Le cinéma d'animation de 2016
Petit bilan subjectif du cinéma d'animation de 2016, car de nos jours et chaque année, que ça soit chez Disney, Pixar, Dreamworks, Illumination, Ghibli ou même des studios plus méconnus, il y a tant de film qui sortent au cours d'une année qu'il serait injuste de ne pas en parler, surtout pour un fan ...
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créée il y a presque 8 ans · modifiée il y a plus de 4 ansLe Garçon et la Bête (2015)
Bakemono no Ko
1 h 59 min. Sortie : 13 janvier 2016 (France). Aventure, Fantastique, Animation
Long-métrage d'animation de Mamoru Hosoda
Maximemaxf Valentine a mis 8/10.
Annotation :
Studio d'animation : Studio Chizu
Réalisateur : Mamoru Hosoda
Box-office mondial : 49 millions de dollars
Après l'incroyable et émouvant "Ame et Yuki : les enfants loups", il aurait été difficile pour Mamoru Hosoda de faire mieux malgré la promesse d'ouverture de son quatrième long-métrage indépendant.
Avec "Le garçon et la bête", le cinéaste japonais continue d'explorer les thèmes autours de l'adolescence, de l'éducation et du rapport familial.
Des maladresses sont relevables, notamment le personnage de Ichirôhiko qui fait surtout office de méchant forcé ou un rythme parfois un poil trop vive.
Cependant le travail visuel apporté par Hosoda continue de se perfectionner de film en film, celui-ci ne fait pas exception et n'hésite pas à cumuler des images saisissantes de beauté avec une culture riche et variée autour des arts martiaux et des scènes d'actions rondement animé.
Sans pour autant négliger la relation père fils entre Kyuta et Kumatetsu et une bonne galerie de personnage aux caractères bien développé.
Encore une fois un très bon rendu de la part d'Hosoda qui s'assume comme un narrateur et un réalisateur à retenir dans le milieu de la Japanimation.
8/10
Tout en haut du monde (2016)
1 h 20 min. Sortie : 27 janvier 2016. Animation, Aventure, Drame
Long-métrage d'animation de Rémi Chayé
Maximemaxf Valentine a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Studio d'animation : Sacrebleu Production et 2 Minutes
Réalisateur : Rémi Chayé
Box-office : 203 111 entrées en France
Star au doublage : aucun
Je parle rarement du cinéma d'animation français parce que, à part quelques titres, ce n'est pas ce qui m'attire le plus parmi les films d'animation et surtout parce qu'ils sont moins médiatisés que les grosses productions hollywoodienne que ça soit chez Disney, Pixar ou Dreamworks.
Pourtant l'idée de départ, issu d'une idée de Claire Paoletti, est plaisante, celle d'une enfante du milieu aristocratique russe partant à la recherche de son grand père ou du moins ce qu'il en reste.
Si le résultat final diffère avec l'idée de base, le résultat est louable et assez intéressante : souvent maladroit et parfois assez facile quand ça ne repose pas sur du déjà vu et un style visuel auquel on adhère ou pas.
Mais cela n'est pas un mal, ça change même énormément de ce à quoi on est habitué et très souvent ça donne de joli plan visuel comme lors de l'expédition dans le nord. A cela, s'ajoute le personnage de Sacha assez attachante et bien traité, certains personnages secondaires assez sympathiques et des moments durs plutôt bien faite.
Et surtout c'était l'occasion de réentendre la voix de Féodor Jafar Atkine dans le doublage à quelques occasion, rien que pour ça je marchais.
6.5/10
Dofus - Livre 1 : Julith (2016)
1 h 40 min. Sortie : 3 février 2016 (France). Animation, Aventure, Fantasy
Long-métrage d'animation de Jean-Jacques Denis et Anthony Roux (Tot)
Maximemaxf Valentine a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Studio d'animation : Ankama
Réalisateurs : Jean-Jacques Denis et Anthnoy Roux
Box-office : Autour de 100 000 entrées
Star au doublage : aucun
C'est en parfait néophyte que j'attaque le tout premier film des studios Ankara, tiré lui même de l'univers Krosmoz développé par cette même société. Déjà parce que je n'ai pas encore vu la série Wakfu du même studio qui a adapté le jeu vidéo du même nom en série, ni la série Dofus qui en est dérivé malgré le bien qu'on m'en a dit. Ceci étant dit, cette première tentative force mon attention sur la première série citée, bien que Dofus n'atteint pas les sommets.
