Le Cinéma Français & Le Social

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Le quotidien de la Brigade des Stupéfiants

La brigade des stupéfiants de l'époque vue par un Bertrand Tavernier au sommet de son art et porté par un Didier Bezace excellent ; Un œil réaliste, un grand film policier évoquant des conditions de travail dures et une réalité policière des plus compliquées.

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La vie en banlieue, les violences policières

Coup de maître, coup de poing, plongée virtuose et véritable chef d’œuvre, la Haine est grand.

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L'accueil de migrants, le passage en Angleterre

Si Vincent Lindon signe ici une de ses meilleures performances, Lioret signe son meilleur film, qui toute en sécheresse et sans artifice bouleverse et touche au plus près du cœur. Welcome est un grand film, profondément sombre, profondément humain.

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L'arrivée d'une jeune recrue à la BAC de Montfermeil et la tension qui règne entre les différents groupes après une interpellation qui dérape

Les Misérables brille par l'intelligence et la force de son propos. Jamais la caméra de Ladj Ly ne se fait inquisitrice, ici véritable spectatrice d'humains enchaînés à leurs propres conditions. Un état des lieux brûlant empli d'une tension froide, maintenue de bout en bout jusqu'à un embrasement empli de sagesse et d'amertume.

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Le combat de l'association Act'Up dans sa sensibilisation du virus du SIDA auprès des plus jeunes et sa lutte contre l’industrie pharmaceutique

Un film fort et dur, libre et engagé, porté par une troupe d'interprètes magnifiques et d'images marquantes.

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La vie d'une PME après un incendie

Pierre Jolivet signe ici une comédie brillante, menée à toute allure par un scénario et un casting brillants. Si jamais François Berléand n'a jamais été aussi drôle en pourriture, le sujet d'une entreprise confronté à un incendie est ici un véritable terrain de jeu pour une bande de bras cassés au grand cœur. Attachante, drôle et réaliste, une excellente comédie convoquant brillamment le social et l'hilarant.

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Des employés de supérette volent des produits pour les vendre dans une épicerie solidaire

Porté par une bande d'acteurs attachante, on sent ici une véritable tension, dans les allées de ce petit supermarché. Une tension de tous les jours, palpable par des bip de caisse qui raisonnent comme les bip d'un hôpital. Ce monde impitoyable qu'est la grande distribution transpirera par ce petit trou de grillage que les employés emprunteront pour voler les produits. Car en dehors, l'humanité transpire. Une humanité belle, solidaire, mais fragile. Discount, c'est un feel-good movie, une comédie sociale dans l'air du temps, doté d'une véritable tension et d'une peinture réussie, un coup de cœur sincère et mérité. Je prends la carte fidélité.

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Le combat socialiste face à la misère et aux conditions de travail des mineurs dans le Nord du 19ème siècle

Une belle adaptation de Zola et un regard toujours aussi juste et sombre sur le combat social.

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L'accueil de sans papiers

Anne Le Ny signe une comédie brillante sur l'accueil de sans papiers, portée par un casting prestigieux.

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Les marginaux, la vie d'employé, la cottisation retraite

Gérard Depardieu grandeur nature. Kervern et Délépine continuent, après Louise Michel, une forme de comédie convoquant le poétique et un monde social terne et fait jaillir de la vie de cet ex employé recueillant tous ses bulletins de paye pour pouvoir toucher sa retraite, une quête vers le bonheur poétique et solaire.

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Le parcours de jeunes hommes vers l'islamisme radical

Un film coup de poing, ou la tension ne faiblit jamais, portée par une bande d'acteurs fabuleuse. Malgré une fin imparfaite, Nicolas Boukhrief signe un très bon film, d'une violence implacable.

