Paul Newman le Magnifique

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En signant Le Calice d'argent, Victor Saville propose un péplum fort intéressant dans l'Histoire qu'il raconte et les réflexions entamées, notamment autour de la religion, des prophètes, de leur importance dans l'Histoire et de la vulnérabilité de l'humain. Il s'appui sur une scénario bien construit, à défaut d'une mise en scène inoubliable, manquant de force et d'une réelle atmosphère prenante. Heureusement, quelques éléments viennent aussi sublimer cela, à l'image des somptueux décors, d'un certain charme, d'une bande-originale parfaite ou encore de très bons comédiens, à l'image d'un jeune Paul Newman imposant déjà tout son charisme (et on notera une jeune Natalie Wood déjà parfaite, malgré une teinture blonde !).

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Comme un uppercut en pleine poire, Marqué par la Haine vient confirmer l'immense talent de Paul Newman, Robert Wise et du Hollywood de ce temps-là, proposant une charge émotionnelle et une plongée immersive dans une époque pas si lointaine mais révolue et semblant si loin.

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Prix d'interprétation masculine à Cannes pour Paul Newman pour la première de ses collaborations avec Martin Ritt. Film théâtrale et tourné en extérieur, Ritt captive et bénéficie d'un très bon scénario.

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Quelle entrée en matière pour Arthur Penn dans le monde du cinéma ! Celui qui sera par la suite reconnu et plébiscité (à juste titre) pour des œuvres comme "Bonnie & Clyde" ou "Little big Man" s'approprie le mythe américain de Billy the Kid et offre une vision crépusculaire, torturée et mélancolique du western.

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Un vrai régal que représente cette adaptation de la pièce de Tennesse Williams, Richard Brooks joue sur plusieurs tableaux dans ce drame non dénué d'humour et sous entendu, avec des personnages aussi profonds que passionnants et intrigants, bénéficiant en plus de grands comédiens, à commencer par le duo Elizabeth Taylor / Paul Newman.

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Surprenante et agréable surprise pour ce film si peu connu. Intéressant tout le long, très bien écrit et bien réalisé, on y suit la montée en grade d'un jeune avocat quo va peu à peu devoir faire face à divers dilemme.

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Fresque romancé plutôt maîtrisé et porté par d'excellents Paul Newman et Eva Marie Saint mais qui, à mes yeux, manque un peu d'émotion et s'avère trop long.

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Robert Rossen signe un grand film avec L'Arnaqueur, une tragédie humaine sur fond de billard, se rapprochant du film noir tant dans le fond que la forme, où le fond jazzy, les fumées de cigarette et la vapeur d'alcool accompagne une descente aux enfers.

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Un paris idéalisé et sublimé par la caméra de Martin Ritt où il mêle jazz, romantisme et humour avec l'aide d'excellentes interprétations, que ce soit Paul Newman, Joanne Woodward, Sidney Poitier ou Serge Reggiani.

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Richard Brooks adapte à nouveau Tennessee Williams en signant Sweet Bird of Youth, signant une oeuvre cruelle, mélancolique et triste, dont on peut surtout regretter la censure qui modifia la fin pour en faire un happy end. On retrouve une grande partie des caractéristiques de l'auteur sudiste, avec une étude de l'âme humaine, qui peut être abjecte, des histoires et commérages dans les petites villes. Paul Newman est parfait dans le rôle d'une âme fragilisée, voire brisée, tandis qu'il est bien entouré, chaque comédien sachant retranscrire les particularités de personnages ambigus.

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Une fois de plus devant la caméra de Martin Ritt et charismatique à souhait, Paul Newman joue Hud, un coureur de jupons cynique, buveur et charmeur qui rentre régulièrement en conflit avec son père. Beau mélodrame qui revisite le western à sa façon avec une atmosphère poussiéreuse, une maîtrise totale de Martin Ritt et une belle qualité d'écriture.

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Thriller sur fond de guerre froide, Hitchcock montre l'étendue de son talent et nous livre un film haletant avec un suspense tenant de bout en bout et des scènes inoubliables et pleine de maîtrise tel le meurtre au four ou la scène du bus, où la tension est à son comble.

