Surestimés !

Ces films unanimement salués et même adorés par les membres senscritique... dont je ne partage pas l'enthousiasme.

Les films sont disposés par ordre de désamour, en commençant par le plus mauvais.

Liste de

29 films

créée il y a presque 10 ans · modifiée il y a environ 1 an
Du sang et des larmes
6.6

Du sang et des larmes (2013)

Lone Survivor

2 h 01 min. Sortie : 1 janvier 2014 (France). Action, Drame, Thriller

Film de Peter Berg

Marius Jouanny a mis 3/10.

Annotation :

Un bel exemple de ce que le cinéma américain peut nous apporter de pire. "Du sang et des larmes" n'est pas autre chose qu'un métrage propagandiste sur l'armée américaine, se complaisant dans une glorification de l'endurcissement militaire, et dans le pathos jusqu'à l’écœurement. Tiré d'une histoire vrai, il confronte quatre marines à une armée de talibans assoiffés de sang. Tout y passe : le manichéisme absolu, les états d'âmes et choix moraux à deux balles, les explosions au ralenties et scènes de mort qui en rajoute des tonnes...

Ils vont jusqu'à oser mettre en scène des Afghans d'un village paumé protégeant un soldat américain au péril de leur vie, simplement pour s'opposer aux Talibans ! L'aspect viscérale de quelques scènes et la performance correcte de Mark Welhberg permettent d'échapper à l'ennui total, mais cela reste extrêmement surestimé : rien n'échappe aux poncifs, même la réalisation est très moyenne voir médiocre. Des bons films sur les guerre d'Iraks et d'Afghanistan, ça ne manque pas : "Jarhead", "Green Zone", "American Sniper", "Zero Dark Thirty", "Les rois du désert"... Raison de plus pour fuir celui-ci.

Después de Lucía
6.7

Después de Lucía (2012)

1 h 43 min. Sortie : 3 octobre 2012. Drame

Film de Michel Franco

Marius Jouanny a mis 2/10.

Annotation :

Traiter du harcèlement au cinéma nécessite pour moi un minimum de bienséance et de subtilité pour éviter de tomber dans l'obscénité crade. Ce "Después de Lucia", récompensé à Cannes et apprécié de beaucoup tombe pourtant en plein dedans. Il est déjà écrit dans une surenchère du dégoût qui ne semble pas avoir de limite au point de perdre tout crédit. La fille harcelée (qui a, il faut préciser, perdu sa mère dans un accident peu de temps auparavant) se fait quand même couper les cheveux de force, forcée de manger un gâteau dégueulasse, violer, pisser dessus, liste non exhaustive. Je veux bien croire que la réalité soit dure, mais là c'est toute sa classe sans exception qui s'acharne sur elle, on croirait assister à une vision perverse de l'humanité.

Et le pire reste encore que tous les acteurs du film sont absolument inexpressifs, quelle que soit la situation décrite : autant dire que la gêne, le malaise remplace l'empathie. C'est une intention du réalisateur me direz-vous. Seulement on en vient à être révulsé autant par ce processus de harcèlement que par le film lui-même. J’admettrais tout de même que l'utilisation de nombreux plans-séquences est plutôt judicieux, permet d'expliciter le mal-être des personnages avec un minimum de décence (ce qui n'est pas le cas par ailleurs). J'avoue ne pas avoir vu les 8 dernières minutes du film (par nécessité) mais d'après ce qu'on m'a raconté, le film se clôt sur une démonstration à peine distanciée de la vengeance personnelle et arbitraire, ou comment confirmer le fait plus que probable que le scénariste et réalisateur de ce film Michel Franco hait l'être humain par dessus-tout. Un film hautement dérangeant, nihiliste et qui n'admet tellement pas de concessions dans ses représentations qu'il en devient plutôt détestable.

Œdipe roi
6.8

Œdipe roi (1967)

Edipo Re

1 h 44 min. Sortie : 9 octobre 1968 (France). Drame, Péplum

Film de Pier Paolo Pasolini

Marius Jouanny a mis 3/10.