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L’embrigadement des enfants dans des sectes, adapté de l'histoire de la réalisatrice

Sarah Suco signe un premier film bouleversant. En suivant la vie de Camille, 12 ans et de ses deux frères et sa sœur tous embarqués par leurs parents dans une communauté religieuse, l'actrice (révélée dans les films de Louis-Julien Petit, Discount et Les Invisibles) signe un récit d'apprentissage sensible et juste, porté par des acteurs sublimes.

Sarah Suco parvient ainsi à filmer l'intime, et à coller au plus près de ses personnages dont le cocon familial se trouve chamboulé, comme la vie intérieure de la jeune révélation Céleste Brunnquel.

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Les écarts entre classes sociales qui se creusent

Chanson Douce est un thriller domestique et social éprouvant, due à sa tension au cordeau mené par l’impressionnante prestation d'une Karin Viard qui aurait pu volontiers voler son César de la Meilleure Actrice à la pourtant très douée Anais Demoustier.

Porté par une mise en scène sèche et millimétrée, le film bascule peu à peu dans une horreur sociale savamment orchestrée, qui font de Chanson Douce l'un des autres grands films français de l'année passée.

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Le quotidien de la police au cœur de Roubaix, ville touchée de plein fouet par la misère sociale

A travers les portraits de deux policiers interprétés par les superbes Roschdy Zem et Anthoine Reinhartz, le film d'Arnaud Desplechin entend montrer leurs rapports à cette ville sinistrée que le metteur en scène transforme en écrin cinématographique.

La lumière rassurante et omnisciente du magistral commissaire interprété par Roschdy Zem est ainsi mise en opposition avec la quête de cette dernière que poursuit le jeune inspecteur que joue Anthoine Reinhartz. Dans un Roubaix habité par la caméra virtuose de Desplechin, Roubaix, une lumière est un polar apaisé et maîtrisé où la véritable nature de chaque personne revient toujours à la lumière.

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Le monde agricole de ces trente dernière années et la crise d'un agriculteur amoureux de son métier

Portrait d'un homme et de sa famille qui épousent tous deux un rêve voué à la désillusion, Au nom de la terre frappe par sa sincérité. Celle d'une condition, le monde agricole, et d'un hommage du réalisateur à un père. Tout sonne ici juste, et nécessaire.

De ses moments de bonheurs familiaux suspendus, saisis avec simplicité et grâce, à une réalité qui revient frapper fort un récit qui emporte, tout ici épouse la situation d'un milieu peinte avec justesse.

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Le chemin de l'adoption vue de la naissance jusqu'au bras de la mère

Autour de cette naissance, de cette vie qui jaillit, c'est plusieurs destins qui s'agitent, tous dessinés avec justesse et un naturel parfois désarçonnant. Ainsi, Pupille semble parfois porté par une certaine grâce tant son observation de l'intime est fine, travaillée et subtilement dosée.

Tout ce petit système qui se met en route est ainsi illustré par des vies qui s'entrecroisent, toutes ces petites mains, ces oreilles, ces bras qui mèneront ce petit Pupille jusqu'au bras d'une mère. Chaque petit détail devient ainsi immense tant l'affaire est menée avec un parfait dosage et une profonde humanité.

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Les médecins de campagne, les déserts médicaux

François Cluzet interprète un médecin de campagne atteint d'une grave maladie ; on y découvre alors un métier total, de tous les instants, qui est doté d'un véritable rôle social dans sa commune, qui connaitra, conseillera ses patients, participant à la vie de la commune. Un film simple et beau, irradié par une Marianne Denicourt qu'on rêverait de voir plus souvent en tête d'affiche.

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Une jeune étudiante libanaise, sa jeunesse, ses amours et son combat pour pouvoir rester en France

Un film lumineux, porté par une véritable révélation ; Manal Issa.

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Le chômage, pôle emploi et ses formations, la vie d'employé

Vincent Lindon, ex ouvrier, trouve un poste d'agent de sécurité dans un supermarché. Entre entretiens au pôle emploi, formations et têtes à têtes, le film éblouit par son réalisme glaçant, de son regard d'une déshumanisation complète.

