[Perso] Livres lus en 2015

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J'ai failli abandonner trop vite tant le début est illisible. Comme le dit bien une critique SC, «ce n'est plus un roman, c'est un dictionnaire» ! Cline étale sa culture encyclopédique des années 80 en listant des titres de films, de jeux vidéo, de séries, d'émissions, de personnalités. Il décrit, décrit et décrit encore son univers, froidement, sans jamais lui insuffler un peu de vie. Et puis, à la page 90, le héros découvre enfin sa fichue clé de bronze. L'aventure commence, et on plonge dans un remake assez prenant de Summer Wars. Un page-turner pas très bien écrit.

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L'hiver, le trou dans la glace, l'archipel de Stockholm, le froid, la solitude, la vieille chatte et la vieille chienne, le facteur, l'hydrocoptère, le déambulateur, la femme, le passé, la colère, le voyage, les forêts, le lac, la fille, la caravane, le cordonnier, les disputes, l'archipel, le bras, les lettres, l'épée, l'été, la fête, la mort, l'hiver. J'exige un tome 2. J'exige un film. Une série. Je sais pas, encore, quoi :(

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L'histoire avait tout pour me plaire (un père de plus en plus tourmenté par les soupçons de meurtre qui pèsent sur son fils) mais j'ai été dérangée par de grosses ficelles. L'auteur laisse des indices gros comme des paquebots au fil des pages et, même si le dénouement m'a finalement surprise, j'ai eu l'impression d'être prise pour une idiote, ou que le narrateur était idiot de ne pas comprendre aussi vite que moi. Et puis, dévoiler toutes les réponses aux multiples questions de l'enquête dans les 2 dernières pages, c'est pas très sympa pour le lecteur. On aurait aimé avoir quelque chose à ronger avant...

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Passionnante (et très très plombante) histoire, bien écrite. Mais le rythme est parfois bizarre et le tout manque clairement de rigueur journalistique. La moitié des propos rapportés ne sont pas contextualisés : Aubenas a-t-elle rencontré cette personne en tête à tête pour écouter ses confidences à l'époque du procès ? Des années plus tard ? Ou était-ce consigné dans un rapport policier ? Dans cette affaire en particulier où l'on ne peut avoir confiance en aucune parole a priori, le contexte est pourtant primordial.

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Court et intense, exactement comme le passage sur Terre de ces insupportables martiens qui s'infiltrent dans toutes les maisons, interrompent toutes les conversations, ne peuvent s'empêcher de dire la vérité et font s'écrouler l'économie de toute une planète. Et drôle !

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Les premières pages sont assez dures, j'ai cru que je n'allais pas aimer. Le chat qui parle est blessé, il dit qu'il va mourir. Il commence à raconter sa vie... C'est un chat libre. Sa maman chat lui a toujours appris à rester loin des humains, des créatures cruelles et vicieuses. Il a vécu dans la forêt, dragué les minettes, essayé de dévergonder une chatte de maison, passé des hivers, des étés, encore des hivers... Toute une vie de chat. Il a de la personnalité. C'est super.

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Un livre poétique et optimiste, bien écrit, un régal à lire pendant des vacances crétoises... Alexis Zorba me semble comme un ami que je suis moi aussi triste de quitter à la fin.
Ceci dit, la misogynie est un peu pénible, à force, malgré le contexte sociéto-historique.

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J'ai tout de suite été déroutée par le style (oral, apostrophes au lecteur, ironie...) et il a continué à me courir sur les nerfs toute la lecture durant. Ca donne un caractère complètement je-m’en-foutiste au héros, qui rate l'occasion de nous décrire une seule fois la sensation de solitude sur Mars... Au bout de deux ans, ça doit être un enfer psychologique. Mais ce type-là a un moral en acier et une humeur en béton jusqu'à la fin : ça ne le rend pas humain, c'est dommage. Aucun mot sur son histoire personnelle non plus. Et ça manque de descriptions. Par contre, la crédibilité de ses aventures et les centaines d'explications techniques m'ont brossée dans le sens du poil et l'aspect thriller est réussi. Au bout d'un moment, on ne peut plus lâcher le bouquin.

