Mieux vaut tard que jamais

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Curieux ressenti à voir ce film de 1983. Un film à l'ambiance particulière à la fois floue et assez représentative d'une violence classieuse et un aspect kitsch sur la violence montrée. Dommage d'une image à la couleur terne mais on a plaisir en tout cas de voir Bob Hoskins et Helen Mirren.

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même si le sujet à l'époque a du faire grincer des dents,
pas vraiment conquise par l'étalage.

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Tellement bruyant à la limite de l'agacement que cela aura eu le mérite de rendre immersif ce qu'a pu être l'expérience stressante de ces hommes.

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Un souci de charisme et/ou de présence pour la plupart des acteurs. Notamment Jean Marchat qui peine à convaincre. idem pour la femme fatale Marcelle Chantal auquel on a du mal à croire. Charles Vanel à ses débuts n'est pas bien marquant non plus. En bref un petit Tourneur.

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Quel dommage que ce manque d'envergure pour ce film d'aventure où tout est rapidement rendu, si ce n'est quelques dialogues et la caractérisation de Gabriel Gabrio, qui rappelle à son rôle dans Regain et impose sa présence. De l'époque et de la difficulté de mise en œuvre, on appréciera quelques décors naturels et situations tendues, mais on regrette le son de la copie, et encore une fois un noir et blanc si peu contrasté.

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Une intrigue gentillette pour les conflits entre nobles et petits bourgeois sous fonds de mariage arrangé et d'un gendre qui de oisif en est le bel exemple, pour finalement se hisser à la hauteur de ceux qui gagnent enfin leur vie par le travail et assurer le bonheur du couple. Prémices d'un Pagnol à venir, sans que la Provence ne soit à l'honneur. Une gestion du rythme sans défaut pour un premier film, malgré l'inintérêt grandissant de cette morale d'un autre temps sans que l'on puisse se reposer sur le verbe, la verve et l'humour des effets rebonds. On y trouve Fernand Charpin et quelques surjeux aussi, notamment Jean Debucourt. Et toujours ce défaut de pellicule.

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Si on a un peu plus de mal à se contenter des dialogues de Pagnol à la verve moins jubilatoire, il nous sera dit qu'il n'a jamais été condamnable de faire faire son travail aux autres, entre autre dialogue bien senti. Topaze moins naïf qu'il n'y parait surpassera finalement ses maîtres à penser de l'escroquerie sans qu'aucun retournement de situation ne le ramène sur le droit chemin. Pagnol garde la ligne pour un final au cynisme parfait. La visite de son ami professeur qui volera un cigare à Topaze en toute désinvolture et le fumera l'air pensif, faisant le tour du propriétaire, tout à ses rêves d'un nouveau métier et d'une intégrité rapidement revue à la baisse...

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Le plaisir des dialogues, rien que cela rappelle à ces plaisirs du cinéma vraiment parlant...et une introduction au bistrot qui vaut à elle seule le visionnage, mais un gros passage à vide avec cette scène de procès qui traine en longueur et en lourdeur...faute à l'instituteur et à une Manon peu convaincante.

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Idem sur les dialogues. Quel plaisir que ces effets rebonds mais avec toujours la scène qui fatigue (celle du sermon du curé) et traine en longueur. Jacqueline Pagnol et l'instituteur restent les maillons faibles.

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Légèrement déçue par le rôle emprunté de Mala Powers mais marquée par Tod Andrews qui porte sur son visage toute sa dépression à venir. La seconde partie au Ranch est la plus intéressante finalement même si la question de la foi nous renvoie toujours à la société bien pensante. Reste une frustration dans la relation avortée des deux personnages bien plus forte que celle montrée au départ avec son fiancé, mais la bonne idée de revoir nos attentes dans son final.

