Gaming 2022
Probablement moins de temps à consacré au JV cette année, mais c'est pas grave, c'est la vie.
Dans les jeux que je ferai sûr de sûr : Elden Ring forcément, et Baldur's Gate 2, mais aussi Wrath aeon of ruins et Little Devil Inside, si vous daignez sortir un jour.
Silksong je le ...
9 jeux vidéo
créée il y a presque 3 ans · modifiée il y a 4 joursThe Void (2009)
Sortie : 23 octobre 2009. Aventure
Jeu sur PC
-Alive- a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
J’avais très envie depuis longtemps de découvrir un jeu du studio Ice Pick Lodge. Et voilà c’est fait. Et quelle expérience ! Bon dieu, quelle putain d’expérience ! Il est clair que The Void va marquer ma vie de joueur. Ce n’est pas seulement un bon jeu, c’est un jeu hors-norme, développant une vision toute particulière du medium. Disons-le, une vision “d’auteur” qui, fatalement, ne trouvera pas écho chez tous les joueurs, tellement elle est radicale. Pour moi, l'enthousiasme que j’en tire est comparable à la découverte de mon premier Souls, de mon premier Zelda ou de mon premier immersive sim. Ce sentiment exaltant qu’on a lorsqu’on rencontre pour la première fois un game design singulier, dont on sait qu’il signe l’identité d’un studio, et surtout qu’il porte une vision forte. Alors, je ne vais pas tenter de réexpliquer le concept du jeu, c’est beaucoup trop dur. Fiez-vous aux critiques présentes sur le site pour ça. Vous y comprendrez qu’on incarne une âme perdue entre la vie et la mort, coincé dans le Void, qu’on y ramasse des couleurs pour vivre, qu’on nourrit et libère des Soeurs, et qu’on s’y soumet à des Frères…mais merde ! me revoilà déjà reparti dans l’explication fastidieuse ! Retenez au moins ceci : c’est d’abord un jeu très cohérent. Je veux dire, les mécaniques de jeu sont un rouage où chaque élément se répond. Absolument tous les éléments ! Même ceux qu’on ne soupçonnait pas ! Mais plus que cela encore, l’extrême difficulté du jeu, ce qu’elle nous amène à faire, ce qu’elle oblige à changer dans notre manière de jouer est cohérente vis-à-vis de l’univers. Une cohérence ludo-narrative, mais de l’extrême, un peu comparable à ce qu’on trouvera chez From Soft par exemple lorsque Miyazaki veut forcer à vous dépasser dans l’adversité. Ice Pick Lodge pense la difficulté d’une autre manière. Ils veulent nous apprendre à reculer pour mieux avancer. The Void est un jeu de l’itération. Deux pas en avant, un pas un arrière. C’est aussi un jeu qui fait du temps, de l’écoulement du temps, un double levier: à la fois une injonction et une arme. C’est très très fort, et pour expliquer comment ça fonctionne, et quel comportement ça créé chez le joueur, il faudrait décortiquer le gameplay. Petite précision : il existerait un patch pour rendre le jeu plus facile en donnant la possibilité de sauvegarder quand on veut. Ce qui doit niquer l’expérience. Dans The Void, il y a une save par cycle, et cette save non-libre fait partie de l’expérience.
Castle of Illusion starring Mickey Mouse (2013)
Sortie : 4 septembre 2013. Plateforme, Aventure
Jeu sur PlayStation 3, Android, Mac, PC, iPhone, iPad, Xbox 360
-Alive- a mis 7/10.
Annotation :
J’avais démarré ça en parallèle de The Void, histoire de sortir la tête de l’eau. Grosse reco de mon pote Mickael. Et ce qui est con c’est que j’ai plus ragé sur ce jeu que sur The Void, non pas qu’il soit dur, juste que je suis vite impatient avec ce genre de plateforme. Quand je refais 10 fois la même séquence parce que je me précipite trop, saute n’importe comment, jauge mal un obstacle, ça a tendance à me saouler. Ce remake a un peu la même vibe que Rayman Origins et Legends : du rythme, beaucoup de rythme, des niveaux très inventifs qui balancent des tas d’idées visuelles à la seconde. On n’a pas le temps de s’ennuyer quoi.