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Une nouvelle sur un mec qui se suicide par pendaison, et se rend compte avec horreur que son fantôme est condamné à rester dans la pièce de sa mort pour toujours. Il voit sa femme le découvrir avec son amant, mais comprend que c'était finalement pas son amant, que c'était pas la peine de se suicider... Bonne idée, mais trop court et simpliste.

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Arrivée aux trois-quarts du bouquin, j'ai compris pourquoi je m'ennuyais autant : la situation initiale n'avait pas évolué d'un cheveu. Les chapitres s'enchaînent sur le même modèle : on est dans la peau d'un "il" qui est parfois le tueur à gages, parfois le flic, parfois l'enfant seul, et son identité n'est révélée qu'à la troisième ou quatrième page. Des souvenirs, des gestes du quotidien, des remarques sur la vie. Nouveau chapitre, nouveau "il". L'action ? Jamais. Une enquête ? Nope. Des réponses aux questions qu'on se pose ? Dans les dix dernières pages, et encore, j'ai rien compris. C'est bien la première fois que je comprends pas un polar. Je suis pas si débile, pourtant. Perplexité.

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Ok, c'est islandais. Chouette, c'est agréable à lire. Mais ses histoires de seins, d'érections, d'urine et de moutons à palper voire enculer, à Bjarni, ça me saoule sévère.

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Terrible et horrible. Laissez-moi finir de pleurer le cheval Malabar encore quelques années, et je reviendrai écrire un commentaire sur la formidable pertinence d'Orwell dans la description des régimes autoritaires.

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Jamais lu de petit livre aussi intense... De ces 164 pages, on pourrait tirer un film de 3 heures facilement. Mais vu toutes les larmes que j'ai versées et l'état dans lequel ça m'a mise, je suis pas sûre d'avoir envie de le relire un jour. Ni de le conseiller à qui que ce soit...

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C'est mignon, mais vraiment trop court et superficiel pour qu'on puisse s'attacher aux personnages.

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Avec ces personnages qui débordent d'émotions et turbinent de la cervelle sans être capables de s'échanger trois phrases, l'ambiance est très islandaise. Une histoire ultra rafraîchissante - un jeune quitte l'Islande et son père, qui aurait préféré le voir faire des études, pour remettre en état l'inestimable roseraie d'un monastère sud-européen, où il finit par retrouver la fille avec qui il a couché un soir de fête et eu un enfant. J'ai adoré, et eu envie de le relire à peine la dernière page tournée, tant j'étais frustrée que ça se termine déjà.

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Court et déprimant. Les illustrations à l'encre noire sont très belles.

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Sortie du labyrinthe, la petite bande découvre une Terre ravagée par l'épidémie de Braise qui rend les gens quasi-zombies. Ils continuent à être manipulés par le Wicked, qui leur fait traverser un désert, errer dans une ville, affronter l'autre clan d'adolescents-cobayes...
Je sais pas trop quoi en dire. J'ai pas pu lâcher le livre avant de l'avoir fini, mais c'est quand même une interminable succession de scènes d'action, de rebondissements, de révélations et de cliffhangers un peu fatigante. Mais ça se tient.

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Un peu comme dans le 3e tome de Hunger Games, dont c'est très manifestement inspiré, ce tome change d'ambiance. Les épreuves sont finies. Reste l'affrontement entre les jeunes et le pouvoir qu'ils veulent défier. Le Wicked leur promet de leur redonner la mémoire et de finir de préparer le remède à la Braise, mais Thomas, Minho et Newt n'ont pas confiance. Ils trouvent une organisation secrète de rebelles (cf le District 13) et organisent un assaut sur le QG des méchants (cf le Capitole).
Je l'ai avalé à une vitesse hallucinante, mais peut-être plus pour connaître le dénouement de la trilogie que par réel intérêt pour l'histoire. Ca reste prenant mais les rebondissements deviennent un peu capillotractés.