Quand les westerns chantent!

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Chanson de générique d'ouverture, tandis qu'on voit un train rouler dans un paysage de l'ouest:
« who knows which way is the right way goes, the night is dark and the way is far for a man without a star.
Who knows which way a whirlwind blows or where the trail of tomorrow goes for a man without a star. It's just no sense to build and fence, not if you like to wander. Each hill I see is colony. Go yonder.
Who knows, was I right, was I wrong the way I chose. The night is dark, the way is far for a man without a star ».

Kirk Douglas chante en s’accompagnant au banjo et en faisant le beau cœur :
« I was under the prairie moon, whistling a lonesome tune when my roving eye came to sight her and my heart grow lighter and lighter and the moon grow brighter and brighter. When I told her that she was swell, she said you’re swell as well. I just don’t know who was politer. Then my arms just seem to invite her and the moon grew brighter and brighter. So I rounded up some kisses to delight her and she roped me tighter and tighter and the moon grew brigther and brighter. Talked about her eyes are blue, talked about the preacher too. Twas the preacher talk that seem to dynamite me. She said she could tie the knot and tie it tightly and the moon grew brightly and brightly ».

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Ballade chantée à la guitare, dans l'ouest sauvage, tandis que le soleil se couche:
"Two brothers on their way, one wore blue and one wore grey as they marched along their way, a fife and drum began to play. There on a beautiful morning. One was gentle, one was kind, one came home, one stayed behind, a connonball don't pay no mind though you're gentle or you're kind. It don't think of the folks behind. They're on a beautiful morning. Two girls waitin' by the railroad track for their darlings to come back. One wore blue and one wore black" (35mn 45)

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Nella chante à quatre reprises un air sur lequel elle improvise des paroles qui sont adressés à Ben (Clark Gable).
Première fois après qu'il lui ait dit qu'il est timide avec les femmes:
« J’aimerais être un pêcher poussant dans son verger et quand mon chéri viendrait à passer, je laisserais tomber des pêches à ses pieds. Mais c’est un vieux garçon vacher, timide de surcroît, s’il veut goûter mes pêches, va falloir qu’il grimpe à l’arbre. Je veux un homme d’envergure (Tall Man), pas un homme miniature. Tant que c’est un homme, un vrai, ça me suffit bien. » Ben l’écoute depuis l’extérieur, il rentre et se jette dans ses bras.
Puis Nella et Ben se brouillent parce que leurs projets réciproques ne concordent pas et l’histoire s’arrête là. Mais ils voyagent ensemble dans un convoi. Nella reprend sa chanson :
« Ce garçon vacher est pas humain, car il dit qu’il aime mieux coucher avec son six-coups et les éperons aux pieds. Il manque de jugeote, il a rien dans le ciboulot. C’est pas vraiment un Roméo, il couche avec ses bouvillons. Je veux un homme d’envergure (Tall Men), etc. ».
Elle reprend sa chanson plus tard en évoquant le lieu où Ben veut s’installer et où elle n’a aucune envie d’aller :
« Il y a un coin du Texas où je n’ai jamais mis les pieds, ce trou boueux s’appelle Prairie Dog Creek. Il doit y faire plus chaud qu’en enfer. Le bétail y perd la boule, les crapauds y meurent de soif. Plutôt que d’aller à Prairie Dog Creek, je préférerais rôtir vivante. Les hommes d’envergure (Tall Men) ne valent rien, les hommes miniatures ne valent rien, les hommes ne valent rien, mais il est le pire de tous ».
A la fin du périple, elle revient finalement à lui alors qu’il pense qu’elle se marie avec Stark et elle le lui annonce en chanson :
« J’aimerais être un pêcher poussant dans son verger et quand mon chéri viendrait à passer, je laisserais tomber des pêches à ses pieds. S’il veut goûter mes pêches, voilà ce qu’il doit savoir : qu’il plante mon arbre à Prairie Dog Creek et il verra les pêches pousser. J’adore mon homme d’envergure (Tall Man), ce n’est pas un homme miniature. Mon homme est un homme, un vrai et c’est le seul qui compte pour moi »

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Chanson d'ouverture: « Les gens là-bas étaient justes et carrés. Ils payaient leurs dettes à la sueur de leur front. Sous la neige, la chaleur et même sans manger, ils se sont toujours battus sans jamais pleurer. Les cœurs vaillants jouaient leurs rôles à cette époque, là où se trouvait l’ultime frontière (The Last Frontier) »

Chanson chantée par les soldats à la nuit tombée : « De savoir qu’en ce moment un être aimé me dise : j’aimerais que tu sois là. De sentir que le groupe auprès du feu pense à moi alors que je suis sur la route. Oh oui, ce serait une joie immense de savoir que je leur manque à la maison ». 37mn

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"Seven Men from Now" à partir de la 25e seconde:
https://www.youtube.com/watch?v=1WHQo07c3pU

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Très belle ballade de générique : Red Sundown chantée par Terry Gilkyson

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Chanson accompagnée à l'accordéon autour d'un feu de camp durant une expédition de chasse au bison:
"Steak de bison et pain rassis, une peau de bison pour tout lit, puces et poux à volonté, pas à dire, on est gâtés. Y a pas pire sur terre que la chasse au bison."