Après ça reste trop anecdotique dans son gameplay et trop court (4h) pour devenir un jeu important à mes yeux. Disons que ça a fait le taff, ça m’a occupé et ça a été plaisant. Mais j’attends quand même plus d’un plateformer aujourd’hui pour me marquer durablement.
Primal Light (2020)
Sortie : 9 juillet 2020. Action, Plateforme
Jeu sur PC, Mac, Linux, Nintendo Switch
-Alive- a mis 8/10.
Annotation :
Primal Light c’est la petite merdouille steam que je voulais me lancer en parallèle d’Elden Ring et qui s’est en fait révéler être meilleure que ce que j’imaginais. Un action platformer dans lequel on enchaîne les niveaux avec un boss au bout. On récupère des pièces pour acheter des vies, on save à des checkpoint, et si on perd toutes nos vies on recommence le niveau depuis le début. Au sein des niveaux, on récupérera des mouvements supplémentaires et des charmes à la hollow knight à coupler selon nos préférences de combats (anecdote : c’est linkroi qui m’a expliqué leur existence, j’étais passé à côté). Alors attention hein, c’est très TRÈS classique. La concurrence est rude et à côté de certains plateformer Primal Light doit paraître vraiment trop sage, mais peu m’importe. Sa difficulté me sied parfaitement. Mes camarades Voradors et Linkroi, exercés à ce type de jeu, l’ont plié en 2h. J’ai honte, car moi j’ai mis ….(accrochez-vous)....…17h !
Ouep, quasiment 8 fois plus de temps que mes amis ah ah. Primal Light m’a opposé une sacré résistance, mais une résistance toujours grisante (oui même le soir où j’ai abandonné et désinstallé le jeu). Je ne lui en ai jamais voulu, c’est toujours moi et mes piètres capacités qui étaient responsables de ma colère. J’ai donc failli lâcher le jeu, mais je l’ai réinstallé le lendemain et j’ai pu le terminer. Voilà alors la leçon que j’en tire : ne jamais baisser les bras, mais simplement avoir le bon état d’esprit face à l’adversité.
Elden Ring (2022)
Sortie : 25 février 2022. Action, RPG
Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, PC
-Alive- a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Je sais désormais qu’à l’avenir j’entretiendrai un rapport étrange avec Elden Ring. Sa D.A, sa richesse de build et d’outils, les plaines de Nécrolimbes, tout cela me donnera envie d’y revenir c’est certain. Et puis d’un côté, ses boss que je n’aime pas tellement, la dilution de son rythme, sa longueur, ses bouts d’aventure éparpillés dans un monde trop vaste, tout cela fera que j’aurai moins envie de le relancer. C’est comme ça, moi les jeux trop vastes j’ai pas envie de les refaire d’aussitôt.
Portal (2007)
Sortie : 10 octobre 2007. Réflexion, Plateforme, FPS
Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 3, Xbox 360, Xbox One, Nintendo Switch
-Alive- a mis 7/10.
Annotation :
Et une lacune rattrapée, une ! Portal faisait partie de mes vieilles envies qui m’ont poussé à acheter un PC. J’ai un souvenir très fort de Portal 2 découvert sur xbox 360 et largement joué en coop avec mon frère. Et découvrir Portal 1 aujourd’hui, en 2022, forcément ça ne fait plus la surprise. D’où mon 7/10. Aussi parce que le jeu est très court et qu’il ose moins de choses, mais va plus vite à l’essentiel. À la fois sa limite et sa force. Portal est court et efficace. Aujourd’hui encore on mesure la révolution qu’il a été lorsqu’on voit des jeux comme Antichamber, Superliminal ou Maquette. Il est le grand père de tous ces jeux de réflexion à concepts physique/spatial.
