni par l'absence d'analyse sérieuse du star system - qui est pourtant le coeur de cette histoire

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Tout est poésie, et tout ce qui prend des allures de légèreté devient tragique quelque part dans le récit. Les disputes et les effusions se succèdent avec fracas et en même temps, la scène suivante semble dire que les liens qui unissent les personnages ne rompront pas (en témoigne la scène du mariage et celle qui la précède). Même si la seconde partie du film est quand même moins fidèle à ce constat, puisque Perhan est arraché de son insouciance et de sa communauté rom par la misère et toutes les privations qu'elle suppose

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https://www.senscritique.com/film/The_Revenant/critique/86574136

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Si touchante soit cette infirmière, maltraitée par des médecins qui la méprisent alors qu'elle est la seule à se soucier du sort de cet ivrogne, je me suis quand même pas mal ennuyé, comme ça m'arrive souvent devant ces films qui montrent tout. Quand il n'y a ni scénario, ni rythme, ni abondance de richesse en termes de réalisation ou dans le propos... Ba on se fait chier. J'aurais voulu aimer davantage ce film mais c'était chiant et c'est un gros défaut

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https://www.senscritique.com/film/M_le_maudit/critique/20737413