Mon Top 1964 des meilleurs films

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Un classique du sous genre maison hantée et certainement un des meilleurs. La mise en scène profite un maximum de l'environnement (décors, lumières, ...) les effets horrifiques du à la réalisation et aux sons (qui sont vraiment effrayant) fonctionne à merveille. En plus des qualités visuelles je trouve que le scénario est vraiment bien supérieur a d'autres oeuvres de l'époque, personnage travaillés et dialogues ciselés.

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Sorti a peu près en même temps que Docteur Folamour, ce film traite d'un sujet fort similaire. Sauf qu'ici pas question d'humour, c'est clinique et angoissant. Toutes les dérives technologiques et guerrières sont mis en avant, on y voit les "fous de guerre" face aux diplomates, plein d'interrogations (philosophique et ethique) sont lançées. La réalisation est scotchante, le huis-clos claustrophobique. Chef-d'oeuve d'anticipation devenu une uchronie.

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Un thriller de haute volée, il commence avec des scènes de poursuites palpitantes pour par la suite viré vers un aspect plus psychologique. Une ambiance vénéneuse, les personnages qui jouent un "jeu de dupes" prenant et un scénario à coups de théâtre. La réalisation vaut le coup d'oeil, la distrubution est impeccable avec J. Fonda, A. Delon et une actrice méconnue Lola Albright.

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M. Kalatozov transcende ce film qui devait être de propagande en une ode au peuple cubain éprit de liberté et de changements, et même des passages démonstratif et au symbolisme appuyé n'arrivent pas à gâcher ce chef-d'oeuvre. Construit en sketchs qui montre plusieurs histoires de la période de la Révolution cubaine, les quatres intrigues sont prenantes, on ressent énormément d'empathie pour les personnages. Mais le plus impressionnant dans ce Soy Cuba, c'est la réalisation avec des images quasi expressioniste filmer avec une caméra wellesienne. Des plongées/contre-plongées, des plans-séquences aérien et des cadrages désaxés et dans un mouvements presque perpétuel, des fois l'objectif percute un protagoniste ou un objet mais cela semble normal, étrange.

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Kwaidan est un recueil de conte fantastique qui est raconté de façon traditionnelle. La mise en scène de Kobayashi voit des créations d'images d'un lyrisme grandiose, les mouvements fluides et l'ouvrage des décorateurs rendent magnifiquement. La reconstitution des forêts, des maisons, des champs ou jardins d'époque est énorme. Les histoires de spectres, de malédiction et de destinée jouent sur le surnaturel sans tomber dans l'excès d'horreurs.

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Un chef-d'oeuvre du cinéma japonais qui relève d'une certaine manière, notamment par ses thématiques, les symboliques et ses enjeux dramatiques aux tragédies antiques. L'histoire est celle d'un homme qui devient le prisonnier des habitants d'un village, prit au piège avec une femme par les éléments naturels. Psychologiquement cruel et intense ce huis-clos presque total. La mise en scène est magistrale avec des gros-plans sur les corps ou des panoramas sur les dunes, des images de toute beauté avec des prises de vues recherchées ainsi que parfois des séquences plus lyriques avec des surimpressions enfin ces musiques angoissantes pour englober le tout. Pour le reste, c'est interprété de façon sobre mais profonde.