Death's Door (2021)
Sortie : 20 juillet 2021. Action-Aventure
Jeu sur PC, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch, Android, iPhone, iPad, iPod
-Alive- a mis 5/10.
Annotation :
Je ne peux pas dire que Death's Door soit un mauvais jeu. Il a pour lui une excellente réalisation, de très bonnes musiques et ce qu'il fait, il le fait bien. Mais le problème c'est qu'il en fait très peu. C'est une sorte de zelda dans lequel on aurait conservé que deux choses : les combats d'ennemis et les boss. Tout le reste, c'est à dire, les puzzles, l'exploration en monde semi ouvert, les quêtes annexes, n'existe pas. Ou alors de manière furtive. Ma déception vient de là. Dans Death's Door, on va traverser des zones et des donjons, et il n'y aura jamais, ABSOLUMENT JAMAIS de variété. C'est TOUT LE TEMPS des combats en arêne, par vagues successives d'ennemis. Le jeu ne repose que là-dessus. Alors certes, ces combats sont plaisants (le gameplay est étudié pour), et les boss le sont aussi. Mais pour moi ça ne suffit pas. Il y a bien quelques embryons d'enigmes dans certaines salles, mais si peu ! Et tellement simples que c'en est ridicule, et qu'on sent qu'elles sont là juste pour cocher la case puzzle. On gagne des compétences (boule de feu, grappin) qui appeleraient des situations de gameplay varié, mais jamais on ne dépasse l'enigme basique. C'est donc un jeu relativement feignant, et qui devient très vite répétitif. Passé les 3 premières heures, il n'a déjà plus d'idée, sinon nous ajouter des ennemis dans les combats. Et on va traverser ainsi les donjons sans aucune surprise, en mode automatique. Voilà mon avis. M'est avis que le jeu aurait gagné à être un boss rush, comme le premier jeu du studio (Titan Souls) car on sent vraiment que faire des donjons, c'est pas le fort du studio. Et j'avoue que je ne comprends pas pourquoi les gens ont tant aimé. Dans le même genre, j'ai préféré le jeu Retro Machina. Lui aussi proposait essentiellement du combat en arêne, mais au moins il distillait des vrais puzzles, avait un level design également moins assisté.
Valheim
Sortie : 2 février 2021 (Suède) (Accès anticipé). Aventure, Bac à sable, Survie
Jeu sur PC, Linux, Xbox One, Xbox Series X/S
-Alive- a mis 8/10.
Annotation :
Valheim aura été mon jeu de l’année (désolé pour toi Elden Ring) et je compte encore trainer dessus, au moins jusqu’à atteindre l’objectif principal. En réalité je l’avais démarré l’année dernière, et je l’avais lâché après des heures frustrantes à chercher un boss, à tâtonner dans son monde procédural, et à perdre mon stuff. Qu’est-ce qui s’est passé entre temps pour je me mette soudainement à aimer le jeu ? Rien. J’y ai juste repensé en me disant que cette frustration était bien bête, qu’après tout, cette difficulté punitive était propre à ce type de jeu, très proche de celle de Minecraft par exemple. Et j’ai décidé de relancer une nouvelle partie, qui n’a pas été sans embûches, mais au moins, cette fois, je savais à quoi m’attendre. À l’heure où j’écris ces lignes, j’ai 99h de jeu. Et je les avalées sans voir le temps passer.