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Jack Smight actualise le film de détective, on est dans les années 1960 et ça se ressent. L'intrigue est bien ficelée, on prend plaisir à suivre cette histoire non dénuée de charme et d'humour, porté par un Paul Newman trouve là un rôle sur-mesure.

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"Cool Hand Luke" repose sur les épaules de Paul Newman et c'est tant mieux. Icone aux yeux bleus et charismatique à souhait, le réalisateur ne le lâche jamais et nous le fait suivre en prisonnier défiant les règles et le système et défendant ses idéaux cherchant jusqu'où l'homme peut cogner le système... et vice versa. Rosenberg dose subtilement aventure, drame et humour

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Paul Newman et Robert Redford endossent les rôles de Butch Cassidy et Sundance Kid pour un western drôle, attachant, charmant et terriblement efficace.

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Deuxième réalisation de Paul Newman et c'est plutôt bien foutu. Il capte très bien le cadre qu'il étudie à savoir les vallées forestières de l'Oregon. Il fait preuve d'une certaine justesse et maîtrise et dirige Henry Fonda (et lui-même) de belles manières.

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En signant Juge et Hors-la-Loi, John Huston démontre sa capacité à jongler entre les styles, et ici le film se révèle aussi intriguant qu'agréable à suivre et même fascinant par son contexte, nous emmenant avec brio, mélancolie, noirceur ou encore alcool dans l'Ouest tout en étant porté par un grand Paul Newman.

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Deuxième film pour le trio Roy Hill/Newman/Redford et seconde réussite. "L'arnaque" nous emmène dans le Chicago des années 1930 pour suivre la revanche d'un jeune arnaqueur et d'un spécialiste en la matière. Scénario astucieux, atmosphère désuet et prenante, humour et deux acteurs inoubliable pour ce film qui s'avère à la hauteur de sa réputation.

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C'est donc vraiment dommage que la fin ne soit pas à la hauteur de l'ensemble de l'oeuvre, pourtant bien ficelée et baignant dans une ambiance mêlant parano et mystère. John Huston démontre tout de même un vrai savoir-faire et est bien épaulé par un excellent Paul Newman, il fera par la suite une pause avant de revenir pour l'immense L'homme qui voulut être roi.

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L'un des représentant les plus célèbre du film catastrophe, "La Tour Infernale" est en effet spectaculaire et maîtrisé par son réalisateur. C'est néanmoins légèrement dommage que le film soit si long...

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Dans l'ensemble un bon Altman même si il n'est pas exempt de tout reproche. Il s'amuse à démystifier une légende américain et d'égratigner son pays au passage. Une leçon d'histoire mensongère, emmené par un grand Paul Newman.

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George Roy Hill retrouve pour la troisième et dernière fois Paul Newman en 1977 avec La Castagne, et si cette collaboration est bien moins connue (et réputée) que les deux premières (les géniaux Butch Cassidy & le Kid et L'Arnaque), elle n'en reste pas moins très intéressante.

Il parvient à jouer sur plusieurs tableaux en même temps, sachant comprendre et rendre attachant le contexte de misère dans une ville industrielle américaine qui va perdre sa plus grosse usine, tout en créant une ambiance drôle autour de son équipe de Hockey.
Il y a plein de petites trouvailles, des détails qui fonctionnent, des années 1970 qui sont parfaite pour cette atmosphère et un sport qui, plus il va devenir violent, plus il va en devenir drôle !
Ce n'est pourtant pas ce qui intéresse le plus George Roy Hill, bien plus occupé à s'attarder sur tout ce qui tourne autour de cette équipe, les problèmes de chacun, l’alcoolisme ou les femmes, avec au milieu un Paul Newman parfait en loser qui continue de s'accrocher à son équipe et ses gars.

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Deuxième collaboration avec Altman pour Paul Newman avec ce film de science-fiction intriguant et mystérieux. Bien qu'imparfait, Altman laisse toujours une atmosphère ambigu et captive par la froideur du monde qu'il décrit. Paul Newman est, comme souvent, excellent.