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Il manque un petit quelque chose, un brin de subtilité aussi. Au fil du métrage, on peut se demander à quoi rime tout ça, pour un goût d'inachevé au final. James Fox sert admirablement son personnage, même si on peut se demander si sa passion ne viendrait pas tout simplement d'une frustration sexuelle. Mais pénibles sont les caractères de Sarah Miles toute en rires idiots et Wendy Craig qui d'une femme au caractère forgé, passera bien trop rapidement dans la résignation et revient ensuite dans l'intrigue, comme un cheveu sur la soupe. Reste comme souvent un très beau noir et blanc, des jeux de caméra sur les visages des protagonistes pour vérifier que Dirk Bogarde retient encore la caméra.

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le plaisir de -certains- dialogues mais les personnages assassinés ne sont que peu mis en avant, au profit de Dennis Price, aux réparties bien senties. Une ironie des relations amoureuses multiples et égoïstes assez fendarde.

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autant se le dire c'est bien mou, sans enjeu et si ce n'est la fin qui veut assez grossièrement nous montrer la face indélébile de l'être humain, on suit l'ensemble avec un ennui poli.

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Toujours un peu too much mais le sujet du consumérisme, du refus de l'autre et de l'égoïsme font plaisir, même si l'intrigue utilise de grosses ficelles et clichés pour dresser le portrait d'une époque peu encline aux histoires d'amour non conventionnelles et que l'histoire ne creuse peut-être pas assez les thèmes mis en avant et se concentre sur le couple. La mise en scène est dynamique et plus condensée, on suit donc avec plaisir ces amoureux soumis à l'adversité. Les décors, la lumière et la nature apportent un soupçon de nostalgie, même si l'image finale appuie le message que nous avions pourtant bien compris et qu'encore une fois l'ensemble est bien léger et parfois un tantinet poussif.

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Vraiment trop excessif dans son retournement du personnage, et dans la facilité d'exécution...Douglas Sirk a une façon bien particulière d'amener son intrigue et surtout de la poursuivre. La gestion de la temporalité fait défaut et l'ensemble recourt à bien trop de rebondissements pour le moins incroyables. Pas de chance pour l'héroïne qui perd son mari à cause de Bob, qui ensuite va avoir un accident elle-même à cause de Bob encore et qui en tombant devient aveugle...Ceci afin d'introduire la romance entre Hélène et l'homme qu'elle rejette. Et notre riche Bob en quête de rédemption comprendra qu'il faut savoir aider son prochain, reprenant ses études là où il les avait laissées pour profiter de son oisiveté. et deviendra le meilleur chirurgien du coin. Il soignera alors Hélène pour un coma qui en même temps lui rendra la vue et tout va bien dans le meilleur des mondes dès que l'on souhaite faire amende honorable. Hormis cette lourdeur Sirk propose une mise en scène élégante, des acteurs en phase et de beaux moments pour ces amours contrariées, de belles couleurs et des décors choisis, même si l'ensemble est appuyé par une musique parfaitement redondante.

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Déception. Si les décors déprimants de la banlieue, et un parti pris réaliste et sans concession, sont les points forts axant sur les traumatismes et les dommages collatéraux, je me suis perdue dans cette narration bien brouillonne aux effets ratés, flashback mal intégrés, délires mentaux redondants, et violence exacerbée.

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comme dirait l'autre : on ne refait pas le même coup trois fois, c'est un peu ce que je reproche aux rebondissements justement...un peu long du coup, un final attendu donc, une dernière phrase maladroite de notre ami M. Caine (jusqu'au boutiste) mais de bons jeux d'acteurs.

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critique à l'appui

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Froid et réaliste, à l'aspect documentaire percutant. et aux acteurs justes. Un bémol peut-être sur le cheminement attendu.

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Un peu lourd, malgré le parti pris de n'avoir aucun héros, qui est assez bien vu pour le mouvement de masse, une belle lettre finale d'un innocent qui vient conforter le pamphlet contre le lynchage mais trop facile avec la petite touche de la Foi permettant d'accepter son sort avec abnégation et Interrogation sur le résumé du film : mais qui donc ? donne une autre version des faits ?

