Les Tops de 2014

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« Ou est mon fusil, mon fusil... »
On oubli souvent que Peter Berg a toujours su garder une cohérence dans sa filmographie. De Very bad things jusqu’à Battleship le New-yorkais présente quasi à chaque fois à travers ses œuvres les plus grandes thématiques et figures de son pays. Du mariage (Very bad things) jusqu’aux valeurs à travers le sport (Friday night lights), en passant par la toute super-puissance de son pays (Battleship/Le Royaume) en plus de ses supers héros (Hancock)...
Et il le fait quasi-systématiquement à travers un groupe, une équipe.

Ici, le réalisateur du « Royaume » décide de mettre en scène un « simple » survival en s’attardant sur les dommages corporel de la guerre vécu (une fois de plus) par un groupe sur le champ de bataille. Il décide de le faire à travers un hommage qui n’est pas uniquement rendu au personnage de Lutrell mais bien au corps des Navy Seals de manière générale. Donc oui, ambiance de camaraderie oblige, on en profite pour un peu saupoudrer le tout de patriotisme par-ci par là et de quelques discours solennel bien venus. « Du sang et des larmes », c’est bien un film américain, labellisé « d’après une histoire vraie » sur un sujet typiquement (très) américain.

La cible quasi-parfaite des grands groupes anti-américain en somme. Sans oublier ces grands « penseurs » cinéphiles qui prétendent savoir ce que doit raconter chaque réalisateurs sur le sujet juste pour qu’ils finissent par être brossé dans le bon sens.

Pourtant à aucun moment « Du sang et des larmes » décide de verser dans la propagande ou la caricature outrancière. Pas de « Allah akbar » proféré à tout bout de champ ni de drapeaux américains qui flottent au gré du vent. Pas de dissertation non plus sur la légitimité de la guerre. Ce qui intéresse Berg ici c’est la condition-même du métier de soldat, un hommage humble même si quelque peu naif (parfois) sur Le Combattant. Et tant mieux si celui-ci ne s’attarde ou ne soulève pas un quelconque débat politique puisque ça n’est tout simplement pas le sujet adéquat ici pour le faire.

La mise en scène du réalisateur de « Friday night lights » rejoint sans problème celle d’un certain Ridey Scott à travers quelques fulgurances. En plus d’avoir réalisé la meilleure scène de guerilla depuis « La Chute du Faucon Noir » de ce dernier, le réalisateur porte aussi une importance toute particulière liée à la gestion du son. Le sifflement des balles, l’impact sur la chair, les poumons remplis de sang...L’oeuvre de Berg est u

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« Le meilleur blockbuster »
il n y aura rien de plus à ajouter ici par rapport au dossier rédigé sur le meilleur blockbuster de cette année 2014 par APO (cf moviescloseup.net).

Doug Liman n’est peut-être pas un « auteur », il reste pourtant bien loin devant certains « film de » cette année. Et c’est largement plus que mérité.

Le meilleur blockbuster de cette année 2014.

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« Boire ou conduire... »
Un sujet délicat qui tient visiblement à cœur au réalisateur James Ponsoldt après Smashed. The spectacular Now traite effectivement d’une addiction, mais le fait de manière subtile et intelligente à travers les codes de ce que l’on pense être ceux de la comédie romantique. A croire que les producteurs de 500 jours ensembles ont trouvé un nouveau concept.

Quand à l’époque Marc Webb avait réalisé l’une des meilleures comédies romantique qui n’en était finalement pas une, James Ponsoldt récidive ici de la même manière à travers son thème de prédilection qui est, entre autres, celui de l’addiction à l’alcool.

Deux révélations, Miles Teller et Shailene Woodley pour la meilleure comédie romantique qui n’en ai (presque) pas une donc, de cette année 2014.

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« Toujours coincé dans le char »
Là ou l’on pense toujours avoir fait le tour du sujet, David Ayer a lui, l’excellente idée de s’atteler à une autre partie de la seconde guerre mondiale qui est « la fin de la guerre ».

Après avoir patrouillé aux côtés de Jake Gyllenhal et Michael Pena dans End of Watch, le scénariste de Training Day continue de dresser ses différents portraits psychologiques en s’attaquant cette fois à celui d’une petite équipe de tankiste pendant la seconde guerre mondiale. Ayer dépeint ici avec Fury un tableau sec et brutal. L’oeuvre est âpre, difficile, pesante. Ayer a en plus la bonne idée de réaliser Fury dans un beau 2.35 sur pelloche, ce qui confère au film ce très beau grain ainsi que des tons/plans crépusculaires saisissants.
Quand Peter Berg (re)met en scène l’impact physique de la guerre sur la chair, Ayer lui, s’attarde sur l’impact psychologique de celle-ci, sur ceux qui la font et ceux qui la subissent dans le temps.