Annotation :

21 janvier. Premier visionnage. Vu au cinéma de mon lycée.

De tous points de vus, il m'est difficile de trouver de quoi sauver ce film. Il y a bien cet écho entre le début et la fin du film avec ce panoramique sur la cime des arbres, qui montre les premiers et derniers instants de la vie d'Oedipe avec une certaine pertinence, quelques plans visuellement intéressant.

Mais "Oedipe roi" de Pasolini, c'est surtout une bande-son horripilante (cette flûte stridente, bon sang !) des acteurs au rabais, pantins désincarnés qui oscillent entre mutisme et hurlements insupportables. C'est aussi une écriture médiocre, insensée : les passages aux XXème siècle au début et à la fin du film sont au mieux une parenthèse sans grande utilité, au pire la preuve que Pasolini ne voit dans le langage cinématographique qu'un moyen d'assouvir ses idées les plus fumeuses. Les dialogues sont d'une artificialité sans nom, les incohérences se succèdent sans transition (le pire reste quand même la scène du sphinx, un foutage de gueule pur et simple).

Je n'ai vu aucune audace dans ces costumes, ces décors, ce rythme et cette mise en scène austères, comme autant de moyens d'ennuyer le spectateur, le faire décrocher du film voir même ne plus rien prendre au sérieux, ce qui est quand même un comble pour l'adaptation d'une tragédie antique. Le cinéma italien illustra d'ailleurs l'inceste et l'ironie tragique avec génie dans "Les Damnés" de Visconti, tout juste 2 ans après la sortie de celui-ci.

Les Sorcières d'Eastwick
6.2

Les Sorcières d'Eastwick (1987)

The Witches of Eastwick

1 h 58 min. Sortie : 10 septembre 1987 (France). Comédie, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de George Miller

Marius Jouanny a mis 3/10.

Annotation :

"Si Jack Nicholson joue dans ce film, c'est qu'il ne peut pas être mauvais"... Surtout lorsqu'on se rend compte qu'il est fait par George Miller, le réalisateur de "Mad Max" !

Quel imbécile j'ai été. Son visionnage est tout bonnement affligeant. S'il faut bien avouer qu'il critique le puritanisme américain avec une approche plutôt originale, le reste est simplement détestable. Le film se complait dans la caricature, l’exagération jusqu'à l’écœurement, la vulgarité sans borne, un sens de l'humour grotesque... et en plus de ça, il n'en finit pas, les presque deux heures de visionnage sont un véritable calvaire, étant donné qu'on a envie d'arrêter le film dés la moitié ! Il ne réussit ni à nous faire rire, ni à véritablement nous choquer, et encore moins à nous réjouir.

C'est avec des films comme celui-ci qu'on est d'autant plus heureux de voir de vraie comédie !

Spring Breakers
5.4

Spring Breakers (2012)

1 h 34 min. Sortie : 6 mars 2013 (France). Policier, Drame

Film de Harmony Korine

Marius Jouanny a mis 3/10.

Annotation :

Je ne pense pas avoir détesté "Spring Breakers" simplement par aversion pour le rap, la drogue et le style "vidéo-clip" qui sont les piliers de ce film. Il tourne tellement en rond, tel un poisson dans son bocal, que 1h 30 est une vaste blague pour le peu d'idées qu'il transmet. Du coup, on a droit à du remplissage régulier, où le réalisateur nous refourgue des plans déjà montrés, fait répéter vingt fois la même chose à ses acteurs, se complaît dans une vulgarité qui n'a rien d'attirante, contrairement à ce qu'il voudrait bien nous faire croire.

"The Big Lebowski" par exemple, parvient à capter la vulgarité pour la rendre sublime. Ici, on comprend parfaitement que c'est l'une des intentions du réalisateurs, mais c'est complètement raté. Dans cette optique, les jolies jeux de lumières n'ont alors plus aucun sens, et paraissent aussi superficiels et vains que tout le reste.

