Cover Spooktober 2024 !

Spooktober 2024 !

C'est encore Octobre ?? Que le temps passe vite ! Et oui, c'est reparti pour le mois des sucreries et de la Mort (le diabète et tout ça). Les traditions étant les traditions, je refais mon défi Spooktober encore une fois pour la joie de tous - surtout la mienne x)

Rappel des règles ...

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57 films

créée il y a environ 2 mois · modifiée il y a 23 jours
Necronomicon
5.6

Necronomicon (1993)

Necronomicon : Book of the Dead

1 h 36 min. Sortie : 29 juillet 1994 (France). Épouvante-Horreur, Sketches

Film de Brian Yuzna, Christophe Gans et Shûsuke Kaneko

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#0 ! Car revu en édition double DVD le 30 septembre (soit un jour avant Octobre)

Une des plus célèbres anthologies d'adaptations de Lovecraft quoique assez libres (l'histoire la plus respectueuse étant la deuxième) et avec de l'action plus digne d'un Robert Howard. On voit déjà ça avec Jeffrey Combs dans les segments fil-rouge de "La Librairie", où un Lovecraft s'inspire du vrai Necronomicon dans un monastère "oriental" dans la région bostonienne (supposément une référence aux supposées origines arabes du Necronomicon, écrit par Abdul Al Azred "le dément")

"Les Noyés" de Christophe Gans par exemple, bien que son histoire ressemble à un mélange du "Mythe de Chtulhu" et de "Dagon" voire même de "L'Abomination de Dunwich" mais dans un cadre plus gothique, possède une partie à la "Conan le Barbare" de par sa musique parfois triomphale et aventureuse et la façon dont le héros héritier d'un manoir maudit se débarrasse du démon responsable de la perdition de sa famille.

On retrouve aussi ces thèmes de la descendance et la malédiction dans "Air froid" de Kaneko, quoique on rajoute une histoire d'amour très tragique et un sort au docteur digne du "Monstre sur le seuil" (joli cadavre qui fond !) Pour l'instant le segment qui respecte le mieux l'œuvre d'origine.

Tandis que "Whispers" de Yuzna semble être à la fois un mélange de "Celui qui chuchotait dans le noir" ET de "Celui qui hantait les ténèbres" (non, c'est pas la même chose) - bien que ça adapterait aussi "Les Rats dans les murs" mais je n'y crois pas trop - vu qu'on a une histoire de créatures hantant un lieu de culte ancien mais souterrain ET une histoire de créatures voleurs de cerveaux. Si on retrouve le thème de la descendance et de la fatalité, c'est de façon plus pessimiste que les segments précédents.

Pessimisme contrebalancé par la fin du film où Lovecraft vole le Necronomicon et se débarrasse d'un libraire pas humain, pour continuer ses histoires.

Evil Dead
7

Evil Dead (1981)

The Evil Dead

1 h 25 min. Sortie : 24 août 1983 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique

Film de Sam Raimi

Darevenin a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#1(A) ! Revu en Blu-Ray.

Quoi de mieux pour commencer officiellement Spooktober ce 1er octobre que avec The Evil Dead ! Ou comment 5 amis dans une cabane hantée se retrouvent aux prises avec des démons.

Alors qu'on croyait que Cheryl serait une des seules victimes (abusées par des arbres hantées et possédée par un démon), finalement même Linda, Shelly et Scott se font prendre, laissant Ash devenir une légende malgré lui.

Scott le connard était plus pré-senti pour être le héros car Ash avait les foies au début, mais finalement c'est Ash qui survit tout au long de la nuit, tandis que ses amis sont morts à l'aube.

En plus de l'enregistrement de l'invocation, et du Livre des Morts, j'avais oublié la Dague tueuse de démons. Les possessions démoniaques sont d'ailleurs assez caractéristiques : ils ne se contentent pas de donner des cicatrices et des yeux colorés de rouge ou blanc, ils blanchissent aussi les cheveux et couvrent les possédés de lèpres.

La production ne lésine pas non plus sur les moyens, vu qu'on a aussi de la stop-motion en argile, des hectolitres de sang, des tonnes de maquillage et toute une partie expérimentale pour la mise en scène. Et cette "petite cabane" dans les bois recèle en fait de tonnes d'items et de secrets mortels.

Et il faut reconnaître que ce n'est pas qu'un "banal" film d'horreur, mais aussi un vrai drame vu que Ash perd tous ses amis et sa bien-aimée, tous possédés dans la douleur par des "Deadites" qui viennent le tourmenter sans arrêt.

Il restera alors gravé dans les mémoires cette image de Cheryl possédée coincée dans la cave.

Les Contes aux limites de la folie
5.5

Les Contes aux limites de la folie (1973)

Tales That Witness Madness

1 h 30 min. Sortie : 31 octobre 1973 (Royaume-Uni). Épouvante-Horreur, Sketches

Film de Freddie Francis

Darevenin a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

#1(B) ! Vu en ligne (ATTENTION SPOILERS).

Film anglais à segments horrifique, et ça se voit par sa mise en scène "flegmatique". 4 histoires vécues par des fous dans un asile dirigé par le Dr. Treymane (Donald Pleasance) dans le fil directeur "La Clinique".

"Mr Tigre" raconte l'histoire de Paul, un garçon qui a pour ami imaginaire un tigre mangeur d'hommes. Bien entendu, le tigre devient réel à la fin et ne supporte pas les parents du petit qui se disputent tout le temps.

