Les Joo-Hwan Awards 2023

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Retour glorieux d’une obscure licence de gros robots à laquelle je jouais gamin sans réellement tout comprendre. Mais à l’époque foutre une peinture vert fluo de mauvais gouts sur un mécha suffisait à mon bonheur. La structure en mission typiquement jeu vidéo qui délaisse les aventures de longues haleines sans temps morts à tout va c’est exactement le rappel dont j’avais besoin. Celui qu’un jeu est avant tout question de sensations, du moins c’est sa singularité en tant que médium. Et quel gameplay… D’une vivacité folle et dans un univers étonnamment passionnant. Chaque mission apporte son twist structurel pour éviter la redondance. Ajoutons à cela les possibilités de customisations, des boss déjà légendaires dans la from soft family ainsi que des arcs de fins épiques comme rarement et on obtient un jeu que j’ai fait 3 fois d’affilés. GOTY.

Ma critique ici :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/armored_core_vi_fires_of_rubicon/critique/280586786

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On pourra chipoter, brandir le sempiternel argument du « 1.5 » (comme pour le divin GOW Ragnarok en 2022), il n’empêche qu’un jeu qui améliore et peaufine un game-changer comme le fut Zelda Breath of the Wild est forcément un excellent jeu. On peut ne pas l’aimer, mais il est indéniable qu’il est d’une générosité et d’une intelligence rare. On parle souvent de la difficulté de succéder à un chef d’œuvre, à mes yeux c’est une mission réussie haut la main. La minecraftisation de mon Zelda m’a emporté 100 heures durant sur 3 couches d’Hyrule sans laisser poindre l’ennui. C’est un factuel 10/10 qui se fait voler la première place par un 9/10 coup de cœur.

Ma critique ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/the_legend_of_zelda_tears_of_the_kingdom/critique/196530246

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Déjà grand fan du premier, j’ai attendu des années durant des nouvelles de ce second opus. J’avais même perdu espoir devant les rares infos du projet… jusqu’à sa confirmation et sa sortie imminente. Retour au pays des énigmes et de la philosophie robotique dans un opus à la dimension décuplée autant en terme thématique que de contenus. Avec ses nouvelles mécaniques passionnantes et sa structure intelligente teintée de mystères, j’ai dévoré le jeu sur sa belle durée de vie de 35 heures. Médaille de bronze sur le podium. Un immanquable si l’on aime un tant soit peu les jeux d’énigmes et que les jeux verbeux ne vous intimident pas.

Ma critique ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/the_talos_principle_ii/critique/285982642

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Est-ce que RE4 avait réellement besoin d’un remake ? Probablement que non vous aurais je répondu avant d’y jouer. Et pourtant Capcom a réussit à toucher au sacré sans le salir. Mieux, les quelques ajouts sont pertinents et la nature même de l’opus principal est préservée. Le tout au service d’un RE Engine qui continue de faire des miracles. Au rayon des remakes Capcom continue de s’imposer comme LE modèle à suivre. Grand remake pour grand jeu.

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Le premier opus n’avait pas vraiment fait l’unanimité lors de sa sortie. Ses huit histoires qui n’avaient pas de fil rouge central ont fait grimacés les puristes pour qui les codes du JRPG sont intouchables. Il y a d’ailleurs un paradoxe avec les joueurs de JRPG qui râlent de ne pas voir de changements mais qui sanctionnent toute prise de risque qui s’éloigne du moule traditionnel.

J’ai pour ma part toujours apprécié cet angle d’histoires à l’échelle humaine. On a pu lire ci et la que le 2 corrigeait le tir et pourtant il n’en est rien. L’ajout de scénettes faisant discuter les protagonistes manquent cruellement de naturel et semblent avoir été mise au chausse pied. Octopath Traveler 2 est bien la pure suite du premier sur tous les plans. C’est sur son équilibrage et sa courbe de progression que j’y ai trouvé une réelle amélioration. Toujours aussi centré sur ses nombreux combats aléatoires il m’a néanmoins semblé nécessiter moins de levelling fastidieux. Une aventure mieux rythmée dans la continuité du premier qui m’avait déjà largement convaincu. Hatter Gonna Hate, Lover gonna love.