La Planète des singes - L'Affrontement
6.4

La Planète des singes - L'Affrontement (2014)

Dawn of the Planet of the Apes

2 h 10 min. Sortie : 30 juillet 2014 (France). Action, Drame, Science-fiction

Film de Matt Reeves

Marius Jouanny a mis 4/10.

Annotation :

voir critique.

L'aventure c'est l'aventure
6.9

L'aventure c'est l'aventure (1972)

2 h. Sortie : 4 mai 1972 (France). Aventure, Comédie

Film de Claude Lelouch

Marius Jouanny a mis 3/10.

Annotation :

Dialogues téléphonés, mise en scène laissant perplexe : tout semble avoir été improvisé sur le tournage, du scénario insensé jusqu'aux blagues à deux balles. Reste une scène "mythique", où tous ces acteurs qui le sont nettement plus (Ventura, Brel et cie) défilent sur la plage pour frimer devant les filles. Si, si, c'est la scène la plus drôle du film.

La Cabane dans les bois
6.2

La Cabane dans les bois (2012)

The Cabin in the Woods

1 h 35 min. Sortie : 2 mai 2012 (France). Épouvante-Horreur, Action, Comédie

Film de Drew Goddard

Marius Jouanny a mis 4/10.

Annotation :

La première heure du film au moins est complètement inintéressante, reproduisant sans passion le schéma narratif d'un Evil Dead, avec incantation maléfique et mise à mort tour à tour des différents personnages. Sauf que la tension est inexistante, comme si le film n'assumait pas d'être un banal film d'horreur. En tentant de parodier le genre, il devient d'une fadeur absolue. Il prend un peu d'intérêt dans la dernière partie du film, plutôt jouissive et décomplexée, avec un bestiaire varié et un kaméo de Sigourney Weaver (!). Malheureusement, ça ne rattrape pas la réalisation minable du film, qui tente d'être un film d'horreur à la Evil Dead sans toutefois faire peur, et qui tente aussi d'être une parodie jouant avec les codes de l'horreur sans toutefois faire rire.

Slumdog Millionaire
7

Slumdog Millionaire (2008)

2 h. Sortie : 14 janvier 2009 (France). Drame, Romance, Thriller

Film de Danny Boyle et Loveleen Tandan

Marius Jouanny a mis 3/10.

Annotation :

Alors certes, le film est doté d'une belle lumière et arrive bien à retranscrire l'émotion de ses personnages, mais son propos m'horripile : il ose filmer l'ascension d'un indien venu des bidonvilles devenir millionnaire grâce à un putain de jeu télévisé comme un symbole d'espoir. J'aime beaucoup le cinéma de Danny Boyle, (notamment 28 jours plus tard) mais le scénario de ce film tombe dans l'étalage de bons sentiments à vous en donner la nausée.

Stargate - La Porte des étoiles
6.5

Stargate - La Porte des étoiles (1994)

Stargate

1 h 59 min. Sortie : 1 février 1995 (France). Science-fiction, Aventure

Film de Roland Emmerich

Marius Jouanny a mis 4/10.

Annotation :

Ridicule au possible, Stargate est une fresque de s-f faussement mature, moins épique que risible. En plus d'avoir une réalisation et des effets spéciaux très moyens, même (et surtout, il est sorti après Jurassic Park, bon sang !) pour l'époque.

Good Morning England
7.3

Good Morning England (2009)

The Boat That Rocked

2 h 15 min. Sortie : 6 mai 2009 (France). Comédie, Drame, Comédie musicale

Film de Richard Curtis

Marius Jouanny a mis 4/10.

Annotation :

L'humour est vraiment trop grossier. Je comprends qu'on puisse aimer le film pour son état d'esprit et le fait réel qu'il retranscrit mais pour le reste la plupart des personnages sont horripilants, et le film finit par tourner en rond jusqu'au point de non-retour. Faire d'un film rock une comédie familiale, c'est quand même le comble.

Joe
6.4

Joe (2013)

1 h 58 min. Sortie : 30 avril 2014 (France). Drame

Film de David Gordon Green

Marius Jouanny a mis 4/10.