"Penny Farthing" est le conte d'un antiquaire (Timothy) possédé par le fantôme de son oncle Albert (qui lui a légué ses objets). Il utilise le vélo de la marque éponyme pour le faire voyager dans ses souvenirs. L'oncle Albert est également poltergeist et Timothy est obligé de le brûler son portrait pour s'en débarrasser. Mais cela rend Timothy fou car il se demande si ça n'a pas provoqué un paradoxe temporel en "tuant" son oncle dans le passé et le présent à la fois.

"Mel" est le nom d'un morceau d'arbre recueilli par Brian, un artiste qui a une femme jalouse. Comme Mel ressemble à une dryade aux formes avantageuses, sa femme ne le supporte pas. Il est sous-entendu aussi que Mel est vivante et veut garder Brian pour elle. Même Brian serait capable du pire quand il s'agit de choisir entre Mel et sa femme.

"Luau" est le nom d'un repas hawaïen préparée par Mme Auriol et sa fille Ginny pour un auteur à succès (hawaïen lui aussi) appelé Keoki. Sauf que, film d'horreur oblige, Keoki est membre d'une secte adorant un dieu gourmand de sacrifices humains (Keoki est persuadé que ça permettra de sauver de sa mère décédée ainsi). Ce segment présente aussi une scène où Ginny est droguée pour être sacrifiée. Bien entendu, ça finit en rituel cannibale déguisé en Luau pour tromper sa mère. Alors que c'est censé être choquant de par le drame ironique, bah ... en même temps la barbaque et la cuisine a l'air tellement bonne (IRL c'était probablement du boeuf de 1er choix cuit dans une feuille géante + du riz, des bananes plantains, un poké à l'avocat et au saumon).

Y a que la fin du film qui est un peu décevant, comme la prestation de Donald Pleasance, trop minimaliste. Son perso prétend que tout était vrai mais même son délire de présentation pour convaincre son supérieur ... ne convainc déjà même pas le spectateur car rien n'est vraiment montré pour que ça ait l'air vrai-- [Suite dans ma critique]

Réincarnations
6.6

Réincarnations (1981)

Dead & Buried

1 h 34 min. Sortie : 19 août 1981 (France). Épouvante-Horreur

Film de Gary Sherman

Darevenin a mis 8/10.

Annotation :

#2 ! Vu en ligne.

Un autre bon film avec une secte "vaudou" tueuse mais dans un cadre nord-américain et avec une science avancée perverse proche de la magie noire !

Ça ressemble à l'ultérieur "Les Envoûtés" de 1987, mais il paraît que le film a inspiré Wes Craven pour sa saga des "Griffes de la Nuit" vu qu'on a un Robert Englund et un "Freddie" brûlé parmi les acteurs.

Alors je vais pas en dire beaucoup pour ne pas trop spoiler la fin si ce n'est que tout est préfiguré depuis le début quand on y pense : la ville est terne, comme morte avec ses couleurs froides dominantes (blanc, gris et marron). Le coroner ne s'intéresse qu'à la beauté des cadavres qu'on lui amène, etc. On comprend que la ville est déjà sous emprise d'une "secte" meurtrière depuis des lustres. Même le shérif ne se rend pas compte que sa femme en fait partie.

Les meurtres sont assez bien fait, le maquillage et ses effets grand-guignolesques aussi comme le veut la période fin 70-début 80.

Ajoutons aussi que le scénario fait un poil lovecraftien (ville portuaire + secte meurtrière + science sans éthique + résurrection, etc.)

Bubba Ho-Tep
6.6

Bubba Ho-Tep (2002)

1 h 32 min. Sortie : 15 février 2006 (France). Fantastique, Comédie

Film de Don Coscarelli

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

#3(A) ! Vu en ligne.

Le King Bruce Campbell se bat à nouveau contre un Evil Dead !
Elvis le fossile contre la Momie !

Bref, mis à part Bruce en King - du moins, une potentielle doublure - contre un mort-vivant (logique) et quelques sourires à voir Elvis en maison de retraite et des illustrations de théories du complot comme JFK noir ou le Lone Ranger vieux, bah ... on voit que c'est un film Don Coscarelli des années 2000.

C'est-à-dire que : c'est lent, c'est pas gros budget, y a beaucoup de flashbacks et de shots expérimentaux dignes de Bollywood.

Et même si on a de la peine pour un Elvis qui regrette sa perte de dignité, les blagues lourdes sur son vieux zizi et les trous du c** et le combat de grabataires avec Bubba Ho-Tep, ça rend pas le film si génial que ça.

Le seul vrai grand intérêt, c'est voir le King (Bruce) qui joue le King (Elvis).

Don't (fausse bande-annonce)
7.1

Don't (fausse bande-annonce) (2007)

02 min. Sortie : 6 avril 2007 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Court-métrage de Edgar Wright

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#3(B) ! Vu en ligne.

Fausse bande-annonce tirée de Grindhouse qui parodie les films d'horreur britanniques des années 70 façon Hammer Productions.

Dommage que ces films n'aient jamais vraiment existé car il y a une tonne de potentiel, c'est juste parodique de par la narration avec ses "Don't" qui interdisent tout à gogo.

Beaucoup de body horror et de mutiliations intéressantes à voir cependant.

Special Day

Special Day (2018)

06 min. Épouvante-Horreur

Court-métrage de Teal Greyhavens

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#3(C) ! Vu en ligne.

Je vais pas trop spoiler car c'est un court-métrage à plot twist facilement accessible, mais en gros ça implique une malédiction familiale avec une créature qui ressemble à Slender Man mais avec un visage et faisant office de Grande Faucheuse.