Résultat : Valheim aura réussi à m’empoissonner. Je suis devenu addicte. Une drogue faite des ingrédients habituels : du craft, de la construction, de la survie, mais portés ici par un monde procédural plein de charme. Ce qui fait la force de Valheim au-delà de ses mécaniques qu’on connait tous, et même au-delà de ses défauts (car il en a), c’est ce gout de l’aventure qu’il parvient à insuffler. Dans Valheim, construire un simple bateau et prendre la mer est plus grisant que dans tous les jeux que j’ai connus. Plus grisant même que dans Wind Waker. Dans son genre, Valheim est un jeu solide, qui peut fièrement trôner parmi les meilleurs représentants. Assis à la droite de Minecraft, il en offre une variante. Moins complet que son grand frère quant à la création, il est en revanche plus porté sur l’aventure : les biomes, les ennemis, les monstruosités qu’on rencontre, les boss, les armes. Tout l’aspect guerrier et exploration est vraiment ultra plaisant, et nous entraine alors à avaler les heures de craft/farming sans sourciller.
Bien sûr, la source va finir par se tarir, je le sais d’avance. Une fois que j’aurai tué tous les boss et construit une super baraque, je n’aurai plus rien à y faire. Mais j’aurai quand même passé de super moments sur le jeu. Ne me restera plus qu’à tester le multijoueur (car oui, Valheim aura été pour moi une pure aventure de survie en solitaire).
King's Field (1997)
King's Field II
Sortie : 10 mars 1997 (France). Action, RPG, Aventure
Jeu sur PlayStation, PlayStation 3, PSP, PS Vita
-Alive- a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Hell Pie (2022)
Sortie : 21 juillet 2022. Action-Aventure, Plateforme
Jeu sur PC, Nintendo Switch
-Alive- a mis 5/10.
Annotation :
Je conçois que ma note soit un peu sévère, mais elle reflète mon sentiment sur le jeu. Une petite déception pour moi, parce que le jeu n’est jamais parvenu à me donner le minimum que je puisse attendre d’un platformer 3D, le minimum c’est-à-dire de l’amusement. En fait Hell Pie a de belles qualités. J’aime ses environnements ouverts, j’aime leur palette graphique, leurs détails humoristiques à chaque recoin. Je trouve que les designs des nouveaux offrent un début de potentiel intéressant en choisissant des environnements assez vastes, parfois verticaux, dans lesquels on se plait à circuler….et puis c’est tout. Ça s’arrête là : dans Hell Pie, on se plait à circuler, à ramasser les collectibles disposés ici et là, et c’est à peu près tout ce qu’on fera. Parce que, bon dieu de bon dieu ! où sont les défis ? où sont les mini jeux ? où sont les passages dangereux ? où est le challenge ? Bon j’exagère un peu. Il y a bien des sous-niveaux cachés dans chaque niveau, qui se présentent souvent sous forme de parcours – pas toujours toutefois. Et pour être franc, je les ai traversés comme je me curerais le nez, c’est-à-dire sans une once d’émotion. Je crois que j’ai commencé seulement à m’amuser vers ceux de la fin : le sous-niveau de la jungle, où l’on saute sur des plateformes frappées par la foudre. Et la porte du paradis qui présente des passages un peu plus corsés. Le reste, c’était assez ennuyeux. Du coup dans Hell Pie j’ai n’ai cessé d’attendre que le jeu commence sérieusement, toujours en quête d’un bon défi à me mettre sous la dent, et le jeu n’avait jamais grand-chose à m’offrir. Par exemple le passage hommage à Scarface, où on shoot des ennemis en mode TPS, j’ai trouvé ça d’une faiblesse extrême. Au fond, c’est peut-être ça pour moi le problème d’Hell Pie. Tout le monde dit que le gameplay est bon. Moi je trouve au contraire qu’il est assez mauvais, trop simple, trop en mode : « voilà les gars, on vous a fait un bel environnement ouvert, on fera pas plus hein ». Je préfère largement recommander des jeux comme Hat in Time ou Snake Pass, voire même Yooka Laylee qui, malgré ses niveaux trop-grands trop-vides a des défis à proposer lui au moins. Hell Pie m’a laissé un gros gôut d’inachevé, un gout de fainéantise des devs et de manque d’idées qui fait que je n’ai même pas eu envie de chercher tous les collectibles (il me restait 4 ingrédients à trouver).