Hideko : fille, épouse et mère

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Sorti en 1941

"Petit film plein de peps et sans prétention, gentille comédie évoquant le sort des masses laborieuses, sujet favori du cinéaste, avec une jeune Hideko de 17 ans qui a déjà 76 films à son actif."

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1950

Jusqu'à présent je n'avais vu Hideko Takamine que dans les films de Naruse où elle apparaissait toujours comme une jeune femme déterminée et volontaire mais lumineuse et douce, pour la première fois je la découvre en véritable petite peste, rôle assez inhabituel où elle surprend mais ne déchoit pas.

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1951

"Cette comédie légère d'une durée de 83 minutes est le premier film japonais tourné en couleurs. Il met en exergue dans des paysages et des costumes choisis, l'émancipation féminine au travers du pittoresque personnage de Carmen."

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1952

Aux hommes la violence, la bêtise, la boisson, aucun n'est épargné dans la famille et les femmes soumises à la tradition se laissent couler elles aussi.
Mais la plus jeune est aussi la plus vraie la plus pure la plus combative: elle résiste et rompt avec cette famille qu'elle n'a pas voulue.

Elle, c'est Hideko Takamine qui illumine le film de sa présence à la fois ferme et douce, trouvant le bonheur ailleurs, dans un monde qu'elle s'est choisi et créé.

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"Filmé dans un style discret mais ne s’interdisant pas de belles élégances, Les quatre cheminées est un film tourné vers l’avenir, mais sans optimisme béat, pris entre l’ombre d’une usine terrassante de modernité et d’un nourrisson insupportablement attachant, avec la belle présence de Hideko Takamine."

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1954

Film émouvant, superbe mélodrame, départs et retrouvailles rythmés par la chanson du gros corbeau avec ses petits, et à la fin nous avons tous en nous quelque chose de " Madame grosses larmes", dernier surnom donné à Hisako par ses nouveaux élèves, enfants des 24 prunelles.

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"Des étudiantes d'un pensionnat pour jeunes filles se révoltent contre les doctrines conservatrices de leur école.
L'une d'elles, incarnée par Hideko Takamine, finira de façon tragique."

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1960

"Chez Kinoshita, il y a cette obsession de la nouveauté, du petit plus qui éveille la curiosité du spectateur. La rivière Fuefuki a ainsi comme caractéristique d’être un film en noir et blanc colorisé. Cette technique se manifeste de deux façons : des plans teintés, à la manière d’un film muet, et des plans colorisés partiellement, où des taches de couleurs semblent directement peintes sur la pellicule. Cette colorisation se voulait originale voire poétique, elle ne m'a pas vraiment séduite."

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1961

"1932, aux alentours du volcan Aso, Sadako aime Takashi mais ce dernier part au combat, laissant Sadako à Heibei, fils boiteux d'un riche propriétaire terrien qui la prend de force. Forcés à l'union, ce couple construit une famille sur un tapis de haine. Leur fils aîné, né du viol, n'obéit pas et violente ses camarades. Lycéen tourmenté, il préfère disparaître…"

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Ce n'est pas tant l'histoire qui fait la beauté de ce cinéma, que l'observation fine de ces êtres du quotidien, de ces relations homme femme, où la femme donne et l'homme reçoit, où la femme rêve tandis que l'homme se moque et ironise, trompe et séduit au gré de ses envies.

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1956

Portrait tout en nuances de la fille, Hideko Takamine lumineuse, qui ne veut pas suivre la voie de sa mère et se cherche désespérément un emploi.
On retrouve le thème du Japon tiraillé entre une tradition qui se meurt et une ére nouvelle qui s'annonce.

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"Hideko Takamine est une nouvelle fois absolument royale dans ce rôle de femme qui a toutes les raisons en main de quitter son mari un peu benêt, pour s'enfuir au bras d'un Toshirô Mifune charmé (à peine reconnu malgré sa voix de baryton : il avait dû se perdre dans les couloirs du studio pour atterrir dans un film de Naruse!...) sans qu'on y trouve à redire mais qui finit par tenir bon le cap : par droiture d'esprit, par générosité, par... amour, oui, il y a sûrement un petit patchwork de tout ça, les femmes étant, chez Naruse, toujours celles qui finissent, de toute façon, par mener la barque."

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"Hideko Takamine trouve encore une partition de choix dans ce rôle de femme boudeuse, violente parfois, mais terriblement pugnace. Pas facile de faire son trou dans ce monde d'hommes, qui peuvent se permettre des écarts de conduite, quand une femme en est réduite à trimer ou à passer pour une prostituée à la moindre occasion.
Hideko n'a pas un caractère de Flamby, ne peut s'empêcher de répondre du tac au tac dès lors qu'elle se sent attaquée, ce qui a forcément des incidences ennuyeuses dans ce monde où une femme se doit de ne pas hausser la voix. On pense dans un premier temps assister à sa chute irrémédiable, mais celle-ci trouve toujours le moyen de rebondir. Même si ses déceptions amoureuses et conjugales se multiplient, elle espère
toujours trouver le bon parti pour pouvoir mener sa barque dans ce monde de mâles."

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"Matsugoro est un pauvre conducteur de pousse-pouse. Sa vivacité d'esprit et son tempérament optimiste en font une personne appréciée des habitants de sa ville. Un jour, Matsu se porte au secours d'un garçon blessé, Toshio.