Vampire Forever
5.2

Vampire Forever (1985)

Once Bitten

1 h 34 min. Sortie : 15 novembre 1985 (États-Unis). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Howard Storm

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#4(A) ! Vu en ligne.

Comédie assez classique de vampires avec la Comtesse vamp cougar et les vampires qui hissent, à part que l'on se focalise sur la virginité du mordu et que le vampirisme est limite associé à une maladie vénérienne.

La meilleure scène est celle où Mark (Jim Carrey, doublé par Emmanuel Curtil) danse en même temps avec sa fiancée et la Comtesse au bal costumé de la fac. Bon point aussi pour l'esthétisme (néons, flashy et même un cercueil de vampire sudiste).

L'humour est cependant pas très transcendant et mal vieilli parfois (la scène du bar d'Hollywood et "humour" de circonstances, comme quand les potes de Mark veulent vérifier qu'il a été mordu près de l'entrejambe).

En revanche, intéressant de voir que le film fait honte aux vieilles femmes comme la Comtesse qui draguent les jeunes de 18-21 ans (c'est pas pour rien qu'elle est l'antagoniste du film). La Comtesse est radieuse avec son homme de main "décorateur d'intérieur" est un peu comme Bathory cherchant du sang de vierge.

Le film se résout d'ailleurs à l'inverse de "Urotsukidôji : La légende du démon" : alors que le premier incite implicitement à rester vierge et pur pour sauver le monde, Vampire Forever incite à tirer un coup pour ne pas donner sa force vitale à une Comtesse vamp cougar maléfique (même les copains pas doués de Mark perdent leur virginité avec des vamps à la fin).

J'ai aussi adoré comment une réplique naïvement manichéenne au premier abord devient mieux en une tournure :
"Mark ne veut pas de vous car vous êtes cruelle et méchante. Il me préfère moi qui suis gentille et pure. ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE !!" XD

Die Farbe
6.4

Die Farbe (2010)

1 h 26 min. Sortie : 30 octobre 2010 (France). Drame, Fantastique

Film de Huan Vu

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#4(B) ! Vu en ligne.

Alors j'avais déjà vu les versions "La Malédiction Céleste" de 1987 et "Color Out of Space" avec Nicolas Cage de 2019, alors "Die Farbe" paraît fauché en comparaison mais est une adaptation tout aussi valable car le noir et blanc et le côté dramatique est pris plus au sérieux.

Autant les deux autres films étaient plus spectaculaires et blindées de thunes, autant les jeux d'acteur étaient un poil exagérés.

"Die Farbe" est au moins mieux et plus réaliste en matière de jeu d'acteur et illustre bien le côté paranoïa de la nouvelle originale de Lovecraft ("La Couleur tombée du Ciel", qui est d'ailleurs souvent rose ou violette en fait).

Y a que la représentation de ladite "Couleur" qui est un peu décevante (des boules roses flottantes), loin de la gadoue colorée tentaculaire ou d'autres gigantismes des autres versions.

Heureusement, l'idée de l'eau empoisonnée aux radiations cosmiques est reprise et le film allemand transpose l'histoire dans l'Allemagne rurale des années 1939 et 1946 et rajoute une intrigue pour gagner une part d'originalité (sous-entendu que cette substance vivante peut empoisonner tout un pays).

Le drame humain est plus lent dans ce film mais on pourra toujours voir une famille irradiée par "La Couleur", perdant ses cheveux ou réduit à l'état quasi liquide façon "Monstre sur le seuil".

Même si on présente plus ça comme une catastrophe naturelle, c'est aussi intéressant de voir que cette version "fauchée" reste teintée de réalisme par rapport à d'autres adaptations.

The Void
5.6

The Void (2016)

1 h 30 min. Sortie : 3 avril 2017 (France). Épouvante-Horreur

Film de Jeremy Gillespie et Steven Kostanski

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#5 ! Vu en ligne (ATTENTION SPOILERS).

Un film lovecraftien par excellence ! Plusieurs personnes dont un flic aux prises avec des membres d'une secte paganiste tueuse et des monstres difformes à tentacules.

Le tout était un complot du beau-père du héros (un médecin chef d'hôpital) essayant de ramener sa petite-fille d'entre les morts à l'aise d'un rituel impliquant expériences sur le corps et auto-mutilation.

On trouvera des références à plein de films, nouvelles écrites et jeux vidéo d'horreur, que ce soit Silent Hill, Obcure, Outlast, Hellraiser, Nyarlathotep et j'en passe. Voir le docteur devenir ensuite une sorte d'avatar écorché trompe-la-mort est aussi impressionnant (de même pour les moyens pour les monstres géants : surtout des SFX physiques bien dégoulinants, sanglants et pustuleux).

Bien sûr, le monde de "l'au-delà" est rempli de pyramides noires volantes dignes de Lovecraft mais pas plus impressionnantes que ça. L'horreur était surtout dans l'hôpital avec ses horreurs organiques.

Messe noire
5.4

Messe noire (1981)

Evilspeak

1 h 35 min. Sortie : 2 septembre 1981 (France). Épouvante-Horreur

Film de Eric Wetson

Darevenin a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#6 ! Vu en ligne (ATTENTION SPOILERS)

En fait, mis à part la reprise du cliché du "Informatique = Magie" des années 80 et son surf la vague des films sur le satanisme avec son air hybride entre "La Malédiction" (The Omen, 1976) et "Effroi" (Fear No Evil, janvier 1981), et bien ... "Messe noire" (Evilspeak) est assez audacieux en fait !

