Mon Top 1947 des meilleurs films

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Il y a toujours de l'étrangeté et de l'irréel dans le cinéma d'Orson Welles, et c'était encore plus vrai à partir de La Dame de Shanghaï. Le pitch est celui d'un film noir comme l'époque en fournissait grand nombre avec une histoire de manipulation, de préméditation de meurtres et argent obtenu crapuleusement, une intrigue dont il ne vaut mieux rien révéler ici. On peut dire que les dialogues sont écrit avec un côté littérature fantastique, les personnages obligés de céder à leurs vices par une force ce qui achève de rendre ce film presque surnaturel. La mise en scène est faite dans un montage dynamique (même si techniquement il n'est pas parfait), Welles comme souvent s'amuse avec celui-ci, des travellings en plans-séquences, des images en fondus et puis cette scène finale cultissime dans le palais des glaces d'une fête foraine.

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Un film noir qui ne reprend que certains éléments du genre. Le couple mythique Bogart/Bacall fonctionne toujours aussi bien à l'écran. L'utilisation d'une vue subjective a de nombreuses reprises font la particularité de ce métrage.

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Un film policier qui au niveau du visuel ferait plutôt pensé a un film noir. Une bonne histoire qui narre l'enquête menée par un inspecteur de police sur un crime antisémite. On comprend assez vite qui est l'assassin et pourtant la narration en flash-back et les rebondissements font que cette enquête est prenante. Robert Ryan pique un peu la vedette a deux autres Robert (Mitchum et Young).

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Ce film de C. Chaplin est d'un type inhabituel pour le cinéaste. Un humour macabre à la place du "bon enfant", il y a des répliques délicieuses et a double sens. Une comédie noire qui aurait gagnée a être un peu plus reserrée au niveau narratif car 2h08, c'est trop.

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La Griffe du passé est un sommet du film noir sans être le plus caractéristique du genre. Esthétiquement on n'est pas dépaysé avec les clairs-obscurs, les décorations, ... Etc mais narrativement, c'est plus inhabituel avec un long flash-back au début qui installe l'intrigue, les personnages et les enjeux. Lorsque l'on revient au présent cela devient plus prenant avec le développement d'une souricière particulièrement maligne. Côté casting Robert Mitchum, Kirk Douglas, Jane Greer sont parfaits car routinier du genre.

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Film noir de la grande époque et que l'on peut considéré comme un classique du genre. Le scénario de Ben Hecht et Charles Lederer (deux des plus grands scénaristes des années 40) est excellent, sans temps-mort et pourtant les situations ne manquent pas de profondeur. Un des éléments, le plus mémorable est le personnage du méchant, avec un R. Widmark qui vole la vedette à V. Mature.

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Drame à la trame classique qui fait d'ailleurs pensé à certains films du Néoréalisme italien contemporain. Une vieille femme recueille un petit garçon abandonné, un amour maternelle va apparaître petit à petit, ... cela est pas foncièrement originale mais la justesse de l'ensemble rattrape bien. Des petites touches d'humour naïf, de la sobriété dans la mise en scène et surtout une grosse dose de tendresse.

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Un des premiers classiques du genre film de prison. L'action est prenante, c'est bien écrit et mit en scène, il y a des rebondissements et du rythme. Pourtant la description du monde carcéral est naïve presque romantique, sauf la fin ou il y a un déchaînement de violence assez brutale. Une vraie réunion de talent pour ce film, J. Dassin à la réalisation, R. Brooks au scénario, les acteurs chevronnés et une bonne musique signée M. Rozsa.