Séries regardées en 2013

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J'ai vu l'intégrale de la série en une dizaine de jours.
Tout n'est pas aussi extraordinaire que ce à quoi je m'attendais : la saison 3 est moyenne (ex : l'épisode de la mouche), et quelques acteurs ont tendance à surjouer en permanence (Aaron Paul et Anna Gunn qui regardent dans le vide et mettent trois plombes à répondre aux questions, non mais au secours...). Mais voilà, le rythme reste excellent, la série est dotée d'un humour que je ne soupçonnais pas, et chaque épisode ou presque m'a donné de voir le suivant dans la foulée. La fin de saison 4 et la saison 5 sont toutes deux excellentes, et les épisodes 5x14 et 5x16 sont des monuments. J'ai tout particulièrement aimé la relation père-fils entre Walter et Junior : chacune de leurs discussions sonnait "vrai", et une scène en particulier m'a ému dans le final.
Bref, je n'oublierai pas ce marathon de sitôt !

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Saison 5.
Après une saison 4 correcte mais sans plus, Southland retrouve les sommets atteints lors de la saison 3. Certains trouveront toutefois que la vie privée des personnages prend un peu trop le pas sur leur vie professionnelle, et il y a du vrai là-dedans.
Mais l'épisode 9 est un vrai sommet qui ne vous laissera pas intact.
De loin ce qui se fait de mieux à la télé US.

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Saison 4.
Jusqu'alors, Boardwalk Empire n'avait jamais vraiment trouvé son parfait équilibre, mais c'est chose faite avec cette quatrième saison. Margareth est quasi-absente, et les auteurs se concentrent désormais sur les multiples intrigues "sérieuses" plutôt que de verser dans le mélo. Au final, le rythme est plus posé, on ne nous ennuie plus trop avec les histoires amoureuses de Nucky, et s'il y a bien un personnage à retenir de cette saison, c'est évidemment Chalky White. Michael K. Williams est exceptionnel, et grâce à lui, on tient sûrement la meilleure saison de Boardwalk Empire à ce jour.

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Saison 2.
Une intrigue très dense qui nécessite beaucoup d'attention.
La série n'a rien perdu de ses qualités, et le duo Saga/Martin fonctionne toujours aussi bien.

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Très belle série sur la vie politique danoise.
Les 2 premières saisons s'intéressaient un peu trop à la vie privée des personnages, mais dans la saison 3, le juste milieu a été trouvé, et la série est devenue plus grave par la même occasion. Je tiens à également à saluer la prise de risques des scénaristes qui ont osé tout chambouler dans cette dernière saison, en faisant passer des seconds rôles au premier plan, et vice-versa.
Un vrai coup de coeur, et pourtant j'avais de vrais aprioris avant d'entamer le visionnage de ce programme.

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Série policière nord-irlandaise avec Scully de X-Files.
Gillian Anderson est aussi froide qu'à l'époque de X-Files, mais la vraie star de cette série, c'est Jamie Dornan qui incarne un tueur en série comme on a rarement vu à la télé. Plus affûté physiquement que n'importe quel serial killer lambda, il mène une double vie sans attirer le moindre soupçon sur ses penchants morbides, et quand on le voit en pleine action, la tension est palpable.
Assurément l'un de mes polars préférés à la télé depuis The Shadow Line en 2011.

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Une série suédoise très inégale. Les scènes de la vie quotidienne dans les épisodes 4 à 8 sont extrêmement réussies, mais tout l'aspect sérieux est d'un ennui profond (l'enquête policière, la rébellion des robots, les flashbacks sous tranxen). Certains personnages sont vraiment attachants (Odi, Lennart, Anita, Gordon, Flash), mais d'autres nous donnent juste envie de zapper (Niska, Bea, Mimi et surtout Leo - mais quelle idée de lui donner le rôle principal !).
Bref, les 3 premiers épisodes sont mous, les 2 derniers se prennent trop au sérieux, mais le milieu de la première saison est une vraie réussite.

Annotation :

Une série américaine rafraîchissante, avec certes quelques lourdeurs mais aussi de sublimes moments (le walkman, l'oreiller, le supermarché...). Le rythme est lent, et les scènes de contemplation fréquentes. L'acteur principal, avec sa démarche d'ancien taulard et son regard vide, est parfait dans ce rôle de condamné à mort qui se retrouve complètement paumé à sa sortie de prison. Vivement la saison 2 !

