Scènes d'intro : Hall of Fame

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Un long travelling arrière commençant par le regard fou de Malcolm McDowell, sur du Purcell revisité par un déluge de synthé. En une minute, tout le sentiment de décadence, l'humanisme sombre du film est là.

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Le gros problème avec Pulp Fiction, c'est que je ne sais même pas où arrêter "le début", tant les vingt premières minutes sont inoubliables. Il y a d'abord un dialogue académique bien foutraque entre deux gangsters, signature de Tarantino, conclu explosivement sur un générique supraluminique.

Puis encore un dialogue académique, cette fois entre Travolta et Jackson. Puis une virtuose scène dominant-dominé (aussi signature de QT) implacable, culminant avec le cultissime (et fictif) Ezekiel 25:17.

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Oui, il va y avoir beaucoup de Tarantino dans cette liste. Là encore, double dialogue académique (Interprétation de Like a Virgin par QT lui-même, puis théorie sur les pourboires), puis les "Reservoir Dogs" (c'est peut-être leur nom - en tout cas ça ne veut rien dire) marchant en ralenti au son de "Little Green Bag".

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Infiniment poétique, fougueuse et Allenienne. Manhattan animé par Gershwin (Rhapsody in Blue), narré avec passion et prétention par le personnage de Woody.

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Générique et premiers plans de western spaghetti, puis cours magistral de scène dominant-dominé étendu sur un quart-d'heure, emmené par un Christoph Waltz diaboliquement bon. Même problème qu'avec Pulp Fiction : on est tenté de compter les cinq minutes qui suivent, c'est-à-dire le speech décapant de Pitt à ses soldats.

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Masterclass d'horreur.

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Une scène qui exhude le cinéma des pieds de David Carradine à la tête d'Uma Thurman, en passant par le noir et blanc ultra-contrasté, les yeux affolés de la Mariée, et la voix inoubliable de Bill.

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Le tout début est candide et générique, mais vient très vite le fameux flashforward : "We fucked up". Puis Las Vegas en musique, mais pas seulement : la direction photo est magnifique, et le morceau, "Thirteen" de Danzig, rude et hypnotisant, est simplement parfait.

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Scène de braquage de haute voltige brillamment scénarisée et brillamment filmée. Du grand Nolan comme j'aime.

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De très très loin la meilleure scène du film. Sûrement parce que c'est la seule fois où le scénario de jeu vidéo n'entrave pas la réalisation ultra-stylisée de Snyder. Bizarrement, le morceau Sweet Dreams est un chef-d'œuvre, et pourtant, les deux reprises que je connais (celle-ci et celle de Manson) sont très correctes ; en l'occurence il rend cette intro particulièrement épique.