Bien entendu, la grosse partie des effets spéciaux semble être allé dans les animations informatiques pour Esteban.exe le logiciel de Satan dans son ordinateur magique (lol) ! et ses injonctions rituelles comme "Du sang humain" et "Je reviendrais !"

"Messe noire" est à contrepieds toutefois de "La Malédiction" car au lieu d'antagonistes satanistes qui triomphent mais sont bien montrés comme les méchants, l'autre film de 1981 montre les satanistes comme les gentils qui se vengent de méchants chrétiens riches méprisants dans une école militaire. Tout est fait pour justifier ça : le héros (Stanley Coopersmith alias Clint Howard, plus connu dans des rôles moindres comme dans "Ticks", "The Ice Cream Man" ou "Northstar") est un intello un peu gros et souffre-douleur de ses camarades et professeur.

Tout le monde est injustement cruel avec lui, juste parce qu'il est nul en sport, pauvre et orphelin. Dans une école militaire qui favorise la réussite également sportive et les bonnes familles, Stanley est traité en paria. Bubba et sa bande de gosses de riches le maltraite, et même le Colonel et les profs le méprisent pour ses origines et ne le jugent qu'aux apparences (ils voient pas qu'il est martyrisé, s'en moquent ou en profitent). Seul le cuisinier est sympa avec lui, lui donne un petit chiot et voit que cette école militaire est pourrie.

Un jour, ça va trop loin : Bubba et sa bande, après l'humiliation de trop, tue son chiot car ils étaient bourrés et plus sadiques que d'habitude. Stanley invoque donc l'esprit d'un moine sataniste du 16e siècle : Esteban, un Espagnol exilé en Amérique du Nord et enterré avec sa bibliothèque et ses artefacts sous l'académie militaire de West Andover.

[Suite dans ma critique]

Karmina
6.3

Karmina (1996)

1 h 50 min. Sortie : 1 novembre 1996 (Canada). Comédie, Épouvante-Horreur, Romance

Film de Gabriel Pelletier

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

#7 ! Vu en ligne en VO (c'est à dire mixte québecois et anglophone)

Alors c'est pas la meilleure comédie sur les vampires mais le québecois de Montréal lui donne du charme et y a de bonnes idées (même si on dirait un film du français Jean-Marie Poiré aux premiers abords).

On nous offre quand même des vampires assez surpuissants qui peuvent hypnotiser et même faire de la télékinésie. Le tout, dans de beaux châteaux et costumes.

Le film Karmina se démarque aussi par son chef vampire et son sbire Vlad communiste (disons que le voir danser la country québecoise et battre une croix avec la faucille et le marteau, c'est hilarant XD), ainsi que quelques sous-entendus homo-érotiques par moments, et une potion qui permet aux suceurs de sang de devenir humains temporairement.

Karmina apprend ici à être humaine et on a donc les tropes de l'étrangère qui doit s'adapter à la civilisation nord-américain par imitation tout en donnant leur leçon aux connards (comme les flics ripoux ou les néonazis de Montréal).

L'autre bizarrerie du film étant ses instants vidéoclips avec les chants et compositions de Yves Pelletier (de la famille du réalisateur Gabriel, je suppose). Y a qu'à voir la scène du restaurant chinois et du country-club de Montréal.

Sinon classique, ça tourne autour de l'amour véritable et tout ça ...

Body Snatchers, l'invasion continue
6.3

Body Snatchers, l'invasion continue (1993)

Body Snatchers

1 h 27 min. Sortie : 9 juin 1993. Science-fiction, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Abel Ferrara

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#8(A) ! Vu en ligne (grâce à un membre SC).

Troisième adaptation de "Invasion of Body Snatchers" avec message anti-militariste et emphase sur le côte échange et vol de corps.

Reprenant des éléments de la version de 1978, celle de 1993 insiste bien sur l'horreur de voir son corps être parasité par des créatures végétales (aux racines semblables à des vers grouillant) et réduit en poussière pour être remplacé par un imposteur sans âme (y a qu'à voir la scène de l'hôpital). On reprend aussi le coup du cri inhumain pour alerter les congénères.

Sauf que cette fois, les "Profanateurs" ne sont pas que des civils "communistes aliens" en campagne ou des apathiques new-yorkais, mais des militaires, des civils et même des enfants près d'une base (ils se propagent par convois kakis). Les militaires sont représentés comme vecteur d'une pensée unique et oppressive. Et les héros sont des jeunes en conflits avec leurs parents, ou d'autres militaires qui comprennent ce qui cloche.

Autre différence : les humains restants ne se contentent pas que de fuir, mais résiste à coup d'armes à feu et de MISSILES pour tenter d'empêcher l'invasion. Mais la fin reste un poil pessimiste, car comme les aliens s'emparent des corps en profitant du sommeil de leur victime, bah comme disent les héros en se réfugiant dans une autre base potentiellement infectée : "Malheureusement, il faut bien dormir".
Et comme disent les Profanateurs : "Fuir ? Mais où voulez-vous aller ? Nous sommes partout."

Le Jour de la bête
7.1

Le Jour de la bête (1995)

El día de la bestia

1 h 43 min. Sortie : 23 juillet 1997 (France). Action, Comédie, Policier

Film de Àlex de la Iglesia

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#8(B) ! Vu en ligne (grâce à un membre de Sens Critique justement)

Alors, c'est l'histoire d'un prêtre théologien, d'un métalleux et d'un charlatan qui cherchent le lieu de naissance de l'Antéchrist car ils prétendent savoir qu'il apparaîtra le 25 décembre 1995 à Madrid.