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Saison 9

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Même si cette saison 2 manque d'un arc narratif digne de ce nom, le quotidien de Summerhouse reste un vrai régal à observer. Les acteurs sont toujours au top, et on ne peut que regretter qu'il n'y ait à nouveau que 4 épisodes au compteur.

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Saison 3.
Une vraie bonne surprise, après un début de saison déroutant.
Homeland is back !

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Un mix de Lost et Koh Lanta qui ne paie pas de mine durant les premiers épisodes, mais une fois que la machine s'emballe, impossible de décrocher !

Annotation :

Un superbe début de saison. Kevin Spacey y est épatant. Ensuite, la tension retombe peu à peu, les clichés s'accumulent (sexe, AA, enquête d'une journaliste couillue...) et la série ressemble de plus en plus à Boss, qui je le rappelle, a été diffusée à peine un an auparavant.
Le final est bien foireux.
Pas sûr que je sois là en saison 2.

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Le premier rendez-vous entre deux personnes inscrites sur un site de rencontres.
Une série pleine de fraîcheur créée par un ancien de Skins (UK).

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Les Revenants en version zombies : le pitch est quasi-identique (sauf que les morts sont ici remplacés par des zombies), le tempo très lent, et l'ambiance rurale est anxiogène à souhait.
Il y a parfois quelques longueurs, et tout l'aspect zombies semble parfois n'être qu'un prétexte pour parler du droit à la différence, mais la fin du 3ème épisode est très émouvante.
L'acteur principal est parfait dans son rôle.
Notez également la courte apparition d'Alexander Arnold (le métalleux de Skins) dans le premier épisode.

Annotation :

Une saison 7 plus mature, mais aussi plus chiante. Pour chaque personnage, le premier épisode passait encore car on découvrait sa nouvelle vie, mais dans le deuxième, on s'ennuyait sévère (ex : Cooke qui se promène 30 minutes dans les bois).
Pas si facile que ça de faire une série adulte, sans tomber dans de gros clichés.

Annotation :

Une locataire obèse et timide meurt au dernier étage d'une maison divisée en appartements. Deux ans plus tard, on retrouve son corps momifié dans le grenier. A-t-elle été tuée ou s'agit-il d'un suicide ? Un flic à la retraite (David Threlfall de Shameless) mène l'enquête, et le moins que l'on puisse dire, c'est que tous les voisins sont louches...
Plus les épisodes avancent et plus l'ambiance est lourde. Les amateurs de série à suspense seront scotchés à leur siège jusqu'à la dernière minute.

Annotation :

Saison 3.
Assez décevante après les sommets de la saison 2.
Je ne serais pas étonné si la série était annulée prochainement...

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Saison 8.
Très bon début de saison. La suite laisse clairement à désirer.
J'ai beaucoup aimé la relation entre Dexter et Zach, et Charlotte Rampling est un des personnages les plus intéressants depuis celui incarné par John Lithgow en saison 4 (du moins dans les premiers épisodes, car vers la fin, elle perd tout intérêt).
Le final est très moyen, notamment la première demi-heure digne d'un soap opera. La toute dernière scène est plus profonde qu'il n'y paraît.

Annotation :

L'intrigue n'a rien de très sérieux, mais la série se laisse regarder avec plaisir. Ce qui impressionne surtout, c'est la capacité de l'actrice principale à incarner 7 femmes différentes avec crédibilité (mention spéciale au personnage d'Helena). Il y a notamment une scène dans le dernier épisode où 3 de ses avatars interagissent dans le même angle de caméra, et visuellement, on n'y voit que du feu.
Bref, une bonne série popcorn pour se détendre.

Annotation :

La bonne surprise de la rentrée US 2013/2014.
Un casting de qualité, et surtout un humour adolescent parfaitement décomplexé. Andre Braugher (Homicide) est surprenant dans ce rôle de capitaine pince-sans-rire.

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Saison 3.
Le premier épisode laissait entrevoir de belles choses après une saison 2 décevante, mais au final, Luther a toujours les mêmes défauts :
- des intrigues qui s'étalent sur trop peu d'épisodes et qui sont par conséquent bâclées
- une mauvaise direction d'acteurs
- un côté over the top qui gâche tout, particulièrement dans le finale.
Résultat, la série manque toujours autant de nuances, et on se contrefiche du sort réservé aux personnages.