Car, ne nous leurrons pas, il y avait matière à rendre l'univers plus enrichi vis à vis de ce qu'on nous montre visuellement. Il y avait moyen d'éviter cet humour incroyablement gênant (quand ça n'est pas vulgaire) et de se farcir un Khan Karkass désespérant de nullité, d'empêcher Sauvane Delanoe de beugler inutilement par moment et de nous épargner une romance inintéressante entre Bakara et Khan, sans oublier un découpage mal géré.
Alors qu'à côté, pour un premier film ça a de la gueule : il y a une vraie patte visuelle très belle à regarder, c'est très bien animé, on a une galerie de personnages sympathique (Joris, Bakara, Kérubim Crépin...) dont une antagoniste plutôt bonne, une chouette musique, des moments durs que le film souhaite rendre efficace, ça n'essaie pas de nous prendre pour des cons bien que l'intrigue central reste classique. On sent que le film part avec de bonne intention à défaut d'être grandiose ou irréprochable.
Et puis c'est une production française, à côté des comédies de merde qui sortent chaque année, celui-là mérite qu'on s'y penche et qu'on lui laisse sa chance après un flop injustement subi.
6.5/10
Zootopie (2016)
Zootopia
1 h 49 min. Sortie : 17 février 2016 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Byron Howard, Rich Moore et Jared Bush
Maximemaxf Valentine a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Studio d'animation : Walt Disney Animation Studio
Réalisateurs : Baron Howard, Rich Moore et Jared Bush
Box-office : 1.023 milliard
Stars au doublage : Fred Testot, Thomas Ngijol, Pascal Elbé, David Douillet et j'en passe...
Après avoir été définitivement lancé par la convention de la D23 en 2013, les attentes pour ce nouveau classique à animaux anthropomorphes, film coutumier dans l'histoire de Disney, beaucoup d'attente ont été développé à partir de la promotion en passant par le fameux extrait des paresseux jusqu'aux bandes annonces.
Difficile d'en ressortir déçu : si la formule autour de l'antagoniste commence à me paraître répétitif et que les clins d'oeils peuvent aussi bien faire rire que paraître grossier, le duo Nick Wilde/Judy Hopps font la grande force de ce voyage à travers la ville de Zootopie bourrée de trouvailles visuels à chaque image sans oublier un humour diablement efficace et d'autres références qui eux sont bien plus subtils, comme au Parrain ou à Breakind Bad.
La satyre faite sur la société moderne actuelle est tout aussi brillante, tant dans le déroulement de l'enquête de ce Buddy Movie que du point de vue développé à travers tel ou tel personnage.
Tout simplement excellent.
8.5/10
Kung Fu Panda 3 (2016)
1 h 35 min. Sortie : 30 mars 2016 (France). Animation, Action, Aventure
Long-métrage d'animation de Jennifer Yuh Nelson et Alessandro Carloni
Maximemaxf Valentine a mis 9/10.
Annotation :
Studio d'animation : Dreamworks
Réalisateurs : Jennifer Yuh Nelson et Alessandro Carloni
Box office : 519 millions
J'ai une grosse affection pour la saga "Kung Fu Panda", surtout pour le deuxième film de la saga et vu que chez Dreamworks on s'amuse à alterner film de merde avec bon film, il était temps de revenir à la qualité après le désastreux "En route" sorti l'an dernier.
Le scénario de ce troisième film est un poil moins convaincant que le précédent mais le sentiment de voyage et de découverte était là : ce troisième volet réussissant à donner une très bonne conclusion au personnage de Po et à livrer des scènes d'actions toujours aussi bien animé et mis en image, sans oublier une très bonne partition de Hans Zimmer qui se réveille pour l'occasion et un humour efficace ainsi que ses beaux moments d'émotion, quand Dreamworks se réveille vraiment ils sont capable de faire des divertissements honnête.
Faites de même pour le troisième film de la saga Dragon les mecs.
9/10
Ratchet & Clank, le film (2016)
Ratchet & Clank
1 h 34 min. Sortie : 13 avril 2016 (France). Animation, Action, Aventure
Long-métrage d'animation de Jericca Cleland et Kevin Munroe
Maximemaxf Valentine a mis 2/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Studio d'animation : Rainmaker Entertainement, Blockblade Enterainment et Insomniac Games
Réalisateurs : Jericca Cleland et Kevun Munroe
Box-office : 8.8 millions
Star au doublage : Nikos Aliagas, Rire Jaune et Squeezie
Donner vie à la licence de jeu vidéo "Ratchet et Clank" au cinéma était une idée qui était des plus honorables sur le papier, l'univers pouvant largement prêter à une version cinéma des jeux quand on sait combien d'opus ont vu le jour sur console Playstation.
