Guy Ritchie

Annotation :

J'ai jamais débordé d'enthousiasme pour ce film, bien que j'en reconnaisse la qualité.
Je sais pas si c'est ce Sépia dégueulasse ou le fait qu'aucun passage ne m'a jamais vraiment percuté, mais j'arrive pas vraiment à m'y sentir connecté.

Après c'est trop bien écrit et trop bien rythmé pour être ignoré, donc bon.

Annotation :

Fait chier je sais pas si c'est une histoire d'humeur, mais j'ai moins kiffé que ce que j'ai globalement toujours kiffé.
J'ai même un doute si le premier film est pas meilleur... bon je vais me rassurer en disant que ça reste culte, et je file vite faire autre chose...

Brad Pitt est assez énorme quand même, c'est sans aucun doute sa présence et sa prestation qui ont statué l'oeuvre.

Annotation :

La perspective qu'un projet sujet à exciter Pasolini se retrouve entre les mains de Guy Ritchie ne me dérange pas plus que ça, mais que personne de mon entourage n'ai pris la peine d'y jeter un oeil pour m'empêcher de perdre du temps, me vexe.

Curieux devant autant d'acharnement, je me suis quand même retrouvé à douter durant la première partie du film, très moyenne, mais jamais foncièrement désagréable.
Un fois arrivé sur l'ile, la catastrophe annoncé commence à prendre de l'ampleur, la vilaine impression d'être en train de regarder "Sous le soleil" commence à gratter, le seul truc intéressant du concept (dominé/dominant) est exploité à environ 1% de son potentiel, et le final est tellement embarrassant qu'il explique à lui seul la fougue artistique de Revolver.

Piteux machin quand même...

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Revolver est à mon sens une oeuvre très importante dans la filmo du mec.
Après le sous-pensé film avec Madonna et ses critiques blessantes, bien que justifiées, fallait forcément rebondir avec quelque chose de sur-réfléchi et sur-stylisé pour remettre les compteurs à zéro et faire comprendre qu'on pouvait toujours compter sur lui.
Parce-que comprenez bien, quand tu as beaucoup de personnalité et que tu te foires, tu peux pas revenir en baissant la tête et en faisant le mec effacé, ça n'a aucun sens.

Ce que je comprends moins, c'est le désintérêt qui en a suivi.
Sorti du contexte alambiqué du scénario, qui personnellement ne m'intéresse pas plus que ça, quand je cumule la scène avec Lord John sous Vivaldi cocaïné, celle du restaurant sous Beethoven et celle de l'ascenseur, qui me donnent l'impression de faire partie des choses les plus belles que j'ai vu de ma vie (permis énormément de choses hein), j'ai vraiment du mal à comprendre le manque de percussion que cela a généré.

Y a t-il un film ou Statham est aussi bien mis en valeur ?
Y a t-il beaucoup de films ou Liotta est aussi bien mis en valeur ?
Non je comprends pas.

Alors oui les artifices peuvent paraitre un peu pédants, oui le type exit son générique de fin pour nous laisser naviguer sur du Satie comme si c'était un petit malin, mais je vois pas pourquoi faudrait applaudir quand REFN le fait, et pas là.

10 ans plus tard ça aurait eu un impact totalement différent, mais bon, encore une fois fallait revenir dans la partie, et dans ce sens, c'est parfaitement réussi.

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RockNRolla n'apporte pas grand chose à la filmo de Ritchie, ni aux films de gangsters, ni à rien du tout d'ailleurs.
On sent toujours la maitrise d'un cinéaste qui semble bien s'amuser, mais le film peine réellement à produire un contenu qui donne envi de s'y intéresser.
Bref, pas grand chose de vivifiant la dedans hormis peut-être Toby Kebbell.

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J'avais dû voir le film de travers à l'époque car hormis une impression légèrement divertissante, rien n'en ressortais de particulier, du fait de mon désintérêt naturel pour le personnage en question.

En mettant un peu ça de côté et en m'insérant dans l'engrenage, j'ai quand même été bluffé par tout ce que le film comporte, la bonne humeur de la mise en scène, les dialogues, Downey Jr impeccable, la musique qui s'imbrique parfaitement, et un rythme à faire rougir tout ceux qui ont un peu les joues pâles.

Bref, y a quelques matières à chipoter quand même mais là tout de suite, j'ai pas envi.

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Passé l'effet de surprise du premier film, cette fois-ci la sympathie de Robert Downey Jr et la mise en scène de Ritchie n'ont pas réussi a me faire m'intéresser a tout ce qu'il pouvait bien se passer dans cette farfelue histoire bourrée d'interminables dialogues.
Je comprends bien en revanche que tout cela puisse plaire.

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Les films d'espions se suivent, ne se ressemblent presque pas, mais en résulte au final une seule et même variable me concernant, je n'y suis tout simplement pas réceptif.