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https://www.youtube.com/watch?v=BPl4Iyr0JF8
chanson chantée plus lentement dans le film.

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Ballade qui ouvre le film. La mélodie accompagne ensuite le film discrètement.
"There is a lonely train called the 3:10 to Yuma. The pounding of the wheels is more like a mournful sigh. There's a legend, and there's a rumor when you take the 3:10 to Yuma, you can see the ghosts of outlaws go ridin' by in the sky, way up high, the buzzards keep circlin' the train while below the cattle are thirstin' for rain. It's all so true, they say on the 3:10 to Yuma, a man may meet his fate for Fate travels everywhere. Though you've got no reason to go there and there ain't a soul that you know there when the 3:10 to Yuma whistles its sad refrain. Take that train"

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Grand (James Stewart) joue de l’accordéon pour gagner sa vie après avoir été renvoyé injustement de la compagnie des chemins de fer. Il chante en s’accompagnant de son instrument :

Premier morceau qu’il joue pour faire danser la gigue aux ouvriers de la compagnie ferroviaire :
« J’étais fermier dans le Missouri, et un jour j’en ai eu marre. J’ai acheté une sacoche et un chapeau en tuyau de poêle. Je suis allé à la gare pour voyager un peu, mais il y avait pas de gare et je me suis rendu compte que on va pas loin sans le chemin de fer. On va pas loin en buggy ou à cheval. On va pas loin sans le chemin de fer. On a besoin d’une locomotive et d’une voie ferrée »

Deuxième chanson qu’il chante pour le gamin Joey qui l’interroge sur le tracé du chemin de fer. Ils lui répond que la voie ferrée suit le tracé de la rivière. Ils sont assis dans un wagon de train à découvert et il chante :
« Longe la rivière, la rivière te montrera le chemin. Les cœurs peuvent s’égarer, ça arrive tous les jours. Longe la rivière où que tu sois, suis la rivière jusqu’à moi ».

Il reprend la 1e chanson à l’intérieur du train en compagnie de Joey :
« Alors j’ai acheté une pelle et j’ai acheté une pioche, j’ai monté des rails le long du ruisseau aux crapauds et construit une locomotive avec 20 boîtes de conserve vides, j’ai donné un coup de sifflet et ça s’est mis en marche. On va pas loin sans le chemin de fer. Un engin qui vous emmène et vous ramène. On va pas loin en buggy ou à cheval. »

Il reprend cette chanson une dernière fois pour son frère qui a rejoint un gang et il espère le faire changer de voie :
« On va pas loin sans le chemin de fer. On a besoin d’une locomotive et d’une voie ferrée. Les rails traversent la prairie où nichent les vautours. Les rails traversent les Rocheuses jusqu’à l’ouest doré. Traversez tout le pays avec la compagnie du crapaud. On va pas loin sans le chemin de fer. On a besoin d’une locomotive et d’une voie ferrée. »
On apprend à la fin que cette chanson qui revient trois fois était la préférée de leur père.

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A la fin du film qui se termine sur la mort de Jesse James, un afro américain qui gagne quelques sous en grattant sa guitare se met à chanter en s’éloignant : « Jesse James était un homme vivant en dehors des lois. Nul ne connaissait son visage et un jour il trouva son trépas dans le comté de Clay. C’était un homme comme il y en a peu. Jesse mourut d’un coup de feu en tournant le dos à un ami, à un ami qu’il croyait courageux, le sale petit lâche tua M. Howard, coucha le pauvre Jesse dans sa tombe. »

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Chanté au saloon par l'un des personnages principaux de l'histoire: "I'm a Runaway": https://www.youtube.com/watch?v=cAtFldFyLEw

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La chanson "captain Buffalo" accompagne tout le film. https://www.youtube.com/watch?v=_VY3O3q8ceM
Elle fait référence aux afro-américains qui étaient engagés dans la cavalerie américaine. Les lourds manteaux en peau de bison et leurs cheveux crépus leur ont valu de recevoir des indiens ce surnom: "Buffalo Soldiers".

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Ce western a comme particularité la présence de Nat King Cole et de Stubby Kaye - qui ponctuent le film à intervalles réguliers de mélodies racontant l'histoire de Cat Ballou. On est proche des légendes contées par les ménestrels du Moyen-Age, des musiciens ambulants accompagnés ici de banjos chantant des ballades. La ballade composée par Mack David et Jerry Livingston a été nommée à l'oscar de la meilleure chanson originale en 1966.