Mais dés que sont arrivées les bandes-annonces et les extraits, tout les problèmes qui étaient présent dans ce qu'on a vu se sont confirmé et on se retrouve là avec une énième adaptation de jeu vidéo qui prend les gamers pour les cons, mais aussi les gosses.
Un rythme mal géré, un humour moderne écœurant (sans compter la présence de Squeezie dans la VF), une animation lourde et trop proche d'un jeu vidéo, des antagonistes insupportable et massacré en particulier le professeur Nefarious, un déroulement idiot et un charme totalement anéanti qui faisait la force des jeux vidéos. Sans oublier que ce qui marchait sur plate-forme vidéo ludique comme les armes ne fonctionne pas ici et font très gamin.
Adapter une licence de jeu vidéo comme celui-ci, ça aurait pu donner un film sympathique comme "Professeur Layton", mais si on continue de le confier à des studios en soif de gain ou qui ne savent pas comment le retranscrire sur écran, faut pas s'étonner de voir de la bouse comme ici, film qui finalement aura été un échec critique et commercial mérité.
2/10
Angry Birds, le film (2016)
The Angry Birds Movie
1 h 37 min. Sortie : 11 mai 2016 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Clay Kaytis et Fergal Reilly
Maximemaxf Valentine a mis 2/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Studio d'animation : SONY Picture imageworks
Réalisateurs : Clay Kaytis et Fergal Reilly
Box office : 349 millions
Star au doublage : Omar Sy
Si "Ratchet et Clank" était un bon gros film de merde, il avait au moins le mérite d'avoir un potentiel certain pour un bon film. Là ou adapter un jeu de plate-forme pour Ipad comme "Angry Birds" n'a pratiquement aucun intérêt tant par le vide de personnage que d'histoire.
D'ailleurs, les personnages et une bonne histoire, c'est justement tout ce qui manque par ce navet signé SONY.
Si on retire le capital sympathie d'Omar Sy dans la VF et une animation plus travaillé que l'adaptation de "Ratchet et Clank", "Angry Birds : le film" accumule aussi bien les références déplacés et gênante ("50 nuances de Grey"... dans un film familial ? Les cons !) que des gags dérangeants et un humour assommant avec son lot de cliché insupportable, un film qui ne tente jamais de raconter son histoire correctement.
Le film s'enterre définitivement à l'arrivée d'aigle Vaillant et la scène d’urinoir dans le lac de la sagesse qui dure une bonne minute, surtout quand les crétins du studio ont décidé de pousser l'insulte jusqu'à donner ce rôle à Peter Dinklage dans la VO.
Pas étonnant que le public ait gueulé contre ce film, là encore échec mérité, tenez ce truc éloigné de vos enfants à tout prix.
2/10
Le Monde de Dory (2016)
Finding Dory
1 h 37 min. Sortie : 22 juin 2016. Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Andrew Stanton et Angus MacLane
Maximemaxf Valentine a mis 5/10.
Annotation :
Studio d'animation : Pixar
Réalisateurs : Andrew Stanton et Angus MacLane
Box office : 1,026 milliard
Stars au doublage : Franck Dubosc et Kev Adams
"Le monde de Nemo" a beau être un très bon Pixar, c'est surement pas mon préféré et je ne partage pas un hype comparable à d'autre et le projet d'une suite me désenchantait profondément tant je ne voyais pas l'intérêt de faire une suite centré sur le personnage de Dory, personnage dont je ne suis pas spécialement fan contrairement à d'autres.
Si le film propose un visuel toujours aussi renversant et que Thomas Newman ne ménage pas ses efforts à la musique, j'avoue que l'intrigue centrale autour du personnage de Dory m'a souvent ennuyé.
Plus le fait que les nouveaux personnages ne m'ont pas vraiment marqué : tantôt sympathique, tantôt oubliable et pas aussi drôle que je l'aurais voulu, Stanton peine à rendre le passé de Dory aussi touchant qu'il aurait voulu le rendre. En plus d'un mauvais rythme et d'un ton trop enfantin et d'un manque de puissance dramatique comparé à "Le Monde de Némo".
