Mes Films Coréens 한국 영화

Annotation :

Mon film coréen préféré. Bong Joon-ho est un pur génie et son "Memories of Murder" une oeuvre forte, intense, à la fois drôle et terrifiante, touchante et pessimiste. Le final - d'une virtuosité comme j'en ai rarement vu - est un chef d'oeuvre du genre, les acteurs sont tous absolument parfaits, y a un sens de la photo et du cadre absolument énorme, et à noter un doublage français de grande qualité, ce qui est assez rare pour le cinéma asiatique.

Annotation :

Le film sud-coréen le plus connu, et pour cause : Old Boy est une très grand oeuvre - le retournement final tient du génie et tout ça est porté par un Choi Min-Sik absolument génial, avec un Yoo Ji-tae absolument énorme en bad guy qui ne l'est pas totalement. Une fresque de la vengeance et de loin le meilleur film de Park Chan-wook à ce jour. A voir et à revoir ! (et une magnifique bande-originale)

Annotation :

[Commentaire à venir]

Annotation :

Le cinéma sud-coréen me surprend encore à chaque fois. Silenced, qui reprend l'histoire vraie d'un fait divers concernant des abus sexuels d'enfants sourds dans un institut spécialisé, est une oeuvre terrible. Une vision pessimiste et absolument horrible de la justice et de la vérité, une oeuvre forte et carrément bouleversante, une image soignée, un scénario profond et fort, des acteurs impressionnants, des scènes "muettes" plus poignantes que des scènes parlées. C'est du grand génie, et Silenced mériterait d'être beaucoup plus reconnu.

Annotation :

Mon deuxième Park Chan-wook. Je le connaissais auparavant seulement pour sa musique et comme le troisième film de la Trilogie de la Vengeance. Bon, c'est moins bon que Old Boy, et c'est un peu confus - comme souvent avec le cinéma coréen - la première heure m'a laissé de marbre mais le final, notamment la scène virtuose dans la zone désaffectée, est géniale et à la hauteur des attentes. Le style visuel est risqué et très réussi. Un peu dans l'ombre du génial Old Boy mais Lady Vengeance est un plaisir qui se déguste sans modération.

Annotation :

Ma première grosse déception du cinéma coréen. Les critiques étaient mauvaises mais j'avais hâte de voir ce que pouvait faire la Corée du Sud d'un pitch à la Battle Royale. Et c'est médiocre. Plat, prévisible malgré le twist final plutôt bien trouvé. On se fait chier, c'est tourné avec les pieds, un gros navet même pas drôle et mal interprété. Un gros gâchis quand on voit la qualité du postulat du départ, risqué mais fun. Entre les mains d'un meilleur réalisateur et avec un scénario mieux construit ça aurait put être cent fois meilleur.

Annotation :

[Commentaire à venir]

Annotation :

Je dois dire que The Chaser m'a un peu déçu. On m'en avait dit beaucoup de bien - et c'est sur, c'est un bon film - mais loin d'être dans le très haut du panier de la Corée du Sud. Très peu de tension et une réalisation un peu sauvage mais relativement moyenne. Il reste cependant des grosses qualités qui tirent le film vers le haut, mais j'en attendais peut-être trop.

Annotation :

La fin d'une intelligence folle permet de réévaluer complètement le film. On passe du thriller banal à un spectacle tragicomique de grande qualité. Kim Jee-woon est réellement un grand metteur en scène, la réalisation est léchée et c'est plaisant à regarder. Superbe bande-originale en passant et Lee Byung-Hun impose un respect et une admiration instantanée.

Annotation :

Sur le coup, j'étais perturbé. Je ne savais pas quoi penser, c'était la période où je me suis vraiment mis à ce cinéma, et je sortais de Memories of Murder, et ce J'ai rencontré le diable ne m'avais pas tant plus que ça. Le film avait de grosses qualités, mais j'avais l'impression de ne pas avoir été surpris. Le temps a fait son oeuvre, et cette histoire de vengeance pourtant bien différente de ce qu'on a put faire tant en Corée du Sud qu'aux Etats-Unis est une grande réussite, d'une tension impressionnante et au plan final absolument génialissime (les pleures qui sont un coup de génie). Magnifique thème au piano au passage.

Annotation :

Mon premier film coréen, ma première claque. Un film fantastique qui lie satire sociale, comédie, film d'action, film d'horreur et film de monstre, c'est un mélange plutôt repoussant mais ça marche à merveille - une grande oeuvre sans aucun doute. A défaut d'être le meilleur film de Bong Joon-ho, c'est véritablement le haut du panier du genre.

Annotation :

Pas le meilleur film du monsieur mais c'est absolument génial de bout en bout - une réflexion sur la maternité, les liens du sang et la culpabilité. C'est à la fois léger et d'une densité énorme. Je suis un grand fan, surtout de l'actrice principale qui n'a quasiment eut que ce rôle là dans sa carrière, et c'est bien dommage car elle porte le tout sur ses épaules. Celui qui fait Ji-tae est énorme aussi.