Annotation :

La saison 2 est relativement décevante.
Le premier épisode était le meilleur des 3, mais la faute aux décors très contemporains, on avait du mal à croire à ce qui se passait dans la seconde moitié de l'intrigue. Néanmoins, l'idée d'utiliser notre activité des réseaux sociaux, ainsi que les diverses vidéos que l'on a enregistrées pour reconstituer un "moi virtuel" est assez géniale.
Le deuxième épisode m'a terriblement ennuyé. Mal joué, mal filmé, les minutes semblent durer des heures... et puis le générique de fin arrive, et à nouveau, on se dit que Charlie Brooker est un vrai génie.
Le troisième épisode est un ratage total. Casting catastrophique, intrigue grotesque, final aberrant. Je vois où Charlie Brooker voulait en venir, mais l'écriture manque de sutbilité et l'exécution laisse à désirer (quel dommage de finir sur une si mauvaise note).
Bref, cela reste une série agréable, avec de vraies bonnes idées originales, mais la saison 1 m'avait bien plus marqué dans son ensemble.

Annotation :

Une belle tension tout au long des 5 épisodes. Tout le monde se suspecte, et difficile de savoir qui a enlevé la pauvre Hattie Sutton. Certains acteurs sont au top (Sophie Okonedo, Aidan Gillen), mais le casting est inégal, la réalisation est assez plate, et certaines sous-intrigues font un peu pitié (ex : Seth et la fin du monde, les cailloux qui tombent du ciel). Dommage aussi que le dernier épisode n'apporte pas autant de révélations qu'on l'avait espéré, mais rien que pour la fin étonnamment amorale, cela vaut le coup d’œil.

Annotation :

J'ai adoré le livre, mais cette série au scénario ambitieux souffre de trop nombreux clichés, CBS oblige. Big Jim n'est pas aussi menaçant que dans le livre, et l'intrigue principale diffère trop de l'oeuvre de Stephen King.
Abandon au milieu du 10ème épisode, car ça devenait n'importe quoi (Fight Club, marché noir, nouveau personnage féminin insupportable...).

Annotation :

Un copié/collé de la série scandinave Bron.
Ayant vu l'original, je n'ai pas tenu plus de 3 épisodes.

Annotation :

J'ai vraiment aimé les 2 premiers épisodes, mais après le 4ème, j'ai lâché l'affaire. Hormis Arby, les personnages m'ennuient, et j'ai trouvé que ça devenait presque aussi grotesque que Heroes.

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Un cop drama sur deux flics ripoux, dans la ville de Detroit.
Les acteurs surjouent à mort, à commencer par le duo principal composé de Mark Strong et Lennie James. On a certainement dû dire à l'ensemble du casting qu’ils étaient dans le nouveau The Wire, car tout le monde se prend un petit peu trop au sérieux. Sauf qu’au final, ça n’est pas The Wire, et encore moins The Shield : on s’ennuie rapidement, les flashbacks amoureux sont risibles, et on n’éprouve pas la moindre empathie pour ces personnages sans humanité. Qu’ils se fassent prendre ou non, on s’en fout.
Bref, abandon après 4 épisodes guère passionnants.

Annotation :

Ca m'a distrait pendant 3 épisodes (l'histoire d'une petite grosse suicidaire qui essaie de se reconstruire), mais ensuite, j'ai eu l'impression de regarder du sous-Skins, avec des acteurs moyens et des situations vite ennuyeuses, quand elles n'étaient pas aberrantes (la fille qui tombe enceinte 2 ou 3 semaines après son premier rapport, et qui avorte sans que ça la chamboule plus que ça).
Tout le côté girly et over the top (les rêves éveillés de prince charmant, etc...) m'ont également vite agacé. Je ne parle même pas de la mère et de son côté libidineux, ça n'avait rien à faire dans cette série. Bref, ça aurait pu être vachement mieux si on s'était intéressés aux personnages de l’hôpital, qui me semblaient bien plus touchants et moins cliché.

Annotation :

Une série visuellement réussie sur les dessous d'Hollywood. Liev Schreiber ne desserre pas les mâchoires, et Jon Voight cabotine. Ils se détestent, mais on ne sait pas trop pourquoi. Voilà pour le scénario.
Comme le disait un épisode de Lost, "All the Best Cowboys Have Daddy Issues". Mais quand toute une série est basée sur un pitch aussi mince et que le reste n'est qu'une succession de clichés hollywoodiens, au secours !