Initiation à la philosophie

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Un livre fondateur, expliquant aussi bien le fonctionnement de la république, de la démocratie, que de la politique au sens large (et c'est donc terriblement d'actualité), un livre s'interrogeant aussi sur la réalité,au travers du célèbre mythe de la caverne (qu'est-ce qui est réel, qu'est-ce qui est illusion). Le livre s'interroge aussi sur la métaphysique, sur la séparation du corps et de l'âme et sur l'influence du divin ou non sur le monde. Un classique fondamental.

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Une oeuvre fondatrice sur l'art, avec la célèbre notion de catharsis (purification de l'âme) où lorsque l'on regarde une tragédie, l'émotion, les sentiments agissent sur nous et notre conscience, faisant évoluer notre intelligence et notre esprit. C'est donc, au travers d'une interrogation sur la tragédie, la comédie, un questionnement sur notre rapport à l'art et notre regard de spectateur.

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Le Capital est bien plus qu'un plaidoyer pour le communisme. Le Capital interroge surtout notre rapport au travail et l'influence de ce dernier sur l'organisation sociale et sur notre histoire. Il s'agit d'analyser les outils et moyens de production et d'en faire une critique. Marx lie économie et politique, en montrant le rôle fondateur de l'organisation du travail dans l'organisation politique. Il développe même une critique de l'art à l'aulne du capitalisme, montrant en quoi la notion de capital influence considérablement notre manière de penser et d'être au monde. Loin d'être radicale, la critique développée dans ce livre relève du bon sens. Ce qui a été fait ensuite au communisme, concerne le politique.

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Une oeuvre fondamentale qui imprègne aujourd'hui toute notre politique. La principe responsabilité est à la fois le principe de précaution, savoir anticiper pour les générations futures et aussi l'émergence de la conscience écologique à une période marquée par l'industrialisation croissante. Il s'agit de prendre ses responsabilités pour que les générations futures puissent profiter du progrès. Le progrès justement, Jonas l'interroge. La technique n'en est pas toujours un, et à tout bienfait d'une technique, il faut de la responsabilité pour ne pas la transformer en un effet néfaste. Il vient donc relativiser le progrès technique comme moteur de l'histoire.

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En quelques mots, Arendt est une philosophe d'origine juive qui s'est interrogée sur les horreurs commises lors de la Shoah et les déportations. Avouez qu'il faut du cran pour s'atteler à un tel sujet lorsqu'on en porte soi-même les stigmates (elle est partie en exil aux USA). C'est d'autant plus fort qu'elle porte un regard neutre sur le sujet. Elle a assisté ainsi au procès à Jérusalem de Eichmann, un nazi. Elle explique sa manière de réagir, de mentir, de penser. Elle note l'irresponsabilité de ses actes, la façon détachée avec laquelle il en parle, la terrible pression bureaucratique, l'absence de pensée. Elle relie cela au totalitarisme qui façonne totalement l'individu au point de lui ôter conscience et bon sens. Elle s'interroge sur les responsabilités d'individus dont les évènements les dépassent et dresse une définition politique des différents régimes politiques. Fascinant sur le plan politique, historique et humain.

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Les philosophes français sont loin d'être en reste. Pascal est sans doute l'un des plus brillants : mathématicien, scientifique, penseur, touche-à-tout, il expose dans ses pensées, un peu près tout. On trouve beaucoup de réflexions sur Dieu. Et ce sont probablement les plus belles pages écrites sur ce sujet. Ainsi, dans un célèbre passage, il fait le pari que Dieu existe, en soulignant que la chance que ce soit le cas est infime, mais que le gain est infini si cela est vrai, alors que si à l'inverse on parie que Dieu n'existe pas, on a de grande chance que ce le soit, mais on ne gagne rien. Il vaut mieux donc gager qu'il existe, car on ne perds rien et on gagne tout. Quelle magnifique profession de foi !

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Outre le style, génial, la pensée de Nieztsche dans ce livre est fondamental pour la philosophie morale. Au travers de l'histoire, il montre comment le christianisme a modifié notre façon d'être et notre morale. (EN CONSTRUCTION)