Les meilleurs génériques (et pré-génériques)

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éolienne goutte d'eau mouche craquements de doigts éolienne gros plans sur visages puis plan d'ensemble sur désert et saignée de la voie ferrée harmonica musique symphonique coups de feu éolienne
Un chef d'oeuvre de 20 minutes en prologue d'un chef d'oeuvre définitif.

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Difficile de faire plus original - le générique du film est un autre film, aussi court que génial.

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Des lignes, verticales, horizontales, obliques avec les noms des acteurs, un quadrillage totalement abstrait; qui se transforme en façade d'immeuble vitré ; où l'on découvre toute l'agitation de la ville, taxis, rues surpeuplées, bousculades de métro, bus où s'engouffrent des anonymes - sauf un qui reste à quai, Hitchcock himself.
Le génie de Saul Bass, inventeur du générique moderne.

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Le générique façon Guitry - énoncé par lui-même et irrésistible. Comédiens et techniciens sont ainsi présentés par l'auteur, avec un mot, plaisant, pour chacun :
" Vous jouez si bien la comédie, Jacques Varennes, qu'on croirait que vous êtes de la Comédie Française; et vous jouez si bien la comédie, Jean Debucourt, qu'on croirait que vous n'en êtes pas".

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Un film avant le film, à la façon d'Il était une fois dans l'Ouest, un peu moins long. En trois mouvements parfaitement articulés, des jeux de focale, des plongées vertigineuses, des effets de cache, du duel de western (ou quasi) aux affrontements feutrés et aussi violents, pour aboutir à un labyrinthe abstrait - le puzzle du film, tout cela presque sans mots. Une leçon de cinéma

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La quintessence du générique façon James Bond - oeil, ombres chinoises, corps féminins, images en surimpression ...

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Le film s'ouvre sur un générique de fin. Dans un paysage de hautes montagnes, une route étroite, sinueuse, la Symphonie fantastique déroulant la Marche au supplice, des tunnels, des virages, le minuscule point jaune de la voiture, le passage de la forêt à la neige et l'apparition énorme de l'hôtel. Le film n'est pas commencé, on est déjà au-delà de l'angoisse.

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Se7en invente le générique de thriller - typographie sale, kaléidoscopes d'images liées au film à venir, montage saccadé et agressif, musique stridente ...

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Ce n'est pas le seul générique créé sur une bande dessinée (on songe aussi à celui de Pink Panther et à beaucoup d'autres) Mais Catch me ... combine habilement récit dessiné, très réussi et références graphiques en hommage à Saul Bass et aux pionniers.

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Le récit du pré-générique est tellement irrésistible que la suite du film déçoit un peu.