Annotation :

Après « Joy », quoi de mieux que de s’attaquer au visionnage de « Joe » ? Blague à part, on a ici affaire à une version primitive de « Gran Torino », Nicolas en bouseux machiste énervé barbu remplace ici Clint au pied levé pour aider un ado aux problèmes familiaux (son père boit). La violence y est omniprésente, impertinente pour ne pas dire profondément gonflante, le rythme se paye de sacrées longueurs, le scénario de sacrées lourdeurs. C’est maladroit, manichéen, il fallait pas compter sur moi pour (spoilers) chialer devant le sacrifice de Cage (spoilers). On ressent parfois l’ambition d’installer une atmosphère, mais l’effort est minime. Avec un scénario similaire (et un cadre rural nettement plus beau), il y a le chef-d’œuvre « Mud », alors je conseille vraiment de passer le chemin.

Invictus
6.6

Invictus (2009)

2 h 14 min. Sortie : 13 janvier 2010 (France). Biopic, Drame, Historique

Film de Clint Eastwood

Marius Jouanny a mis 4/10.

Annotation :

Film de commande sans saveur, "Invictus" est peut-être le moins bon film de Clint Eastwood, de ce que j'ai vu de lui en tout cas. Faisant d'une coupe de rugby un enjeu immodérément important pour l'avenir de l'Afrique du Sud, il filme sans passion un Matt Damon à peine convaincu par ce qu'il fait, et un Morgan Freeman anecdotique tellement son importance est éclipsée dans le film...

Inherent Vice
6.4

Inherent Vice (2014)

2 h 28 min. Sortie : 4 mars 2015 (France). Comédie dramatique, Film noir

Film de Paul Thomas Anderson

Marius Jouanny a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

voir critique.

Powaqqatsi
7.1

Powaqqatsi (1989)

1 h 39 min. Sortie : 26 janvier 1989 (États-Unis). Expérimental

Documentaire de Godfrey Reggio

Marius Jouanny a mis 4/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Après la grosse claque "Koyaanisqatsi", j'en attendais quand même pas mal de ce deuxième opus. Au final, il est exactement ce que je craignais : un patchwork de belles images manquant d'unité, de progression contrairement au chef-d'oeuvre que représente pour moi son prédécesseur. D'abord circonspect, puis désintéressée dans la dernière demi-heure, mon visionnage fut sauvé par quelques plans astucieux et lourds de sens, à l'image de ce travelling sur les différents étages standardisés d'un immeuble de bureaux.

On sent quand même que Reggio est passé à côté de son sujet : il se concentre avec une certaine paresse sur les pays sous-développés (Inde, Afrique...) dans une première partie, puis les confronte au monde urbain, dans une bipolarité qui annule toute possibilité de réflexion (le comble !). On est en tout cas très loin du regard acerbe du précédent métrage. Au niveau de la technique par contre, c'est toujours aussi terriblement beau, souvent hypnotisant, et la musique de Glass développe un excellent thème principal repris neuf ans après dans "The Truman Show" (bien que ce thème revienne bien trop souvent dans le film). Au final, tout ce déploiement esthétique est un peu vain. Peut-être que l'absence de Ron Fricke au scénario de ce deuxième opus a fait partir Godfrey Reggio en roue libre...

Le Majordome
6.8

Le Majordome (2013)

The Butler

2 h 12 min. Sortie : 11 septembre 2013 (France). Biopic, Drame

Film de Lee Daniels

Marius Jouanny a mis 4/10.

Annotation :

Formellement convainquant bien que très sage et très conventionnel, Le Majordome est l'exemple-type du biopic convenu qui ne dégage que très peu d'émotion, et reste dans le pur hommage là où il pourrait creuser ses personnages et son cadre historique. Dommage pour Lee Daniels, qui avait bien mieux réussit son "Paperboy" pourtant moins bien noté par les utilisateurs de senscritique.

Gremlins 2 - La Nouvelle Génération
6.5

Gremlins 2 - La Nouvelle Génération (1990)

Gremlins 2: The New Batch

1 h 46 min. Sortie : 22 août 1990 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Joe Dante

Marius Jouanny a mis 5/10.