Pour un fan du premier film, je comprends qu'on aime. Mais personnellement à part "Les Indestructibles 2", je ne cautionne pas la politique des suites chez PIxar pour le moment.
5/10
La Tortue rouge (2016)
1 h 20 min. Sortie : 29 juin 2016. Aventure, Animation
Long-métrage d'animation de Michael Dudok de Wit
Maximemaxf Valentine a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Studio d'animation : Ghibli
Réalisateur : Michael Dudok de Wit
box office : inconnu
Les studios d'animation Ghibli continue d'enchaîner les beaux films, et pour ma quatrième séance au cinéma après un décevant "Le vent se lève", le sublime "Le conte de la princesse Kaguya" et l'excellent "Souvenirs de Marnie", une première collaboration s'effectue avec Wild Bunch pour nous livrer un film tranche de vie et dont le style visuel se différencie totalement des précédents films du studio.
Narrant une histoire dénue de dialogues, "La tortue rouge" se montre magnifique en tout point de vue, tant au niveau de la relation entre le naufragé et la tortue que la vie qu'il mènera sur l'île, ses réactions étant tous très bien pensés et le dénouement aussi beau que triste, digne des meilleurs fins d'un film d'animation Ghibli.
Un film à ne pas oublier et à faire connaître, tant auprès des enfants que des plus âgés.
8.5/10
L'Âge de glace - Les lois de l'univers (2016)
Ice Age: Collision Course
1 h 34 min. Sortie : 13 juillet 2016 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Mike Thurmeier et Galen T. Chu
Maximemaxf Valentine a mis 4/10.
Annotation :
Studio d'animation : Blu Sky Studio
Réalisateur : Mike Thurmeier et Galen T. Chu
Box office : 407 millions
Stars au doublage : Elie Semoun et Christophe Dechavanne
Après 4 films ou la saga perdait son souffle de plus en plus, "L'âge de glace" avait au moins réussi à conserver le capital sympathie de ses personnages et la plupart du temps 'évitaient de tomber dans les pires pièges du cinéma américain moderne même si ça n'était pas incroyable non plus. Ce qui n'est pas le cas ici, et j'ai bien fait de ne pas le voir au cinéma.
Ici là, deux choses à noter : premièrement, comment marche l'univers de ce film ? Ou est la cohérence avec les précédents épisodes ?
Parce que j'ai beaucoup de mal à la trouver entre un astéroïde qui peut comporter un univers aux proportions bien trop grande, une terre qui aurait dû tuer la majeur partie des animaux avec la pluie d'astéroïde, les humains du premier film qui ne sont toujours pas évoqué alors que là il y aurait raison d'en parler, et les blagues modernes énervante allant du clin d'oeil idiot et grossier à Armageddon ou à Matrix en passant le # dans les dialogues.
Et deuxièmement, l'inspiration n'est plus présent dans ce cinquième volet tant la repompe se voit dans le pitch de départ, la formule est devenue prévisible et ça justifie en parti son flop.
Si l'animation reste de qualité et que quelques moments font mouche, ce film traite ses sous-intrigue n'importe comment en surexploitant l'aspect comédie de manière lourdingue, en nous livrant un trio de méchant incroyablement pauvre et bien débile ("Eh ! Et si on les empêchait de renvoyer l'astéroïde dans l'espace ? Comme ça, on serait les seuls survivants de la planète... même si en réalité c'est complètement con car on se ferait cramer ou aplatir comme des crêpes par la force de l'impact ?"), et une excuse à deux sous pour caser Sid avec une copine (parce que si on a bien su caser Diego dans le film précédent, pourquoi ne pas le faire ici avec le paresseux), quelques rires subsistent grâce à Scrat mais c'est pas suffisant pour en faire un film correcte.
Il est grand temps pour Blue Sky Studio de trouver de nouveau idée de film d'animation, et en bien si c'était possible parce que là, on sent qu'ils n'ont plus rien à raconter avec cette licence.
4/10
Comme des bêtes (2016)
The Secret Life of Pets
1 h 27 min. Sortie : 27 juillet 2016 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Chris Renaud
Maximemaxf Valentine a mis 3/10.