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J'ai kiffé.
L'univers Dark Fantasy me parle énormément, la magie noire, les monstres chelou, et la personnalité artistique du Ritchie aussi.
Autant pour Sherlock Holmes ou U.N.C.L.E, je restais de marbre devant son audace, autant là, putain je décolle à mort.
Son interprétation est réussi car inventives en rapport à tout ce qui se fait sur le marché, l'intro est géniale, la musique, ses ralentis, puis sa dynamique habituelle enchaine ; du rythme, des dialogues excellents, une forme d'absurdité finaude qui me fait bien sourire, des acteurs qui semblent avoir compris le délire, et des effets de style toujours sur la corde d'une forme de narcissisme, mais qui tiennent bien équilibre au sein de la prestance du contenu.
Je comprends évidemment qu'on ne puisse pas accrocher, mais l'académisme m'emmerde, j'ai l'impression que tous les films a grands spectacles se ressemblent, et 20 ans plus tard Guy Ritchie nous fou encore un gros fuck dans notre face, et bon sang j'aime ça!

PS: Si mon avis va à l'encontre de se que vous avez pensé du film, regardez le King Arthur d'Antoine Fuqua, et après on en reparlera.

Annotation :

Si Jafar est un des choix de casting les plus embarrassant qu'il m'ai été donné de constater, faut bien avouer aussi que ce nouveau projet disney sent le poisson pané.
Je m'étais mis en condition pour voir ça, j'étais même enthousiaste, mais j'ai finalement préféré aller dormir au bout d'une heure afin de pouvoir supporter la fin le lendemain.

Guy Ritchie avait besoin d'argent?

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Ça va sur-parler et sur-twister, évidemment, mais ça m'intéresse de savoir comment Ritchie va faire tourner la mayonnaise, car moi j'aime bien le mec.

Le film ne révolutionne rien du tout, pas le but non plus, mais oui on a un peu l'impression d'avoir déjà tout vu, mais pas trop quand même.
Moins fougueux pour gagner en justesse, je prends, ça me semble encore plus pointu, moins racoleur, je constate aussi souvent ça sur la grosseur de la police d'écriture du générique de fin, et ici elle en dit beaucoup à mon sens.

McConaughey est un peu sous-utilisé, mais sa prestance suffit, la présence de Colin Farrell est un vrai plus indéniable, et au final, j'ai quand même été vachement divertit.

Aller je sur-note.

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Y a 3 types du Statham de quartier, celui dont tu vas jamais entendre parler, celui que tu vas jamais regarder, et celui qui va te permettre de dire à tes collègues de travail le lendemain, toi le mec qui regarde le nom du concepteur en bas de l'affiche : "tiens les gars hier soir j'ai vu un Statham", et t'es un peu content parce que ça t'arrive pas souvent.

Toff Guy oblige, voix roques, gueules fermées, torsion de la corde du bas, celle qui assombrie la situation, ça me va très bien du moment que y a contrôle.
L'autre la joue intelligent, inutile d'être survolté, inutile d'être malin, on écrit propre, pssshit, hop c'est décapsulé, j'ai faim, j'ai soif, j'ai faim, plan serré bras tendu pistolet en main, précision de l'espace, un peu, jamais trop, ça fonctionne merci beaucoup.

On passe à gauche, on passe à droite, j'aime voir des organisations criminelles de l'entre-démon, pas un asticot dans la poubelle, pas une paluche sur le veston, extrêmement solide quand ça mitraille, travail sonore complémentaire, tu comprends pas vraiment pourquoi le film existe mais t'es relativement satisfait d'en avoir snifé un carré.

Volontiers que j'y reviendrai ultérieurement tiens.

Annotation :

Ritchie c'est mon chouchou du soir moyen ou j'ai juste envi que le temps passe, on a l'impression que le mec peut écrire un film toutes les 2 semaines tant ça semble facile pour lui d'étaler son identité, c'est fluide, c'est divertissant, c'est pas vraiment raffiné mais honnêtement je m'en fou royalement.
Casting de copains, films de vacances, rythme tout en maitrise, rien ne reste en tête mais j'ai pas vu le temps passer et je suis réceptif au style, donc bon...

Annotation :

Vrai confort du vendredi soir par excellence de mon côté, détente qualitative tout en décompression soutenue de fin de semaine de travail, une tonalité musicale aux influences celtes un poil abusive mais vraiment agréable à l'écoute de ma sensibilité, et c'est quasiment bon.
La narration est un peu rapide quand même, passer de "on arrive pas à s'en sortir en courant", à "j'arrive à m'en sortir seul en tirant une charrette" est compliqué à comprendre, et la deuxième heure est vraiment moins agréable à suivre.
Je suis un peu dérouté également car si Gyllenhaal était un de mes acteurs fétiches y a quelques années, il me dérange un peu maintenant, trop propre sur lui, manque de sincérité dans son jeu, tendance à vouloir tirer vers l'intense, je l'ai même trouvé un peu ridicule dans sa tenue arabique avec sa barbe impeccable et ses yeux turquoises.
Bref, c'est pas du tout grand film mais c'est très bien passé pour moi.