On avait eu peur à un moment que le scénariste de Training Day connaisse une petite baisse de régime après son tiède Sabotages mais il n’en ai rien heureusement.
Fury reste pour Ayer son film « somme » et il nous tarde maintenant de voir le prochain projet que l’ex sous-marinier prendra à « bras le corps » tant qu’on ne lui fout pas des scénaristes comme Skip Woods dans les pattes.

Deuxième meilleur film de guerre de cette année 2014.

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« Le meilleur thriller »
Que ça fait plaisir de retrouver Fincher au commande d’un thriller. Après l’épuisant ZODIAC, Fincher revient avec une oeuvre qui coïncide parfaitement avec la métamorphose du réalisateur depuis quelques années.

Gone girl possède à de nombreuses reprises différentes strates et en brillant scientifique qu’il est, le réalisateur de Fight Club s’amuse de manière astucieuse à constamment nous mener en bateau. C’est ludique, parfois drôle, astucieux et « bizarre », Gone girl a cette capacité rare d’être une oeuvre « complète » où un film « tout en un ».
La marque des « grands ».

Nous n’en dirons pas plus pour ceux qui seraient éventuellement (difficilement ?) passés à côté mais il s’agit bien du meilleur thriller de cette année 2014.

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« Le meilleur polar »
Il date de 2012 mais est seulement sorti dans nos contrées cette année. Le nouveau Johnnie To se montre d’une efficacité redoutable !

Le réalisateur hongkongais à la judicieuse idée de ne jamais prendre le spectateur par la main tout du long. L’immersion, pour peu que l’on arrive à rentrer dans l’univers de Drug War s’avère être totale.

Personnages charismatiques, suspense rondement bien mené, intrigue à tiroir bourrée de surprises...On aurait tord de trop en dire ici aussi tant la principale qualité de Drug War est son côté diablement imprévisible.

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« KO »
Encore sous le choc après avoir vu/vécu « Les poings contre les murs ». Le réalisateur David Mackenzie nous plonge dans un drame familial à travers les codes du film carcéral. D’une rare brutalité, la tension est palpable à chaque plan et que dire de cette puissance et de cette rage qui anime et sublime l’acteur principal Jack O’Connell ?

Ici aussi, Mackenzie ne prend jamais le spectateur par la main et il est assez étonnant de voir avec quelle aisance et maitrise le réalisateur Britannique arrive à nous immerger aussi facilement dans cet univers.

Les poings contre les murs, c’est un "ride", un pur shot d’1h45 ou le rythme ne faibli jamais. Implacable, tétanisant mais à la fois très sobre dans sa forme, c’est « le film coup de poings » de cette année 2014.

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« Le meilleur Marvel »
Ce deuxième volet des aventures de Captain America laisse peut-être présager que chez MARVEL, on est parfois capable de mettre sur pied un vrai film à part entière et non un épisode de série TV sur grand écran. Quelque chose qui se suffit à lui-même. Intrigue, narration, histoire, personnages...Les frères Russo signent probablement le meilleur épisode du catalogue MARVEL.

Même si ses rebondissements semblent parfois prévisibles, l’histoire reste suffisamment solide pour nous tenir réellemen en haleine jusqu’au bout. En ayant l'intelligence d’y insuffler les codes du film d'espionnage à l’ancienne, les frères Russo confère à l’univers de Captain America une véritable continuité logique et cohérente au personnage.

Et que dire des apparitions du Soldat de l’hiver. Jouissives ! Même si peu nombreuses. La séquence de gunfight rappelant forcément le HEAT de Mann en milieu de métrage est l’une des séquences d’action les plus intenses de cette année.
Comme quoi, c’est avec l’adaptation qui semblait être la plus difficile et casse gueule sur le papier, que Marvel arrive (parfois) à s’extirper de son "train-train quotidien".

Meilleur film de super-héros de cette année 2014.

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« Good game »
Personne n’y croyait à sa sortie. Personne (ou presque) n’y croit toujours à cette heure-ci et c’est bien dommage.

Il n y a pas grand chose à rajouter de plus qui n’a déjà été dit dans notre dossier ultra complet et illustré (cf moviescloseup.net).

Need for Speed ferme la marche de ce top en étant « la surprise que l’on attendait pas » de cette année 2014.