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Dommage. Si henry fonda est excellent, je regrette cet aparté très mal introduit sur la "folie" de vera miles, sapé par le final, les scènes de procès sans intérêt et ce détail sur le visage du coupable, énoncé et vite oublié. Quant à la ressemblance entre le faux coupable et le vrai, sans commentaire.

Annotation :

Un bon moment bien jubilatoire entre film de pirates aux trognes bien patibulaires, et film d'aventures aux. situations kitsch à souhait servis par des costumes bien peu adaptés à l'action et aux situations du même tonneau. Des bateaux en carton pâte soumis aux mêmes seaux d'eau sur une mer déchaînée, des naufrages fréquents pour des marins imprudents, les caches à la vue de tous lors de poursuites avec les vilains bandits qui regardent ailleurs, la belle à peine attachée qui subit patiemment attendant d'être sauvé par son héros et un Laughton cabotin à souhait et parfaitement à l'aise. Quelques scènes finalement assez surprenantes par l'aspect dramatique alors que l'ensemble est plutôt léger. Une belle ambiance venteuse de Cornouilles, de beaux décors pour un film qui dénote dans l'environnement Hitchcockien et à voir justement aussi pour ça. Coup de coeur et découverte de Marie Ney.

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même si certains effets sont appuyés, notamment le caractère de Gervaise, oscillant entre volonté et passivité, ou l'excès des deux personnages masculins, un dramatique constat de la condition des travailleurs, emprisonnés pour avoir fait grève, de la misère sociale, des ravages de l'alcoolisme, du manque de solidarité et de la hargne entre même catégorie sociale.... Alors certainement difficile de pouvoir mettre en image les pavés de Zola et de voir ce film aujourd'hui mais reste un portrait réussi de l'époque.

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Etonnant dans sa narration croisée, une histoire racontée par une voix off venant se substituer aux dialogues et aux flashbacks nombreux, passant d'un pays à l'autre, de personnages aux autres qui viendront ponctuer le récit toutes soumises à fluctuations. La construction du barrage apportera son lot de satisfactions ou au contraire tout le drame d'un peuple à devoir quitter sa terre. L'amitié, les amours contrariées, la difficulté d'être, le dur labeur ou encore l'émancipation des femmes. Même si il manquerait peut-être une continuité pour la destinée des Nubiens, le cinéaste brosse un portrait vivant et frappant de vérité et de simplicité.

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critique à l'appui

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surtout que je suis en train de lire le livre. Sans atteindre évidemment les détails de l'écriture, le film en lui-même en dehors de toute considération littéraire, bâcle son sujet à plusieurs reprises sur les thèmes engagés, pose des situations ou des réponses maladroites, piochées dans le livre sans point d'ancrage. Les acteurs jouent mais les rôles et les enjeux sont peu caractérisés. On s'attend à minima à des rapports plus approfondis entre les deux frères et non pas à cette sorte de romance avortée sans fondement.

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La limite ténue entre le bien et le mal,rate un peu le coche par des caractérisations trop excessives et certaines scènes qui ne vont pas au bout ou trop faciles. Le final donne un regain de tension mais encore une fois use d'artifice un peu lourds.

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critique à l'appui

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Superbe et d'autant plus dans la déclinaison des scènes, rapides, revenant à l'essentiel. 1h30 de théâtre et d'acteurs inspirés. Même si le château de l'araignée de Kurosawa est une réussite sur sa libre adaptation, Welles avec peu de moyen laisse libre court à sa créativité.

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L'aspect tragique de l'histoire et des acteurs qui ne répondent pas tous à ce que l'on attend dans leur caractérisation et leur physique (notamment Isabelle loin d'être la femme fatale) et sans grande envolée exacerbée et sentimentale, en font un bon moment. La noirceur de l'ensemble, renforcée par les décors et les intérieurs, de personnages à la fois soumis aux conventions et à leur égoïsme, les grands sentiments et le portrait du début de l'industrialisation, Welles brasse des thèmes qui accrochent. On reste quand même perplexe de certains situations mises en oeuvre qui semblent servir le déroulé mais qui posent question.