Annotation :

Malgré tout le mal qu'on m'en avait dit, cette fresque du pouvoir, de l'argent, porté par la mise en scène grandiose d'Im Sang-soo, si elle est parfois décevante et à l'opposée de toute forme d'action, est une véritable claque du genre, en opposition d'énormément de thèmes précédents abordés en Corée et véritablement très originale. Mais on peut ne pas aimer. Moi j'adore.

Annotation :

Avec son pitch de départ absurde, ce feel good movie coréen se classe dès les premières minutes comme une merveille de comédie. La première partie, axée humour, est un délice. Si la deuxième heure du film se concentre d'avantage sur le drame et sur le sentimental, elle n'en est pas moins réussi. Méconnu à tort, cette pépite venue de Corée du Sud est un must see pour les amateurs d'humour absurde et de films qui permettent de ressortir le sourire aux lèvres. Magique.

Annotation :

Belle belle surprise que ce Masquerade, sorte de remake coréen de Kagemusha de Kurosawa (déjà inspiré de Le Prince et le Pauvre de Twain), un film historique teinté d'humour dans sa première partie mais qui tourne bien plus dans le mélodrame sur la fin. Et tout ça c'est très bien orchestré - surtout, c'est super bien interprété par un casting irréprochable, visuellement c'est carrément réussi et le scénario, malgré un classicisme très présent et des défauts évidents, est passionnant de bout en bout. A défaut d'être un véritable grand film (comme il aurait put l'être), Masquerade c'est un film de grande qualité, qui divertit et qui est réellement irréprochable sur la forme.

Annotation :

Revisite du classique de Sergio Leone à la sauce kimchi, "Le Bon, la Brute et le Cinglé" est non exempt de défauts mais propose un capital bonne humeur comme seul les coréens savent en faire. Casting impeccable, fusillades de fou (les 45 dernières minutes sont plutôt incroyables dans le genre). Si quelques longueurs lessivent un peu le spectateur, le tout reste globalement très fun et divertissant. Kim Jee-woon est décidément l'un des touche-à-tout les plus talentueux qui soit.

Annotation :

Confession of Murder est loin d'être totalement mauvais, mais le film de Jeong Byeong-gil reste une franche déception. Pourtant y avait un potentiel énorme : pitch de départ absolument génial, tronches d'acteurs énormes, un metteur en scène qui a l'air de savoir filmer... pourtant le scénario ne suit pas. Malgré des scènes de qualité, on est face à un bordel cinématographique, une multiplication de personnages et d'intrigues inutiles, un récit qui s'intéresse à l'influence des médias (et en subit les conséquences désastreuses) alors qu'il aurait mieux fait de rester un thriller plus noir... Bref, Confession of Murder ne tient vraiment pas la route. Mais y a de bonnes choses, notamment le casting, plutôt réussi (et la musique du film est vraiment merdique aussi).

Annotation :

Sans doute faudra t-il que je revois Peppermint Candy. Je l'ai pas vu dans les conditions les plus adaptées (fatigue, insectes qui font chier...) et j'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose de grand. J'ai aimé, je me suis un peu ennuyé (faute à pas être rentré directement dans le film) mais une chose est sur : Lee Chang-Dong sait très bien filmer, y a des plans splendides, des séquences parfaites, et Sol Kyung-Gu montre qu'il est un grand acteur. La scène d'intro est parfaite aussi. A revoir, mais ça reste du bon drame maîtrisé de bout en bout.

Annotation :

Dans tous les cas, le second segment est véritablement le meilleur : grandement grâce à Kim Jee-woon à la réalisation (auteur de A Bittersweet Life, 2 Soeurs et I Saw the Devil) qui livre un moyen-métrage qu'Asimov lui même n'aurait pas renié, d'une intelligence folle et d'une maîtrise admirable. Le premier segment de Yim Pil-sung (réalisateur de Antarctic Journal) est drôle et dans l'esprit coréen, à défaut d'être marquant, il se rattrape surtout avec la fin branchée parodie chrétienne. Le dernier très WTF mais plutôt bien foutue est dans le même style et mérite le coup d'oeil. Je retiendrai dans tous les cas avant tout le segment de Kim Jee-Woon, petit chef d'oeuvre du genre.

Annotation :

Je suis sur le cul. Ce film est fantastique. Ma plus grosse claque du cinéma sud-coréen depuis Memories of Murder, c'est dire. Un film magique et optimiste, mais si tragique et horrible à la fois. Tout le long c'est absolument splendide, et les acteurs ont TOUS un charisme fou... Mais le plus impressionnant c'est la fin. Je ne m'attendais pas à ça, pas du tout à ça, et c'est remarquable d'avoir clôturé le film comme ça - et je pense que je n'aurais pas mis 10 si la fin n'avait pas été celle-ci. Dans tout les cas, l'un des meilleurs films sud-coréens que j'ai put voir. Splendide de bout en bout, poétique et réfléchi, une merveille du genre.