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Un second remake horrifique au tableau de 2023. Si RE4 se risquait à quelques menus changements, Dead Space se veut plus scolaire en transposant dans un écrin technique bluffant un classique du survival horror spatial. L’ajout de side-quests et de déplacement en tram sans temps de chargements sont franchement anecdotique. Reste un remake respectueux, superbe et épuisant nerveusement à parcourir.

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Jeu indépendant surprenant, atmosphérique et énigmatique. Proposant des combats au tour par tour rythmique exigeants, le titre pousse à dompter sa difficulté pour en voir toujours plus. Entre une ambiance sonore et visuelle captivante et quelques phases de platformer plus classique, l’aventure se traverse d’un bout à l’autre sans que l’on voie le temps défiler. Marchant dans les pas de Nomada Studio et soutenu par la B.O de The Berlinist le jeu jouit d’une direction artistique de toute beauté entre sobriété et élégance. Définitivement un studio à surveiller. Le coup de cœur indie de fin d’année.

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Je ne partais pas gagnant devant ce design rond et colorés. Apres un 3 Houses post Game of Thrones qui emmenait la saga sur un terrain des plus plaisants, un retour à de l’heroic fantasy plus basique ne m’emballais pas plus que ça. A l’arrivée c’est un solide Tactical-RPG au scénario osef-tier mais au cœur de jeu profond et bien pensé. Je me suis même surpris à apprécier certains personnages plus qu’escompté. Les maps sont très réussies et le casting hyper généreux. Si ce qui vous intéresse dans un Fire Emblem c’est son gameplay et que vous vous sentez de fermer les yeux sur la niaiserie ambiante, c’est une excellente pioche.

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On ne peut pas dire que je sois un grand fan de Pikmin. N’ayant jamais touché aux 2 premiers et ayant même lâché le 3 un peu avant la fin, j’avais pris le 4 sans grande convictions mais avec un peu d’espoir tout de même. Grand bien m’en a pris puisque ce 4éme opus est exactement ce que je recherche dans un titre à l’ADN Nintendo. Un univers coloré mais aussi des systèmes solides foisonnant de bonnes idées. C’est exactement ce que le jeu propose via ses grandes maps que l’on défriche expéditions après expéditions et son chien géant Otchin, aux capacités forts utiles. Un véritable bonbon, malin, addictif et diablement mignon.

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Je ne l'ai pas encore fini donc pas noté mais c'est un puzzle game unique qui se renouvelle sans cesse. Comme je m'impose de chopper tous les "Goldys" optionnels la difficulté est bien la mais si on se contente de juste finir les niveaux il est tout à fait faisable sans trop galérer à mon avis. Je pense lui mettre un 8 mais j'attend d'en voir le bout pour être sur (j'en suis à environ la moitié).

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Découvrir des classiques 20 ans plus tard c’est parfois risqué. Sortis de leur époques et des souvenirs enjolivés nombre d’entre eux subissent les outrages du temps. Baten Kaitos n’aura pas été de ceux la. Alors oui, il y a bien quelques coutures qui trahissent son âge. La lenteur des combats par exemple. Mais quand on aime les jeux particuliers on ne peut que s’incliner devant toute la singularité et les contre pieds qu’il fait au genre du JRPG. Ses twists, ses personnages, sa DA audacieuse et sa bande son de la grande époque auront fini de me convaincre que oui, Baten Kaitos est un grand jeu plein de personnalité…

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Un nouvel épisode de Mario ce n’est pas rien. Et Wonder est de plus un très bon épisode. Les twists de gameplay procurés par les graines prodiges de chaque niveau lui confère son identité propre, et suscite la surprise perpétuelle. Pourtant je dois bien reconnaitre qu’en dépit de ses qualités évidentes, le jeu ne m’a jamais vraiment embarqué outre mesure. J’ai souri, j’ai trouvé ça malin à plusieurs reprises mais je n’ai jamais eu LE moment que je n’oublierai pas. A posteriori je n’en garde pas grand-chose hormis la maitrise d’un genre dont il était déjà un (le ?) grand patron. En découle un 7/10 qui se situe dans la moyenne basse des notes de mes éclaireurs mais qui reste à mon sens une bonne note dans ma grille de notation. Désolé Mario mais pour moi, le grand jeu Nintendo coloré de 2023 c’est Pikmin 4.