Le prêtre dit avoir vu des signes dans un livre, décide de faire le mal pour attirer Satan et tuer son fils (pour sauver le monde). Sauf qu'il est maladroit et doit tout faire à la hâte, probablement rendu fou par la mort de son supérieur écrasé par une croix en pierre.

Le métalleux est vulgaire, gras, violent et défoncé (faut dire que sa mère qui dirige une pension est violente et méfiante), mais c'est lui qui dégotte tous les bons plans comme des indices, des bagnoles ou des drogues pour le prêtre.

Le charlatan dirige une émission ésotérique à la télévision, prétend connaître l'avenir et pratique toutes sortes d'escroquerie, mais c'est lui qui donne les derniers indices et finit par croire le prêtre et le métalleux quand ils "invoquent Satan ensemble").

On rajoute en sous-intrigue les crimes de la milice bourgeoise "Madrid Propre" qui crâme des SDF, ainsi que la tenue d'une conférence sur Nostradamus qui saurait où est l'Antéchrist (selon le prêtre), et un concert du groupe espagnol de death metal Satanica. Et pouf, ça donne "Le Jour de la Bête" (en plus le numéro de téléphone du charlatan finit par 666).

On voyage dans presque tout Madrid, que ce soit du séminaire au bâtiment en construction, en passant par le bâtiment Art Nouveau ou le local Tele 3 du Madrid des années 90 dans un rythme violent et puissant comme les trips du métalleux drogué. Rare de voir ça d'autant que l'Espagne est plutôt connu pour sa religiosité. Finir sur du death metal avec "El Dia de la Bestia" est doucement ironique.

Après minuit
5.4

Après minuit (1989)

After Midnight

1 h 30 min. Sortie : 3 novembre 1989 (États-Unis). Thriller, Épouvante-Horreur, Sketches

Film de Jim Wheat et Ken Wheat

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

#9(A) ! Vu en ligne.

Film à segments lent, fauché et pas original la majorité du temps (une histoire de surprise qui tourne mal, une poursuite avec un clochard pervers et ses chiens, et un stalker tueur). Seul le dernier sketch sort le grand jeu, pour ne s'avérer au final qu'un rêve prémonitoire avec inception et retour au début.

J'ai mis 6/10, mais en vrai c'est plutôt 5,5.

Mutant
5.6

Mutant (1982)

Forbidden World

1 h 26 min. Sortie : 15 décembre 1982 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Allan Holzman

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#9(B)! Vu en ligne.

Clairement pompé sur Alien de Ridley Scott mais avec des éléments inspirés de Star Wars également (à cause d'une robote aux allures de Stormtrooper) et un esthétisme plus propre à l'équipe créative (des éléments transparents avec des néons notamment). Et plus d'érotisme aussi (nichons gratuits et tout ça).

Sans compter que notre "mutant" commence plus protoplasmique, finit plus arachnéen et transforme ses proies en tas de chair plus unicellulaires (des "protéines", car la créature était censée résoudre une crise alimentaire). L'autre originalité est que les humains se débarrassent du mutant à l'aide de cellules cancéreuses d'un médecin malade.

Seule chose que je critiquerais : t'as deux scientifiques qui sont vraiment cons. L'un veut tellement protéger sa créature virulente et dangereuse, persuadé de l'utilité d'une telle chose, qu'il se fait dévorer par elle. Et une autre qui croit pouvoir communiquer et raisonner le monstre (elle se fait buter aussi, cette idiote).

The Head Incident

The Head Incident (1999)

51 min. Sortie : 23 décembre 1999 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Moyen-métrage de James Rolfe

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#10(A) ! Revu en ligne en version VO Remastered raccourcie à 20 minutes au lieu de 51 : https://www.youtube.com/watch?v=BhTJD7Nhmig

Film indé petit budget du temps style projet étudiant à l'époque où James Rolfe n'était pas encore l'AVGN. On voit que James était à ses débuts et on note toutefois un côté inspiré de Phantasm à l'oeuvre, ce qui mérite d'être salué.

Kirk Hart joue un métalleux tourmentée par une tête de poupée tueuse et volante accompagné d'un mystérieux homme en noir. Il a aussi un cri et un rire puissant façon "Scream king". James joue un Bob en mode "wesh man" et un des docteurs de l'asile.

Tout porterait à croire qu'il est fou si cet incident n'était pas arrivé à d'autres. Même si la tête de poupée peut paraître peu dangereuse, c'est surtout l'atmosphère en noir et blanc et la confusion délire/réalité qui prime dans ce court-métrage.

Après, le film marche surtout avec le noir et blanc et si on est fan de James.

Cinemaphobia

Cinemaphobia (2001)

15 min. Sortie : 19 septembre 2001 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Court-métrage de James Rolfe

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#10(B)! Revu en VO en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=4hUVQkI9LzY

Histoire d'un acteur (James Rolfe, alias l'AVGN) ne supportant plus son métier et devenant presque fou, ayant l'impression d'être constamment espionné par les caméras.

Ça fait drôle de voir James Rolfe aussi jeune et boutonneux (il avait 20 ou 21 ans à l'époque) dans un autre essai d'horreur psychologique. C'est plutôt réussi et concis.

Dès le début, on comprend que le perso principal est fou (une scène dans un miroir rappelant un peu Citizen Kane où il répète que sa vie n'est pas un film constant, et une autre qui ressemble à Nosferatu si on l'avait remplacé par une caméra).