Les parents, Kotaro et Yoshioko, louent ses services pour transporter le garçon chez le médecin et le ramener. Matsu se prend d'affection pour cette famille. Quand le père de Toshio meurt, Matsu devient comme un père de remplacement pour le garçon, qu'il contribue à élever. Il tombe secrètement amoureux de Yoshioko, mais est conscient qu'il y a un fossé de classe entre eux. Matsu pense qu'il ne sera jamais qu'un conducteur de pousse-pousse pour elle et son fils."

Superbe interprétation du couple Takamine/ Mifune

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"Hideko Takamine parvient à faire de la bru Kazuko une étonnante figure de l’ombre, obstinément sur la réserve mais observatrice aux aguets qui se révèle moins passive qu’elle ne le fait paraître."

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"Une fois de plus, l’actrice Hideko Takamine parvient à allier puissance et délicatesse dans son jeu, avec une douceur qui convient si bien à la façon de filmer de Naruse. Quand une femme monte l’escalier n’est pas plus tendre avec les hommes que les autres films du cinéaste, bien au contraire : ils sont invariablement lâches, égoïstes et menteurs. Un très beau film qui, sous la fausse légèreté de son sujet, cache le portrait d’une société."

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1961

"Alors que l’armée japonaise perd du terrain devant l’avancée des troupes soviétiques en Mandchourie du Sud, Kaji et ses hommes survivent en territoire hostile, et protègent de leur mieux quelques civils affamés menacés par la mort et la folie.

Kaji est reconnu par ses hommes comme un officier d’élite mais il accepte de se constituer prisonnier pour éviter un massacre de civils. Il découvre alors l’enfer,
« objectif » des camps de travail staliniens. Un ultime combat pour la liberté et la dignité va s’y jouer, entre Japonais."

Hideko Takamine incarne une jeune femme d'une ferme investie par l'armée soviétique

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"Confrontation entre une maîtresse (Hideko Takamine dans l'un de ses plus beaux rôles) et une épouse (Chikage Awashima, pugnace et sagace comme elle le dit d'elle-même) qui tourne au véritable combat de sumo psychologique. La tension monte au fil du récit et devient presque intolérable lors des derniers affrontements où chacune, évoquant toutes les souffrances inavouées pendant ces longues années, défend bec et ongle, sa position. Une montée dramatique d'une puissance magnifique chez un cinéaste toujours aussi passionnant et profond dans ses portraits de femmes."

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1962

"A Tokyo, au début des années trente, Fumiko devient serveuse de bar à la suite du départ de sa mère, mais rêve d'écriture. Ses poèmes sont bientôt remarqués par un jeune écrivain."

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Encore un beau rôle de femme qui se sacrifie, pour Hideko

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" Hideko Takamine est particulièrement touchante dans son interprétation. L’Histoire d'une Femme est un très beau film, assez injustement considéré comme mineur dans la filmographie de Naruse (mais il faut reconnaître que bien peu de gens hors du Japon ont une vision d’ensemble sur l’œuvre de Mikio Naruse que l’on découvre bien tardivement)."

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"Tourments est un pur film dramatique sur l'amour impossible entre Reiko et Koji que tout oppose. L'un écume les bars et passe le plus clair de son temps les bras croisés, tandis que l'autre tient courageusement un commerce et tente d'oublier la disparition de son mari. Koji le comprend, et pour conquérir le coeur de sa "patronne" il n'hésitera pas à améliorer son image en bossant d'avantage et en dévoilant ce qu'il ressent pour Reiko.

L'oeuvre verse alors dans le sentimental tout en étant respectable dans le fond puisque Naruse évite la facilité de tomber dans le larmoyant pur et simple, et distille avec efficacité différents parfums : moments sympathiques, rigolos, tristes ou mélancoliques, théâtre de performances scéniques carrément louables. Le jeune docteur de Barberousse, Kayama Yuzo, est absolument génial dans la peau de ce paresseux invétéré changeant radicalement de personnalité lorsqu'il doit impressionner sa patronne, interprétée par Hideko Takamine, bouleversante."

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"A la suite de la mort de son fils, écrasé par une voiture, une mère cherche à faire éclater la vérité sur les circonstances de l'accident que certains cherchent à cacher."

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"L'épouse delaissée d'un chirurgien qui fait des recherches sur l'anesthésie générale décide de devenir son cobaye pour qu'il s'intéresse à elle."

Très beau duo / duel entre la jeune épouse et sa belle-mère (Aya Wakao et Hideko Takamine)

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"Durant l'ère Meijin une jeune femme de condition modeste (Hideko Takamine), entretenue par un usurier, tombe amoureuse d'un étudiant en médecine dont elle a croisé le regard. Le jour où elle se décide à lui adresser la parole, il est trop tard. Adaptation d'un célèbre roman écrit par Ogai Mori en 1911."

Et tout le talent de Hideko, très émouvante une fois de plus.

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La vie, les joies et les peines d'un couple de malentendants juste après la guerre, au moment de la reconstruction du Japon : le film commence en juin 1945 et se termine 10 ans plus tard environ.
Superbes prestations de Keiju Kobayashi et de Hideko Takamine, particulièrement émouvants, qui ont fait leur la langue des signes.

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Une toute jeune Hideko d'une huitaine d'années à qui il manque une ou deux dents de devant.