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Des retrouvailles avec Kiryu, ce n’était pas vraiment ce que je souhaitais à la saga. Je trouvais la fin de son arc parfaite avec Yakuza 6 et le renouveau avec Ichiban m’avait totalement convaincu à tous les niveaux. Derrière le projet opportuniste d’un « spin off de la facilité » se cache en réalité un petit best of condensé du gameplay propre aux épisodes 1 à 6, le tout dans une formule deux fois moins longue qui lui sied à merveille. Oui son scénario est dispensable, oui c’est franchement du réchauffé à 85%, mais que voulez vous… Manette en main on s’amuse. On s’en voudrait presque de refaire entrer Kiryu dans nos vies aussi facilement, mais ça faisait longtemps finalement qu’on avait pas appris le respect à des thugs avec lui. Bref, Like a Dragon Gaiden est exactement ce que vous pensiez qu’il était avant même d’y jouer, mais si vous êtes fans vous retomberez… encore….

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Un remake star et un océan d’options de confort. S’il y a bien quelque chose d’indéniable c’est la qualité de ce remake. Tous les bons choix ont été faits entre la conservation des modèles 2D des personnages + décors refaits de A à Z en 3D. Le rendu est bluffant. Que dire des nouveaux artworks qui illustrent les protagonistes durant les dialogues? Absolument sublimes me parait encore en dessous de la réalité. Et surtout tout un tas d’options qui évitent un levelling fastidieux via des compétences forts pratiques. Sacrifier quelques HP-MP pour un léger boost d’XP + enchainer les combats pour faire péter un coeff multiplicateur (x1.5-x2-x2.5 voir x3 pour 5 combats consécutifs). Ajoutons à cela la compétence sentinelle qui fait que vos alliés tuent les monstres en sous level sur la carte avec gain d’xp à la clef… C’est presque trop. En fait c’est un peu compliqué… En tant que remake le taf est parfait c’est plutôt avec le jeu de base que j’ai quelques problèmes.

Le jeu originel était franchement difficile par moment et demandait donc ce levelling forcé exagéré. Mais si on est honnête on ne peut pas nier que l’équilibrage du jeu est bancal comme rarement. On peut éclater des boss une main dans le slip mais se faire tuer par un quatuor de magiciennes dans une rencontre aléatoire lambda. Puis arrive le moment ou même avec 25 levels de plus que le jeu (puisque l’xp est devenu gratuite à un point démesuré) on se fait quand même éclater sans vraiment comprendre pourquoi. La faute aussi à des combats, certes jubilatoires puisque assez basique et bourrins, mais également brouillons. Des pics de difficulté mal dosés à mon sens, loin d’être insurmontable, mais qui donne une impression d’équilibrage étrange. Et j’en viens aussi à la « 2éme partie du jeu » qui équivaut au dernier tiers et qui me parait vraiment mauvaise et inintéressante sur tous les plans. C’est mal écrit, les antagonistes tombent comme un cheveu sur la soupe et on les affronte sans même les développer, le tout dans des aller retours et des donjons pas bien emballants. Jusqu’à la cerise sur le gâteau, le boss final légendaire pour sa difficulté claquée. Et c’est toujours le cas. Lvl 130 je l’ai battu de justesse dans un combat d’une nullité incroyable. Un combat qui consiste à claquer tous les objets que vous avez pour soigner et ressusciter vos troupes afin de jouer la montre et réussir à lui arracher la victoire. Ce dernier spam les mêmes 3 sorts non stop via un tous les 2 secondes…. Infernal.