Annotation :
Studio d'animation : Illumination Entertainement
Réalisateur : Chris Renaud et Yarro Cheney
Box-office : 874 millions
Star au doublage : Florence Foresti
Un constat semblable à "L'âge de glace : les lois de l'univers". Illumination Entertainement, visiblement en train de devenir le cancer actuel du cinéma d'animation américain et après l'irrespectueux et abyssal "Les Minions" revient avec ce qu'aurait pu être un film Toy Story si celui-ci n'était qu'un film commercial et ne comprenait pas comment peut fonctionner un bon humour en animation, sans oublier les repompes à d'autres films bien meilleur dans le domaine du dessin animé en 3D.
Là ou le cinquième film "L'âge de glace" conservait au moins le capital sympathie de certains personnages, celui-ci nous propose un héros tête à claque et simpliste au possible, entourée d'un groupe d'animaux tout aussi simpliste et pauvre avec des comportements la plupart du temps hystériques et quasiment aucun moment qui se pose pour développer correctement nos protagonistes sans tout ramener à l'humour, et je parle même pas cet abruti de lapin. Si on retire 3 gags au total (oui, 3 gags, et le pire c'est que je me souviens lesquels), "Comme des bêtes" ennuie son spectateur, reste bien trop enfantin, ne se montre jamais très imaginatif en terme de chara-design ou de visuel, sans compter qu'ils se sont permis de reprendre une chanson de "Grease" façon saucisse vivante à l'usine et c'est pas bien fin.
Le pire c'est que c'est de genre de film qui marche commercialement, que les familles vont voir le plus souvent actuellement et qui encourage le studio à poursuivre la même formule de film en film, là ou des films d'animation de qualité veulent vraiment proposer quelque chose mais peinent à fonctionner commercialement contrairement à ce genre de produit insipide.
3/10
Sausage Party : La Vie privée des aliments (2016)
Sausage Party
1 h 29 min. Sortie : 30 novembre 2016 (France). Comédie, Aventure, Animation
Long-métrage d'animation de Conrad Vernon et Greg Tiernan
Maximemaxf Valentine a mis 4/10.
Annotation :
Studio d'animation : Nitrogen Studio
Réalisateurs : Conrad Vernon et Greg Tiernan
Stars au doublage : Cyril Hanouna
Box-office : 140,705,322 de $
Je vais pas mentir, je m'attendais à quelque chose de bien plus désastreux en voyant cette version "bouffe alive" de Toy Story mais ça n'est pas satisfaisant pour autant. N'étant pas un habitué de l'humour de Seth Rogen qui va très souvent dans le graveleux, je me surprends surtout de voir à quel niveau Sausage Party y plonge quitte à s'y complaire une bonne partie du temps au détriment de toute réelle alchimie entre personnages. L'indigestion (sans mauvais jeu de mot) pointe facilement à force d'enchaîner jeux de mots et jurons dans ce qui semble être une grosse fête du slip alors qu'avec un dosage plus appuyé et une meilleure focalisation sur certaines idées, Sausage Party vise parfois juste. L'idée d'une parabole via un supermarché avec ses rayons comme territoires appartenant à tel ou tel peuple pour critiquer les conflits et divergences entre eux, ça a du bon en soi et quelques fois ça prête à sourire. Mais même de ce côté là il y a une surcharge qui devient lassante et rend le visionnage gavant à cumuler les blagues de sexes et souvent digne d'un collégien attardé. Dommage parce qu'on peut reconnaître des petites trouvailles ici et là dans les choix visuels (la représentation grisâtre des humains à la physique déformé, la scène de cuisson filmé comme une scène d'horreur), parfois un bon jeu de mot et un final aussi port nawak qu'hilarant mais ça ne suffit pas à en faire un bon film. Cela dit ça mérite pas non plus la condamnation excessive dont Sausage Party a fait l'objet chez nous à sa sortie.
4/10
Kubo et l'Armure magique (2016)
Kubo and the Two Strings
1 h 41 min. Sortie : 21 septembre 2016 (France). Animation, Action, Aventure
Long-métrage d'animation de Travis Knight
Maximemaxf Valentine a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Studio d'animation : Laïka
Réalisateur : Travis Knight
Box-office : 69 millions
Star au doublage : aucun
La meilleure surprise que j'ai eu pour l'année 2016 jusqu'à présent dans le domaine de l'animation. Deux ans après avoir livré le potable mais pas bien emballant "Les Boxtrolls", les studios spécialisés en stop-motion reviennent au meilleur de leur forme avec ce conte aux légendes asiatiques d'une très généreuse honnêteté.