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Paul Newman endosse le costume d'un flic plutôt intègre bien que subissant l'environnement hostile dans lequel il vit et travaille. Le Policeman sonde à la fois l'âme humaine où d'importants dilemmes, très bien traités, viendront bouleverser la vie de ce flic, mais aussi le Bronx, les quartiers difficiles et la misère humaine. Daniel Petrie maîtrise sa caméra, c'est efficace, il y a un bon rythme, l'histoire d'amour fonctionne et les personnages autour de Newman (il est remarquable, et ceux autour de lui aussi) parviennent à exister, et il traite bien de sujets qui auraient pu être propice à l'exagération ou au facilité.

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En signant Absence de Malice, Sydney Pollack retrouve ce qui lui avait tant réussi avec Les Trois Jours du Condor, à savoir un thriller semblant paranoïaque qui va mettre dans l'embarra un citoyen paraissant lambda. Pourtant, il y a bien des différences, il se concentre ici autant sur des aspects plus émotionnels, voire mélancolique, ce qui fait perdre en atmosphère de polar, jusqu'à totalement disparaître dans la seconde partie du film. C'est le soucis d'Absence de Malice, qui démarre très bien mais qui perd en intensité, ambiance et même, légèrement, en intérêt dès que le film commence à changer de direction. Enfin, si les effets de dramatisations sont un peu trop voyants, l'oeuvre reste intéressante, et Pollack maîtrise plutôt bien le rythme et la description des personnages, soit le point fort du film, avec quelques séquences qui restent superbes. Devant la caméra, Paul Newman garde tout son magnétisme, il est remarquable, et avec la jolie Sally Field, ils portent clairement le film sur leurs épaules.

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Un Paul Newman désabusé et alcoolique, une magnifique et mystérieuse Charlotte Rampling, un Boston sublimé par la caméra de Sidney Lumet, une ambiance nocturne, mélancolique et finalement émouvante ou encore un procès captivant, voilà ce qu'on peut trouver dans Le Verdict, petite pépite dans la filmographie riche et dense de Sidney Lumet.

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Il faut l'avouer, c'est un projet particulier de reprendre le personnage de Newman dans L'Arnaqueur et d'en faire une suite un peu plus de deux décennies plus tard.
Ici, le jeune arnaqueur présomptueux devient le vieux loups de mer qui déniche la perle rare. Scorsese prend une autre voie que le premier film, montrant surtout un Newman qui n'a pas évité le destin qui lui semblait promis, bien qu'on tente par moment de nous faire croire le contraire.
Le film est imparfait, même sans comparer à l'opus de Rossen, et ce malgré un Scorsese virevoltant derrière la caméra. Son ancrage très années 1980 est plutôt pas mal, combiné aux côtés coins perdus et à l'ambiance alcool, jeu et cigarette donne un rendu réussi, et un cadre parfait pour une telle histoire.

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Le sujet tournant autour d'une relation scandaleuse entre un homme politique et une strip-teaseuse est plutôt intéressant et prometteur, mais malheureusement Ron Shelton n'en tire pas le meilleur. Paul Newman est un poil trop dans l'excès, il n'est pas forcément bien entouré, et l'oeuvre ne trouve jamais vraiment son rythme, ce qui est dommage car il y a quand même de bonnes choses, des passages réussis et une vision de la presse et de la politique plutôt intéressante.

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Beaucoup de bonnes idées dont certaines sont très bien exploités... mais pas toutes. Un bon film mais mineur dans la carrière des frères Coen, et ce malgré d'excellents Paul Newman et Tom Robbins.

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Il y a l'impression de retrouver un peu une ambiance de film noir de l'âge d'or Hollywoodien avec L'Heure Magique, grâce notamment à l'étrange et prenante atmosphère mise en place par Robert Benton. On retrouve des thématiques propres à ce genre, notamment autour de meurtres louches, d'histoire de femmes ou encore de règlement de compte. Il s'appuie notamment sur de remarquables comédiens, les immenses Paul Newman et Gene Hackman en tête, qui donnent vie à des personnages intrigants, dont les limites entre le bien et le mal sont toujours un peu floues.