Annotation :

Globalement Kim Min-suk dont c'est le premier film en tant que réalisateur sait à peu près tenir une caméra. Y a certains plans très beaux, c'est plutôt clair et en terme de mise en scène (à défaut que ça soit un peu moyen dans l'intrigue général), la scène finale sur le toit est vachement bien réussie. A part ça, plus grand chose à dire sur Haunters. C'est bien filmé, mais ça manque de noirceur, c'est très plat et prévisible, un méchant tout sauf charismatique et une touche de second degré qui sonne mal avec le scénario. Quelques moments de gloire, et au final un spectacle divertissant à défaut d'être mémorable. Et on se demande au final si ça va pas emmener vers un deuxième volet, tant le mythe du superhéros semble tout tracé. Mais je me perds dans des suppositions probablement ridicules...

Annotation :

Public Enemy c'est le mix de gros courants du cinéma sud-coréen moderne : le thriller s'intéressant aux faits divers policiers (y a un style entre The Chaser et Memories of Murder) et une facette d'humour complètement absurde. Alors certes, dans le cinéma coréen on trouve généralement du 2nd degré, mais dans Public Enemy c'est plus prononcé que jamais. Kang Woo-suk ne prend jamais son film au sérieux, et si au final ça prend un bout de temps à commencer notre affaire, passé la première demi-heure ça devient du pur fun. Pas véritablement marquant comme on aurait put l'attendre, mais indéniablement un divertissement de qualité porté par un casting carrément badass.

Annotation :

Une maîtrise impressionnante de la mise en scène par le grand bonhomme qu'est Park Chan-wool, des interprètes de génie (on a le panel de certains des meilleurs acteurs coréen) et un scénario qui entre plaidoyer pacifique et véritable tragédie bouleversante... JSA est une belle petite claque, impeccable de bout en bout, qui porte un regard intelligent et tout sauf manichéen sur la condition actuelle de la Corée. A noter aussi une magnifique bande-originale de chansons coréennes. Du grand Park Chan-wook, et du grand cinéma coréen.

Annotation :

Wonderful Days ne fait peut-être pas le poids face à la production similaire des voisins japonais, mais ça se tient largement. On ne s'ennuie pas, l'ambiance à la Blade Runner / Deus Ex reste soignée, tout comme l'animation, et l'intrigue, si elle comporte des lacunes, se termine de façon magistrale. Si on reste mitigé face à des éléments plus ou moins intéressants, on reste convaincu que la Corée du Sud aurait du potentiel dans un genre si peu exploité. Un film d'animation mature et bien foutu, à défaut d'être indispensable.

Annotation :

Difficile de dire si "Stoker" est, oui ou non, un film coréen. Réalisé par Park Chan-wook avec quelques techniciens "habituels", "Stoker" reste une production US, mais le style et l'intrigue (même si écrit par l'acteur de Prison Break) rappellent le coin. Un film maîtrisé et aux trente dernières minutes magistrales à défaut d'être encore loin de la cheville du Old Boy du même bonhomme.

Annotation :

Surjoué, très "K-Drama" dans son style, avec un humour qui ne prend jamais... Malgré ses qualité et quelques bonnes gueules, on s'ennuie plus qu'autre chose. La bande-originale carrément ringarde n'arrange rien. Bref, "4th Period Murder Mystery" est un film éphémère, ni marquant ni amusant qui va vite plonger dans l'oublie des productions à destination des prépubères du pays du matin clair. A éviter.

Annotation :

La maîtrise du récit, de la mise en scène et de la direction d'acteurs est assez admirable - voir carrément grandiose. "New World" est une belle petite claque, entre "Infernal Affairs" et "Outrages", menée par un casting de fou et dirigé par un type qui sait ce qu'il fait. Du thriller coréen comme on l'aime, passionnant et bien foutu - quoi qu'il manque peut-être le petit truc qui l'aurait rendu carrément chef d'oeuvrissime.

Annotation :

Un sous-Memories of Murder qui trouve d'avantage son intérêt dans l'affaire criminelle qu'il retrace (celle des "Frog Boys") plutôt que dans sa forme, très classique et peu ambitieuse. Les acteurs s'en sortent, mais là où la première partie est vraiment très intéressante la deuxième perd beaucoup en intérêt. Une fresque moyenne, quelques moments de qualité mais globalement on est à des kilomètres du chef d'oeuvre de Bong Joon-ho avec lequel la comparaison est évidente. Un bon film, mais qui sera vite oublié.

Annotation :

Magnifique. D'une maîtrise rare, d'une violence inouïe, mon coeur a été torturé toute la seconde partie. On voit tout de suite que ce ne sont pas ces fiottes d'amerlock qui sont à l'origine de "Snowpiercer" tant le pessimisme de l'ensemble est décapant. Bong Joon-ho se confirme comme l'un des cinéastes les plus ambitieux et les plus brillants du nouveau millénaire. Rien que ça.