La technique se perfectionne encore plus avec ce film qui varient continuellement ses décors allant d'une montagne de roche à un village médiéval asiatique, en passant par une terre de neige, des grottes et un océan sur un bateau de feuille, le tout sur un fond sonore signé Dario Marianelli, un héros très identifiable en la personne de Kubo, jeune garçon intrépide aux soins avec sa mère et qui forme un trio mémorable aux côtés de singe et de scarabée.
Sans oublier pas mal de symbolique subtilement géré pendant ces 1h41 et une vraie morale ainsi qu'une vraie audace quand au traitement de certains personnages.
Un film qui doit être vu et ne doit surtout pas être oublié ou ignoré.
9.5/10
Cigognes & compagnie (2016)
Storks
1 h 27 min. Sortie : 12 octobre 2016 (France). Comédie, Fantastique, Animation
Long-métrage d'animation de Doug Sweetland et Nicholas Stoller
Maximemaxf Valentine a mis 5/10.
Les Trolls (2016)
Trolls
1 h 32 min. Sortie : 19 octobre 2016 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Walt Dohrn et Mike Mitchell
Maximemaxf Valentine a mis 1/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Studio d'animation : Dreamworks Animation
Réalisateurs : Walt Dohrn et Mike Mitchell
Box office : en cours d'exploitation
Stars au doublage : Louane et M.Pokora
Est-ce qu'un jour viendra ou les familles cesseront d'être con au point de laisser leurs enfants voir de la merde au cinéma sans même s'informer un minimum sur un film ou s'assurer qu'ils ne font pas voir n'importe quoi à leur môme ?
"Les Trolls" puait avant même que le film ne sorte en salle, mais au point de voir les mêmes animateurs fait preuve d'un telle niveau de branlette, ça me désespère profondément.
Dés les premières secondes, puis les minutes, tout devient un prétexte pour vendre sans effort : massacre de musique classique, absence totale de drame ou d'ambiance pour faire place à un univers kikoo guimauve au point de donner la gerbe, héroïne insupportable et unidimensionnel, et surtout un travail d'animation qui ressemble à un rendu d'un gamin de maternelle, surtout pour les designs qui semblent venu tout droit d'un dessin d'enfant, avec un humour pipi/caca qui ferait pâlir "En route".
Sans compter une bande-son qui n'existe que pour vendre des CD aux plus aveugles et un happy ending complètement infantile qui succombe encore au cliché de la danse de fin et ne tente même pas d'avoir un climax.
Vivement le jour ou l'un de ces Dreamworks commercial et sans âme se plantera en beauté, parce que si ça n'arrive pas, ces studios sont mort pour de bon.
1/10
One Piece: Gold (2016)
Wan Pīsu: Firumu Gōrudo
2 h. Sortie : 2 novembre 2016 (France). Aventure, Action, Fantastique
Long-métrage d'animation de Hiroaki Miyamoto
Maximemaxf Valentine a mis 6/10.
Annotation :
Studio d'animation : Toei Animation
Réalisateur : Hiroaki Miyamoto
Box office : 66 millions de $
L'année 2016 aura été marqué, en animation japonaise, par les sorties de Your Name, La Tortue Rouge et enfin le nouveau film rattaché à l'univers One Piece, manga et série d'animation à la popularité dantesque et une licence extrêmement lucrative sorti de l'esprit d'Eiichiro Oda. Ce film est le treizième d'une longue lignée, plus ou moins relié à l'univers, c'est un film pour fan mais même comme tel One Piece : Gold a un paquet de problème.
Si on ne doit parler que de l'aspect spectacle, pas de souci, de ce côté là ça gère ! Visuellement le film claque et est un délice à regarder, tant pour les effets 3D incrusté et aux petits oignons que le respect envers le manga du style graphique, les combats sont impressionnants à regarder et on retrouve l'équipage du chapeau de paille avec plaisir comme à chaque film, sans oublier la bande-sonore de très bonne qualité comme dans chacun des films.