Annotation :

Reprenant la recette du premier opus en encore moins abouti, "Gremlins 2" est agaçant à se complaire dans un mauvais goût qui ne m'a pas arraché un sourire.

The Raid 2
7.1

The Raid 2 (2014)

The Raid 2: Berandal

2 h 30 min. Sortie : 23 juillet 2014 (France). Action, Policier, Arts martiaux

Film de Gareth Evans

Marius Jouanny a mis 5/10.

Annotation :

Le premier "The Raid" avait pour atout l'effet de surprise, un registre décomplexé et jouissif qui en faisait un film d'action sympathique, divertissant, sans prétention si ce n'est celle d'une réalisation exemplaire. Sa démarche de réduire le scénario a trois lignes, de faire fonctionner le films en huis clos et en deux temps (avec flingues, puis sans flingues) arrivait à renouveler l'intérêt sans faire perdre son haleine au spectateur.

Ici, sa suite gagne en ambition, avec 2h30 au compteur, une narration plus étendue dans le temps, plus de personnages, et un scénario avec plus de consistance. C'est bien là son problème : Gareth Evans n'a toujours rien d'intéressant à raconter, mais se donne des (légères, tout de même) prétentions narratives qui plombent un peu le film, qui en devient beaucoup trop long. C'est toujours aussi bien réalisé, mais la lassitude pointe, on sent qu'il y a plus de moyens, la volonté de faire plus grand, etc, mais au final je trouve qu'on perd une certaine partie du charme du premier. Dommage.

Fahrenheit 451
6.9

Fahrenheit 451 (1966)

1 h 52 min. Sortie : 15 septembre 1966. Fantastique, Science-fiction

Film de François Truffaut

Marius Jouanny a mis 4/10.

Annotation :

Truffaut installe un univers dystopique doté d'un certain charme, mais tout cela a terriblement mal vieilli. Aussi bien esthétiquement, que dans la mise en scène aussi subtile qu'une pluie de requin. Et des acteurs aussi charismatique que des pâquerettes écrasés.

Scream
6.8

Scream (1996)

1 h 51 min. Sortie : 16 juillet 1997 (France). Épouvante-Horreur

Film de Wes Craven

Marius Jouanny a mis 5/10.

Annotation :

Virtuose dans sa scène d'ouverture, Scream n'en reste pas moins décevant pour le reste, car il tombe en plein dans les clichés de films d'horreurs qu'il semble vouloir moquer. Un état d'esprit contre-créatif et sans passion.

El Dorado
7.2

El Dorado (1966)

2 h 06 min. Sortie : 28 juin 1967 (France). Western

Film de Howard Hawks

Marius Jouanny a mis 5/10.

Annotation :

Tout dernier film de Howard Hawks, et mettant en scène deux des plus grandes figures du cinéma américain, El Dorado est pourtant un western très moyen : décors souvent cache-misère, intrigue vu et revue des centaines de fois, évolution des personnages peu marquantes (ou même agaçantes, comme cette jeune fille qui tente d'assassiner John Wayne avant de tomber amoureuse de lui...). Il est de plus doté d'un humour lourdingue au possible, entre blagues racistes sur les indiens et comique de situation alcoolisé...

Kingsman - Services secrets
7.1

Kingsman - Services secrets (2014)

Kingsman: The Secret Service

2 h 09 min. Sortie : 18 février 2015 (France). Action, Thriller

Film de Matthew Vaughn

Marius Jouanny a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

voir critique.

Kill Bill - Volume 1
7.7

Kill Bill - Volume 1 (2003)

Kill Bill: Vol. 1

1 h 51 min. Sortie : 26 novembre 2003 (France). Arts martiaux, Action

Film de Quentin Tarantino

Marius Jouanny a mis 5/10.