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Ah les bandes son de Final Fantasy…. C’est l’exemple même de la mémoire auditive. 3 notes et vous revoilà nostalgique des grandes aventures passées. J’avais mis un temps indécent dans Curtain Call, l’épisode 3DS. Alors la perspective de retrouver ça sur ma Switch avec encore plus de morceau m’avait hypé au plus haut point. Tellement que j’ai investit dans la plus grosse version du jeu en DEMAT… Moi !!!! Pour avoir tous les morceaux et la possibilité de lancer le jeu sans changement de cartouche à l’envie. A l’arrivée c’est une petite déception. Je n’ai pas spécialement apprécié la structure du jeu qui manquait d’un petit truc. Il se dégageait un coté « jeu pour mobile » de l’ensemble qui ne m’a pas emballé. Ajoutons à ça quelques choix de morceaux discutables, des morceaux exclusifs aux versions demats, et un rendu graphique auquel j’ai du mal à accrocher (je ne saurai l’expliquer), et au final (fantasy) il écope d’un point en moins que son ainé. Sympa mais clairement pas le Super Smash Bros Ultimate du Theatrythm.

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A la base je ne suis pas un grand fan de Diablo. J’ai pas mal joué au 3 en solo et en coop mais sans vraiment être accro. Un jeu de soirée en ligne entre pote, rien de plus. Mais la DA Dark Fantasy du IV qui semblait renouer avec ses racines m’avait enthousiasmé (Cette bande annonce bordel). Je l’ai acheté, je l’ai fait (perso lvl70) et je n’ai jamais eu envie d’y retourner. Un monde ouvert pas hyper emballant et qui n’apporte rien. Un level scalling qui péte la sensation de puissance. Des événements pas bien motivants et vite redondants…. Le retour en grâce de la saga aura fait pshiiit extrêmement vite.

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Il y a le beaujolais nouveau et il y a le Mortal Kombat nouveau. J’ai tendance à les chopper day one pour le plaisir car c’est la License de jeu de baston que je préfère. Oui je ne suis pas un puriste du genre qui va doser Street Fighter VI, je veux juste un jeu de baston solo crétin et au contenu conséquent voyez-vous. Verdict ? J’ai pris peu de plaisir sur le mode histoire que j’ai trouvé fade et cédant à la facilité des multivers (on en peut plus). Qui plus est le jeu s’embourbe dans une multiplication des monnaies différentes pour générer de la micro transactions, des boutiques cosmétiques dédiées etc… Warner cache de moins en moins son envie de pognon et je pense que c’est le dernier MK que je gratifie d’un achat day one. L’épisode de trop, qui affiche sa soif de pognon sans honte pour une qualité en deça de l’épisode précédent… ça la fout mal.

Annotation :

J’en ai déjà pas mal parlé sur ma page mais je n’ai pas accroché à Sea of Stars. Pourtant j’avais adoré The Messenger alors c’est peu dire que je l’attendais confiant et impatient. J’ai trouvé le jeu tellement porté sur la révérence de ses références qu’il en devient un stéréotype récité avec passion sans génie. C’est magnifique et rarement le pixel art aura été aussi beau mais ce n’est pas vraiment pour ça que je viens pour ma part. Le tout est rythmé par des combats classiques dont on a fait le tour au bout de 25% du jeu… Je n’ai même pas eu le courage de le terminer et je ne l’ai donc pas noté. La déception à laquelle je ne m’attendais pas.

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Un storytelling à base de repentir : « nous avons compris les erreurs avec FFXV ». Naoki Yoshida l’a récité au cours de ses interviews calibrées au mot prés sous le regard approbateur d’un chargé de com de Square Enix. Le FF à la sauce de Game of Thrones, mature, violent et au système de combat bâti par un ancien de Capcom officiant alors sur Devil May Cry. Mais s’il y a bien un truc auquel j’ai appris à ne pas me fier, c’est les promesses de Square Enix. Alors pourtant, j’y croyais un peu quand même. Il faut dire qu’avec l’homme providentiel de FF XIV aux commandes + Soken à la musique, ça mettait un peu en confiance. Mais quel jeu ennueyuuuuuuuux bordel ! Cette écriture infame qui singe le style de G.R.R Martin sans l’avoir compris, ce système de combat chiant au bout de 12 heures, ce rythme batard, ces quêtes annexes insipides, cette inégalité entre des combats d’Espers sublimes et ces maps couloirs ridicules…. Quand FFXVI en vient à te faire te demander si tu n’avais pas pris un tout petit peu plus de plaisir manette en main sur l’infâme FFXV c’est que l’heure est grave les amis. La déception à laquelle je m’attendais potentiellement.

Ma critique ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/final_fantasy_xvi/critique/270867650