Mais c'est surtout dans l'écriture que le film fait tâche : l'histoire se déroulant après l'arc Dressrosa, ça n'est pas possible de le considérer comme un film rattaché à l'univers puisqu'il devient complètement incohérent. De plus, One Piece : Gold pue le gros fan service en ajoutant des protagonistes populaires de l'univers pour leur donner une utilité quasi inexistante si ce n'est que pour faire baver les fans (Sabo et Rob Lucci en particulier... on doit même se taper ce gros salopard de Spandam alors qu'il n'apporte pratiquement rien). Même la galerie de nouveaux protagonistes déçoit. Si on excepte le personnage de Carina sympathique, Gran Tesoro fait un bad guy peu intéressant (à l'inverse de Z ou Shiki Le Lion d'Or) et des personnages très secondaires auxquels on se contente du minimum de chez le minimum. Et quand le climax arrive, on peut pas s'empêcher de ressentir de la lassitude aussi dantesque qu'il soit sur le plan visuel. Sans parler des grosses facilités qui interviennent dans le dernier tiers en terme d'écriture. One Piece : Gold n'en reste pas moins un divertissement généreux sur le plan visuel et généreux avec ses fans, mais il se révèle très bancal si on le rattache à la continuité de la série. Mais après je suis un gros fanatique de One Piece malgré tout, comment je pourrais détester une licence qui m'a fait aimer la Japanimation et les mangas ?
6/10
Vaiana - La légende du bout du monde (2016)
Moana
1 h 47 min. Sortie : 30 novembre 2016 (France). Aventure, Comédie, Comédie musicale
Long-métrage d'animation de John Musker, Ron Clements, Don Hall et Chris Williams
Maximemaxf Valentine a mis 9/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Studio d'animation : Walt Disney Animation Studio
Réalisateurs : le duo Musker/Clements
Box office : en cours d'exploitation
Star au doublage : Anthony Kavanagh
Les films d'animation qui proposent un vraie voyage à son spectateur sont ceux qui arrivent le plus à m'émouvoir et à m'emporter. 7 ans après "La princesse et la grenouille", et avec The Rock à leur côté pour le personnage de Maui, Musker et Clements nous proposent cette fois un voyage en Polynésie tout en restant fidèle aux codes de leurs films.
Proposant un hommage à la 2D ainsi qu'un showman aussi hilarant qu'il se montrera touchant en la personnage de Maui et une énième princesse Disney très bien écrite avec Moana/Vaiana, les WDAS nous livrent un vrai voyage initiatique aux côtés de nos deux héros qui apprendront à se connaître eux-mêmes dans leur quête.
Excepté des comiques peu utile et quelques maladresses dans l'écriture, le film brillent par son ambiance musicale et son aspect comédie musicale qui n'a rien à envier à d'autres classiques du même genre. "Pour les hommes", "Bling Bling", "Le bleu lumière", "Notre Terre", beaucoup vont vite se mettre à chanter ces chansons après leur séance.
Une grande réussite chez Disney, une fois de plus et rien de mieux pour faire oublier la daube précédemment sorti qu'est "Les Trolls".
9/10
Your Name. (2016)
Kimi no na wa.
1 h 46 min. Sortie : 28 décembre 2016 (France). Animation, Drame, Fantastique
Long-métrage d'animation de Makoto Shinkai
Maximemaxf Valentine a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Studio d'animation : CoMix Wave Films
Réalisateur : Makoto Shinkai
Box office : actuellement plus de 330 millions
Stars au doublage : aucune
Alors que personne ne le voyait venir, Makoto Shinkai réussit avec Your Name l'exploit d'allier succès critique et un succès commerciale sans précédent au Japon en surpassant l'intégralité des films Ghibli au box-office, sans compter qu'il a atteint les 330 millions de dollars.
Moi qui ait des avis aussi partagé sur ses films, je ne mentirais pas en disant avoir prit plaisir. Si on n'évite pas certaines manies agaçantes de son cinéma, le réalisateur de Garden of Words continue de nous éblouir d'images plus belles et enivrante les unes que les autres de film en film, en particulier les plans de la comète incroyablement somptueuse, et maîtrise un concept qui se révèle aussi improbable qu'originale. Une comédie romantique entre deux adolescents qui échangent leur corps à travers leurs rêves et semblent connecté par un lien inconnu, ce qui permet d'apporter plusieurs situations très amusante en plus de créer des rapports entre nos deux héros. La galerie de personnage est attachant, de même pour la romance graduel entre Taki et Mitsuya et les enjeux dramatiques installé une fois arrivé à la deuxième moitié du film.
Shinkai peut être fier et conclut l'année 2016 avec une très belle oeuvre qui me rend plus optimiste quand à ses prochaines œuvres.
8/10