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La fermeture d'une entreprise, la lutte des salariés

Stéphane Brizé retrouve Vincent Lindon pour un projet similaire à La Loi du Marché. Il s'inspire en effet des images des grévistes d'Air France qui avaient arrachés les chemises des responsables, et l'avait alors poussé avec Lindon à se demander ce qui les avaient amenés jusqu'à cette perte de sang-froid.

Si le film emporte par la qualité de son approche, tant dans sa documentation précise et son portrait de la lutte, la sacralisation de son acteur enlève un peu de cette authenticité, mettant la lumière sur la performance de l'acteur, pourtant parfait en employé effacé dans leur précédente collaboration. Sa posture trop importante pénalise le film, qui n'en demeure pas moins glaçant et terrifiant, dans une mécanique huilée vers de sombre desseins, d'une guerre perdue d'avance se déroulant sous nos fenêtres.

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Le quotidien de deux éducateurs encadrant au sein d'associations des jeunes adolescents aux cas particuliers

Si Hors Normes demeure un petit film pour son formidable duo de réalisateurs, ces derniers arrivent cependant à saisir un vrai morceau d'humain, une tranche de vie aussi bouleversante que juste. En ne cherchant plus l'humour mais en filmant les mains et les regards, le duo vise une sensibilité à fleur de peau qui flanche cependant dans sa dernière partie. Il en reste un beau morceau de vie, sensible, juste, humain et nécessaire.

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L'alcoolisme

François Cluzet épatant dans un film fort, qui n'évite aucun détour pour marquer. La douleur, l'addiction, le regard des proches, le combat, tout y est.

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Le surendettement

Guillaume Canet et Leila Bekhti en jeune couple s'endettant jusqu'au cou pour l'ouverture d'un restaurant. Un film sec et dur, ou l'émotion nait de chaque instant. Une des plus belles performances de Guillaume Canet.

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Les difficultés que rencontre l'école publique

Le grand talent de Michel Leclerc, c'est son don pour faire de sujets aussi normalement lourds des films aussi simples et lumineux. Rattrapé par sa grande générosité, le film ne s'embourbe jamais dans des raccourcis simplistes mais confronte un couple à ses idéaux dans une comédie attachante qui va droit au cœur et où le vivre-ensemble et l'amour sont érigés en véritable engagement. C'est beau, naïf, mais c'est important.

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Les conditions de travail en milieu hospitalier

La réalité des conditions de travail en milieu hospitalier vu de l'oeil d'un jeune interne, incarné par le brillant Vincent Lacoste. Thomas Lilti, ex du milieu, signera avant "Médecin de Campagne" une vision réaliste du milieu médical.

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Le licenciement, la vie d'ouvrier

Le destin d'une employée qui doit convaincre ses collègues de ne pas toucher leurs primes pour qu'elle puisse garder son poste ; les Dardenne signent un film efficace, une course contre le temps menée par une Marion Cotillard investie.

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Un ex syndicaliste s'est reconverti en agent de sécurité pour un supermarché

Un thriller âpre et formidablement interprété, mené de bout en bout par un Gourmet magistral.

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Dans le Nord de la France, François Ruffin veut convaincre les ex-licenciés d'usines LVMH que leur patron, Bernard Arnault, est un homme bien

Modeste sur sa forme, le documentaire de François Ruffin et de sa bande n'en demeure pas moins génial et drôle dans son propos teinté d'ironie.

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Les SDF

Albert Dupontel continue dans sa veine d'un cinéma original et radical en se mettant dans la peau d'un SDF trouvant un habit de policier. Il nous conte alors, convoquant un ton cartoonesque, la vie des sans domiciles fixes au milieu d'une histoire des plus déjantées.

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Les sans papiers menacés d'expulsion

Une comédie aussi lumineuse que la solidarité dont elle parle. Habitée par des personnages attachants, Damien est une comédie douce sur un sujet grave traité avec justesse et simplicité. Une vraie réussite.