Il se croit même attaqué par une caméra en trépieds et fout le feu à sa maison (les plans et les effets spéciaux petit budget font un bon travail pour faire croire à un vrai incendie de foyer, même si le coup de la caméra est un poil nanardesque).

Bien sûr, l'ultime côté inception : quand l'acteur finit par dire "Ma vie n'est pas un film !" et s'aperçoit qu'il est toujours dans un film, regardant le spectateur avec un regard terriblement effrayé...

Un peu dommage toute fois que ça se focalise sur sa peur des caméras et moins sur la carrière de l'acteur qui joue "Zombie Slayer 2" (plus d'autres projets de James).

Curse of the Cat Lover’s Grave

Curse of the Cat Lover’s Grave (2003)

10 min. Sortie : 2003 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Court-métrage de James Rolfe

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#10(C) ! Revu en VO en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=FF-Zy1kjHYk

C'est un peu kitsch voire nanardesque mais qu'est-ce que j'ai aimé XD !
Un court-métrage en trois actes ("Chiller" introductif en noir et blanc + "Shocker" en couleur onirique et dans une cave + "Splatter" gore et sanguinolent)

En gros, c'est l'histoire de pilleurs de tombes concurrents se faisant la guéguerre pour récupérer la statuette d'un chat pourvu de pouvoirs mystérieux.

Puis y a un délire sur les chatons noirs kawaï présentés comme des démons de l'enfer, et enfin un chat-garou avec du maquillage ringard mais au combien rigolo (dont une scène qui ressemble au Loup-Garou de Londres). Pour rappeler que les chats tuent des proies et jouent avec leurs victimes tous les jours x)

Y a que l'inception avec James Rolfe qui dit que son propre film fait pas peur qui semble un peu de trop (même s'il mange des spaghettis qui ressemblent à des vers).

Jersey Odysseys: Legend of the Blue Hole

Jersey Odysseys: Legend of the Blue Hole (2004)

21 min. Sortie : 2004 (France). Fantastique

Court-métrage de James Rolfe

Darevenin a mis 5/10.

Annotation :

#10(D) ! Vu en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=BQe9sTnEIPY

Projet étudiant de James Rolfe mais pas mon préféré car manquant cruellement de personnalité. On part sur la légende du "Trou Bleu" du New Jersey, un lac censé être une porte vers l'enfer et un étudiant veut y aller.

Sauf que passé le "Il y a un lieu réputé pour être l'enclave du Diable, et cet endroit s'appelle le New Jersey !" très drôle, bah y a rien qui surprend vraiment.

L'étudiant croit à ses théories du complot tirée d'un bouquin donné par un antiquaire, et fonce tête la première à la recherche du "Diable du Jersey" et son Trou Bleu sans précautions (pas de boussole, ni de cordes, ni de vêtements chauds ou de bermuda pour le lac).

Et bien sûr, le Trou Bleu est d'une banalité loin de la séquence du rêve avec son bras démoniaque, et l'étudiant se baigne dedans en manquant de se noyer.

(ATTENTION SPOILER)
Et on résout l'intrigue avec un voyage dans le temps : l'étudiant passe de 2004 à 1971, et c'est lui l'antiquaire qui lui a vendu le livre au début. Sauf que c'est montré comme si ça n'avait aucune importance ni drame. Du coup, bah le film est bof.

The Deader the Better

The Deader the Better (2005)

17 min. Sortie : 19 décembre 2005 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Court-métrage de James Rolfe

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#10(E) ! Revu en VO en ligne :
https://www.youtube.com/watch?v=iPsKkHcCTA4

Court-métrage sympa d'une qualité digne d'un épisode d'AVGN ou de Board James (certaines musiques sont réutilisées).

Histoire de deux croque-morts badass qui doivent buter du zombie chaque nuit. Bien que l'un veuille respect les défunts des familles et que l'autre soit en mode "Nique les zombies", les deux défoncent bien du mort-vivant à coup de pelles et de tronçonneuse !

Mélangeant bien les maquillages et effets caoutchouc avec la CGI petit budget, cela donne un bon court-métrage défouloir, y compris quand un Mike Matei zombie se fait décapiter et écrabouiller à coup de vitre et de bagnole.

"The Deader the Better" se veut aussi un hommage aux films d'Universal et à La Nuit des Morts-Vivants, avec un petit côté Dellamorte Dellamore. Plus une vraie philosophie de pros : sûr c'est chiant de devoir buter du zombie tous les soirs même si c'est juste dans ce cimetière et que les armes à feu sont interdites pour pas embêter les voisins.

Mais comment vivre normalement dans un monde où il faut empêcher les zombies de quitter le cimetière et quand on est doué pour ça ?
D'où la présence de ces deux croque-morts bien classe, dont l'un met littéralement un zombie la tête dans le cul ! x)

Intéressant le choix du noir et blanc sauf pour le rouge sang. Et curieux que aucun des croque-morts ne soient contaminés avec toute l'hémoglobine versée et projetée sur leurs visages. C'est sûr ils ont besoin de vacances.

Kung Fu Werewolf from Outer Space

Kung Fu Werewolf from Outer Space (2001)

26 min. Sortie : 9 janvier 2001 (États-Unis). Arts martiaux, Épouvante-Horreur, Science-fiction

Court-métrage de James Rolfe

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#10(F) ! Vu en ligne en VO : https://www.youtube.com/watch?v=hDP_EfaBoSA

Vieux court-métrage Cinemassacre semi-muet après peu de moyens mais beaucoup d'efforts et compensant ses manques avec la musique et le côté nanardesque.