Annotation :

Si "Django Unchained" frôle l'auto-carticature du cinéma de Tarentino et la surenchère inutile "Kill Bill" s'y engouffre la tête la première. Pour la dernière partie du film par exemple, un déluge d'hémoglobine qui devient écœurant et une baston finale qui n'en finit jamais, même si elle n'enlève pas la maîtrise indéniable du combat final sous la neige. Que ce soit les passages en noir et blanc, les flash-backs beaucoup trop nombreux sur le mariage de la héroïne, le passage en animation impromptu, Tarentino en fait trop. Beaucoup trop.

Kill Bill - Volume 2
7.4

Kill Bill - Volume 2 (2004)

Kill Bill: Vol. 2

2 h 17 min. Sortie : 17 mai 2004 (France). Action, Arts martiaux

Film de Quentin Tarantino

Marius Jouanny a mis 5/10.

Annotation :

voir Kill Bill 1

Faux-semblants
7.2

Faux-semblants (1988)

Dead Ringers

1 h 56 min. Sortie : 8 février 1989 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de David Cronenberg

Marius Jouanny a mis 6/10.

Annotation :

Un Cronenberg profondément ennuyant... Bien qu’intéressant dans les thèmes qu'il développe.

Mad Max 2 - Le Défi
7.3

Mad Max 2 - Le Défi (1981)

Mad Max 2: The Road Warrior

1 h 35 min. Sortie : 11 août 1982 (France). Action, Science-fiction, Aventure

Film de George Miller

Marius Jouanny a mis 6/10.

Annotation :

Ayant une véritable affection pour le premier opus, je m'attendais dans celui-là à avoir tout en mieux... Et d'un certain côté, c'est ce que le film propose. Mais il déçoit sur certains points.

Il y a toujours cette maîtrise dans la mise en scène des courses-poursuites, dantesques, et on sent ici un budget bien supérieur (pour un monde post-apo, des voitures abîmés, c'est plus crédible que celles du premier, sans aucune éraflures). L'univers développé est lui aussi plus imposant et plus aride. On retrouve même les costumes SM qui faisaient le sel du premier Mad Max.

Mais les personnages sont bien moins attachants, tous autant qu'ils sont. Alors que le premier arrivait à faire monter l'intensité dramatique avec une mise en danger des personnages, bien développés, avant une fin tragique, ceux de cet épisode ne provoquent aucune empathie. Que ce soit les habitants oppressés, le petit garçon sauvage ou même le méchant, ils ne subissent aucun traitements particuliers. Même Max peine à surprendre. Si on peut comprendre qu'il soit désabusé par la perte d'êtres chers, l'absence de développement psychologique le rend quelconque, là où sa souffrance dans le premier était très bien retranscrite.

Mad Max 2 est loin d'être un mauvais divertissement, il est même très bien réalisé mais n'abouti à rien en développant des personnages tous désincarnés qui ne sont que des coquilles vides.

Bons baisers de Bruges
7

Bons baisers de Bruges (2008)

In Bruges

1 h 47 min. Sortie : 25 juin 2008 (France). Comédie dramatique, Gangster, Film noir

Film de Martin McDonagh

Marius Jouanny a mis 6/10.

Annotation :

J'avouerai que j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi ce film est aussi apprécié. 6,9 de moyenne, 2ème meilleur film avec Ralph Fiennes, 7ème meilleur comédie dramatique, 8ème meilleur film de 2008...

...Et pourtant, les quelques bonnes idées du films sont gloabalement mal exploités. Il est assez intéressant que le film se passe dans un endroit aussi incongru que Bruges. On a pourtant plus affaire ici à une visite touristique de la ville plutôt qu'à un véritable point de vue de réalisateur sur le lieu.

Ensuite, mélanger humour et tragédie, c'est bien, mais encore faudrait-il que l'un et l'autre aient un quelconque impact sur le spectateur. S'il m'est arrivé de sourire et même parfois ricaner, l'aspect comédie reste beaucoup trop sage. Et l'aspect tragédie, lui, est carrément ridicule, porté par un Colin Farrell peu convainquant et une romance véritablement inutile.

