Luc Besson

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Curieux à l'origine.
Ennui total, gêne.
Plus curieux maintenant.

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J'ai essayé de pas m'apitoyer sur le film, je pense avoir réussi, l'indifférence à pris le dessus, c'est très bien ainsi.

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Quand Jacques Mayol sort de l'eau après son premier record, accompagné du dauphin lâché en mer et de ceux du parc aquatique, je me suis : "putain mais c'est pas possible, pourquoi autant de mauvais gout!", alors j'ai mis pause, j'ai réfléchi, puis je me suis finalement dis que je m'étais fait la même réflexion sur chacun des films de Besson, sans pour autant que cela m'empêche d'être captivé par certains de ses personnages, que ce soit Leon, Nikita ou le petit Français, dont la prestation de Jean-Marc Barr frise par moment le sublime.
Alors bon c'est ainsi, j'y couperai pas, et je dois faire avec.

En ce qui concerne le Grand Bleu, dont on aurait pu facilement couper une bonne demi-heure, il me semble malgré ses défauts évidents que sa place dans l'histoire du cinéma doit être plus accepté que cela, tant dans son ambiance musicale que dans le traitement d'un sujet que personne d'autre n'a jamais cinématographié avec autant de résonance.

Chiant sans jamais l'être, risible sans jamais le devenir, on tient la quelque chose de trop particulier pour passer à côté, qu'on soit sensible au sujet ou pas.

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Si Besson n'avait jamais réalisé le Cinquième Elément, j'aurai pu penser qu'il ne maitrise pas du tout l'absurdité de ses films, autant dans sa direction d'acteur que dans mise en scène, et Nikita en est l'exemple même.
Artistiquement réprochable, le film jongle sur un pied entre sérieux et absurde pour un mélange qui accrochera le spectateur qui ne cherchera pas trop à comprendre le pourquoi du comment, et laissera une trace avec suffisamment d'impact pour le faire sortir du lot.
Cinéma très particulier, mais je pense maitrisé, même si j'en suis pas hyper sure, mais un peu quand même, qui offre une tonalité artistique trop originale pour être trop critiqué, même si je comprends bien pourquoi.
Très intéressant à analyser je pense.

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Dans une naïve simplicité, parfois grotesque façon Besson, Léon dégage néanmoins une atmosphère troublante qui me génère une forme d'attachement presque inédite pour ses personnages.
Les prestations sont aussi très bonnes, notamment un Oldman en grande forme qui envoie du lourd.

J'aurai probablement aussi été moins enthousiaste sans la musique de Serra, mais bon...

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Anti Blade Runner, délicieuse grotesque science fiction, Besson a tout compris en mettant en scène son bébé maladroit dans un monde maladroit.
Il y a du génie dans le dosage de l'absurdité du film, dans la gestion du rythme, dans la composition de l'univers, et dans cette très originale et du coup intemporelle direction artistique, qui fourmille d'idées aussi saugrenues que terriblement divertissantes.
Drôle sans jamais devenir débile, surprenant sans jamais devenir ridicule, un vrai bon moment de non prise de tête assumé.
Validé Besson, c'est pas souvent le cas, mais c'est validé.

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Long, indigeste, brouillon, terriblement maniéré, il m'aura fallu une bonne heure pour m'intégrer au système, bien aidé quand même par la jolie prestation d'une Jovovich en grande forme, qui a du être un peu déçu que le résultat final ne soit pas à la hauteur de sa performance.

Toujours ce "grotesque maitrisé" qui en fait une oeuvre particulière, bien que pour le coup cette particularité ne soit absolument pas en adéquation avec le sujet.

En réalité je sais pas du tout quoi en penser, mais j'ai pas du tout envi de dépasser les deux minutes de réflexion qui viennent de me traverser l'esprit.

Je finis donc par un "Bref", et ça ira très bien.

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Un petit projet qui se serait presque montré touchant si sa finalité n'avait pas frôlé cette forme de ringuardise propre à la personne qui s'en est occupé.
2 ou 3 trucs intéressants quand même, mais aucune volonté d'en faire quelque chose d'impactant, alors bon, advenue ce qu'il devait advenir, plus personne ne s'en souvient.

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Vu en 4 fois...dans la difficulté...je ne comprends pas...

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Tu te retrouves au montage avec une jolie photographie et de très bonnes interprétations, et tu manière ton machin comme si tu voulais en faire un objet luisant.

Marre du mec moi.

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Malavita ressemble plus à un film de vacance de tonton Ridley qu'a un film de Luc Besson, mais quoi qu'il en soit l'un dans l'autre, on s'en fou un peu.
Le film n'a aucune autre ambition qu'être sympathique, et il m'a semblé l'être, même si tout est relatif.

Les personnages ne sont absolument pas à la mesure du casting, qui du coup n'est exploité qu'a son strict minimum, mais quelques sourires ci et là sont venu combler l'indifférence globale ressenti.

Je m'attendais à pire quand même

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Le sujet de Lucy est plutôt excellent à la base, même assez passionant à vraie dire, mais il est mis en scène par un réalisateur qui a perdu toute sa profondeur, et qui n'a pas compris que faire en sortes de rendre son film rentable ne le rendra pas forcement meilleur.
Sur ce dernier point, le film est presque parfait. Des acteurs bankables, une grosse promos en Chine, et un scénario comportant l’intégralité des classiques du cinéma populaire, poursuites en voitures, scènes de bagarres, gunfights, et effets spéciaux dans tous les sens (pas tout le temps réussi d’ailleurs).
Alors au final ça divertit, certes, mais ça essai de se prendre pour Terrence Mallick ou Park Chan Wook sans jamais y instiller la moindre subtilité, ce qui rend le tout très banal, à la limite du presque ridicule, à la limite du "je me fou bien de votre gueule con de cinéphiles".

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Démarrer ton film inter-galactique sur fond de Space Oddity prouve 2 choses, ou tu es pas très finaud, ou tu veux pas être finaud et tu assumes, ce qui dans ce cas très précis deviens difficile à évaluer.
L'intérêt de faire un fourre-tout spatio mes couilles avait surement du sens lors de l'écriture, sans profondeur beaucoup moins, et sans un humour d'une précision redoutable encore moins de moins, mais je suis qu'un mec qui appui sur le bouton lecture, alors je vais pas en faire des ananas.
Même si l'ensemble reste globalement attractif, l'amourette semi travaillé des deux ados-héros propulse le film à quelques degrés émotionnels d'un truc possiblement barbant, et la construction de ce Valérian limite détestable d'un truc possiblement possible.
C'est moyen, tout le monde le sait, mais les moyens alloués sont trop faramineux pour l'accepter, et je comprends cela.