C'est l'histoire d'un sensei excentrique en ville nord-américaine qui voit attérir dans son jardin un alien humanoïde qui veut devenir bon en kung-fu pour échapper à d'autres humiliations de la part des autres aliens.

Le sensei lui apprend donc la vie américaine et les arts-martiaux. Mais un jour ses anciens apprentis revanchards viennent lui botter le coup, alors le sensei et l'alien les chassent et les poursuivent en voiture.

Mais l'alien se perd en forêt puis se fait mordre par un loup-garou (avec un maquillage faiblard car ils n'avaient que des prothèses). Il devient fort en kung-fu tout seul dans un montage, mais quand il retrouve le sensei il est devenu loup-garou à son tour et le bat.

Après sa victoire, il retourne dans son vaisseau et jure de se venger des autres aliens en tant que premier loup-garou du kung-fu de l'espace !

Le film est rigolo avec son kung-fu niveau "parkour" de The Office et sa musique tantôt en synthé lourd, tantôt musique classique format midi. Et puis, le concept est juste rigolo.

The Head Returns

The Head Returns (2020)

19 min. Sortie : 21 octobre 2020 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Court-métrage de James Rolfe

Darevenin a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#10(G) ! Revu en ligne en VO :
https://www.youtube.com/watch?v=nQHT1-g23YI

Je ne vais pas trop en redire, je vous conseille de voir ma critique sur ce court-métrage. À part que ça illustre bien la paranoïa et le drame étalé sur vingt ans (entre "The Head Incident" de 1999 et ce film de 2019).

Plus le côté clairement inspiré de Phantasm, sauf que c'est une tête familière qui fait office d'Homme en noir.

On note aussi l'utilisation de quelques fonds verts et distorsions pour accentuer la plongée dans la folie chez le pauvre Doc.

When the Shadows Lay Darkest

When the Shadows Lay Darkest (1997)

24 min. Sortie : 3 décembre 1997 (France). Épouvante-Horreur, Animation

Court-métrage de James Rolfe

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

#10(H) ! Vu en ligne en VO : https://www.youtube.com/watch?v=UYWie--ry5k

Bon, c'est plus un walkthrough de James Rolfe (l'AVGN) qui montre le montage qu'il a fait dans le logiciel 3D Movie Maker de 1997 avec des modèles et décors 3D prédéfinis. Il y a surtout rajouter sa voix et fait bouger les persos pour animer son scénario.

L'intérêt et plus dans la musique ou par curiosité de voir ce qu'on pouvait faire à l'époque.

Mais bref, il anime l'histoire d'un chef de gang qui veut se venger d'un type qui l'a humilié devant ses sbires et qui fait appel à un maître vaudou et ses zombies (des squelettes, en fait).

Ils tuent le type puis le ressuscite en mort-vivant. Mais bien sûr le maître vaudou trahit le chef de gang. Heureusement, ses sbires viennent à la rescousse.

Bon, c'est pas de très grande qualité, on dirait du Alone In The Dark en plus cartoonesque. L'animation reste assez saccadée et James était pas en position de faire ça dans les meilleures conditions (y a des parasites sonores externes qui ruinent l'immersion).

Creatures of the Night
5

Creatures of the Night (1991)

Subspecies

1 h 30 min. Sortie : 8 août 1991 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Film DTV (direct-to-video) de Ted Nicolaou

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

#11(A) ! Vu en ligne.

Pas grand chose à dire à part que Radu ressemble à Nosferatu avec des cheveux et des petits diablotins (en clay motion et sur fond vert), des néons à l'ouverture des tombeaux et que le film fait l'effort de se passer dans la vraie Transylvanie et de présenter du folklore.

Ah, et d'avoir Angus Scrimm (le Tall Man de Phantasm) au début. Mis à part ça, c'est assez classique et les diablotins sont survendus alors qu'ils ont que quelques minutes d'apparition dispatchées par-ci par-là.

Par contre, le rythme reste assez lent même pour 1h30 et la VF pour Radu est moyenne. En même temps, c'est du Full Moon productions.

La Peur qui rôde
3.1

La Peur qui rôde (1994)

Lurking Fear

1 h 16 min. Sortie : 1994 (France). Épouvante-Horreur

Film DTV (direct-to-video) de C. Courtney Joyner

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

11(B) ! Vu en ligne.

J'ai l'impression de revoir Castle Freak (aussi avec Jeffrey Combs) mais version pièce de théâtre grand-guignolesque avec star system. En même, c'est aussi du Full Moon Productions.

Disons que y a aussi une histoire de belle-famille dégénérée anthropophage cachée dans la demeure familiale dans les deux films adaptant du Lovecraft.

Sauf qu'on rajoute une histoire de trésors et de trahisons, et que les créatures sont plutôt des goules à yeux vitreux qui font "Krr Krr Krr !" (costumes plus petit budget que Castle Freak). Sauf qu'elles sont douées de paroles et de réflexion.

Les dialogues, personnages et scènes d'action peuvent paraître assez bizarroïdes (on a même du catch féminin dans la boue). D'autant que la plupart des persos auraient pu fuir la ville depuis longtemps au lieu de rester planqués dans l'église, ou carrément restent consciemment aux mauvais endroits.

Après, ces interactions lunaires sont justement la raison pour laquelle on va rester avec l'explosion à la fin.

Cronos
6.3

Cronos (1993)

1 h 34 min. Sortie : 5 novembre 1993 (Mexique). Drame, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Guillermo del Toro

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#12 ! Vu en DVD.

Un des premiers films de Del Toro et déjà c'est un chef-d'œuvre de par sa métaphore sur l'addiction puis l'acceptation de sa fin prochaine par le prisme d'une version personnelle sur le vampirisme.