Reste que ces bonnes idées marchent parfois dans certaines scènes. Notamment le personnage incarné par Ralph Fiennes, qui occasionne une scène de dialogue par téléphone très drôle, et donne une certaine fraîcheur à la dernière partie du film, tout en ne l'empêchant pas d'être poussive et tirée par les cheveux, comme le reste du film d'ailleurs. C'est certainement fait exprès, mais cela ne m'empêche pas de rester dubitatif.

Fight Club
8.1

Fight Club (1999)

2 h 19 min. Sortie : 10 novembre 1999 (France). Drame

Film de David Fincher

Marius Jouanny a mis 6/10.

Annotation :

Ce film ne m'a pas mis sur le cul comme ont pu le faire d'autres films de David Fincher comme "The Social Network", "Seven" ou "The Game". Une bonne partie du film pour commencer est un peu bridé par la voix-off qui empêche de rentrer complètement dans le film... Je redoutais que la violence soit gratuite, exagérée et omniprésente, elle ne l'est pas, et ce n'est pas ce qui marque le plus dans le film. En fait, au vu de la véritable portée du film, le Fight Club n'a finalement que peu d'importance dans son déroulement. Il brouille les pistes assez subtilement avec quelques passages d'humour bien placé, avant un twist final plutôt inattendu... et un dernier plan en apothéose avec une musique frissonnante qui est sûrement le plus réussit du film.

La portée de son propos manque tout de même de profondeur, on sent bien que Fincher a voulu décorer son film avec une mise en scène maîtrisée pour donner l'impression d'un scénario exceptionnel, qui ne l'est pas vraiment...

Collatéral
7.2

Collatéral (2004)

Collateral

2 h. Sortie : 29 septembre 2004 (France). Thriller, Drame, Policier

Film de Michael Mann

Marius Jouanny a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Trônant en première place du classement des meilleurs films avec Tom Cruise, Collateral est semble-il très estimé par les utilisateurs Senscritique, tout comme par la presse. Même le cinéphile avisé qu'est le chroniqueur Karim Debbache lui a attribué la note de 9/10... Je veux bien croire que le rôle va comme un gant à notre cher membre de l'Eglise de Scientologie, c'est à dire un tueur à gages au regard froid et neutre, qui sais se montrer sympathique quand il le faut, même si tirer sur tout ce qui bouge lui semble plus naturel. Il est confronté à un chauffeur de taxi honnête et droit dans ses bottes bien qu'un peu coincé. Deux personnages assez creux qui n'échappent pas aux poncifs et ne marquent finalement le spectateur ni l'un ni l'autre.

La réalisation est en revanche le point fort du film. Il faut bien admettre que certaines scènes apportent leur lot de tensions, comme le climax dans les bureaux d'avocat. Les musiques renforcent d'ailleurs plutôt bien ces quelques moments de tensions réussis tout comme les moments plus posés, qui restent beaucoup trop rares pour être réellement signifiants. Et ne me dites pas que le film propose un point de vue original ou intéressant de la ville de Los Angeles, puisqu'il se contente de deux-trois vues aériennes intrigantes, point barre. Pour cela, franchement, le film "Night Call" est autrement plus réussit dans sa représentation glaçante de Los Angeles. Après, je ne cracherais pas sur la scène fugace dans un registre plus onirique avec cette apparition du loup, assez marquante, sans arriver comme un cheveu sur la soupe.

Pour le reste, des incohérences flagrantes nuisent au film : pourquoi diable ces putains de flics ne vont pas vérifier qu'il y a quelqu'un dans ce putain de taxi au lieu de rester le cul planté devant les caméras de surveillance. Et deux séquences plus tard, dans le night club, où sont passés les huit agents de la CIA pour protéger la cible à la fin de la scène ? Ça y est, je m'emporte. Le film est loin d'être mauvais mais de la part de Michael Mann qui a réalisé "Heat", c'est quand même plutôt décevant.

Edit du 11 mai : après quelques mois, il faut bien avouer que certaines images du film restent en tête, comme le départ de Tom Cruise lors du dénouement. Sans le réhabiliter, le film est pourvu d'une esthétique vraiment solide.

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