Ironiquement, le héros s'appelle aussi "Jésus Gris" (un vieil antiquaire) mais sa "résurrection" n'a rien de bénéfique pour lui puisqu'il pourrit et a soif de sang tel un junkie tombé au plus bas.

Le comble est qu'il doit sa propre décadence à un "Angel" (ange en espagnol), neveu d'un riche mourant qui voulait mettre la main sur le Scarabée dorée (l'artefact sensé rendre "immortel").

C'est au final en voyant que sa soif de sang et son entêtement à vouloir prolonger son existence en se "droguant" avec le scarabée que Jésus Gris, en lorgnant sur une blessure de sa petite-fille, comprend qu'il ne peut plus continuer ainsi et que la vie est finie pour lui.

C'est encore une fois avec mélancholie et sens du détail et un esthétisme propre à lui que Del Toro convainc le spectateur et offre un des meilleurs films sur les vampires.

Messiah of Evil
6.6

Messiah of Evil (1973)

1 h 30 min. Sortie : 13 juin 1979 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Willard Huyck et Gloria Katz

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#13 ! Vu en ligne.

Bien que faisant aussi penser à "La Nuit des Morts-Vivants" et "Zombie" mais en plus édulcoré, Messiah of Evil est également assez lovecraftien puisqu'il s'agit d'une histoire d'une femme à la recherche de son père dans une ville en proie à un "Homme en noir" et une meute de cannibales à l'esprit collectif.

La progression est assez lente, les morts plus impressionnantes par les cris poussées par les victimes que par le côté sanglant, mais l'ambiance est là. Et il reste toujours une part de mystère.

Bien que Zombie de Romero soit postérieur à ce film, on se demande si les deux œuvres ne sont pas mutuellement inspirés vu qu'on a des mangeurs d'hommes et une critique du consumérisme (également avec les scènes de violence du film "Gone With the West" et ses cris perçants devant un public attentiste). On a aussi un "zombie" à peau bleuâtre (l'un peinturluré, l'autre naturellement).

Messiah of Evil fait aussi partie d'une vague de films apocalyptiques avec les protagonistes qui meurent ou deviennent fous à la fin. Faut dire que quand ton corps pourrit après avoir vu une lune rouge, y a de quoi devenir fou.

H.P. Lovecraft's Dunwich Horror and Other Stories

H.P. Lovecraft's Dunwich Horror and Other Stories (2007)

46 min. Sortie : 28 août 2007 (Japon).

Moyen-métrage d'animation de Ryo Shinagawa

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#14(A) ! Vu en ligne en VOSTFR.

Films en trois segments (en clay motion assez bien détaillée mais mouvements minimalistes) adaptant des nouvelles de Lovecraft, avec pour fil directeur la folie et la lecture d'œuvres démoniaques :

1) "L'Image dans la Maison Creuse" : la moins animée, c'est juste l'histoire un type en vélo qui s'arrête chez un vieux monsieur pour s'abriter de la pluie. Et bien sûr le vieux dit avoir lu "Regno di Congo" ("Le Royaume du Congo") et avoir voulu reproduire une scène de découpage de cadavre et de cannibalisme. N'ayant jamais vu l'histoire originale, je ne sais pas trop quoi dire. Je pense juste que c'est pas trop mon genre.

2) "L'Abomination de Dunwich" avec la vie et la mort des jumeaux Whateley. L'auteur réussit à merveille à représenter ces deux-là avec leurs corps difformes et chtoniens (surtout les tentacules et yeux globuleux géants).

3) "Le Festival" : je vois que je n'avais jamais tellement compris cette œuvre mais je suis bien content de voir l'idole finale, qui me rappelle Baphomet du film "Cabal" (Nightbreed).

Hellraiser
5.6

Hellraiser (2022)

2 h 01 min. Sortie : 15 octobre 2023 (France). Épouvante-Horreur

Film de David Bruckner

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#14(B) ! Vu en ligne.

Alors autant je l'ai trouvé clairement mieux que Bloodline, surtout que ses Cénobites sont assez originaux car leurs tenues avec leurs propres peaux écorchés reflètent clairement plus un esprit sadomaso que celles en cuir noir des films précédents. Et on ressent clairement leur côté malveillant ou intégriste de la souffrance et du plaisir. Après, ils sont probablement full 3D et zéro costumes physiques mais ça reste bien fait. Et on a des références aux épisodes 1 et 2 et j'aime bien.

J'ai bien aimé aussi comment Roland Voigt est montré comme un sale riche manipulateur qui paye malgré tout pour ses actions (bien qu'il devienne un dieu ou un Cénobite à la fin). Même la fin n'est pas une happy end (ça finit avec des remords et des regrets).

Cependant, je comprend aussi pourquoi certains n'aiment pas ce reboot : Riley est assez conne ou détestable la majorité du temps (elle et son frère Matt se disputent pour des peccadilles et il disparaît par sa faute, et elle ne demande même pas son avis à son petit ami Colin pour le ramener ou pas à la fin). On peut pas dire qu'elle fasse les meilleurs choix.

Voilà pourquoi Pinhead au féminin (classe, je dois dire) dit bien : "Vous avez choisi une vie de regrets. Vous avez choisi la Configuration des Lamentations."

Par contre, les gens qui se plaignent que ce film est "woke" parce que c'est du Hulu ou parce que y a des FEMMES et des GAYS, on voit qu'ils ne connaissent ni Clive Barker ni les œuvres originales un tantinet XD

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