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Revu - VOST - 01/01

Note ; inchangée (7/10)

En 2015, Matthew Vaughn a sorti un peu à la surprise générale un film d'action décomplexé et drôle, rendant hommage aux films d'espionnages d'antan, moins sérieux que ceux actuels. En plus de réussir l'équilibre délicat entre le ton léger et la construction d'enjeux forts, Vaughn proposait des scènes d'action novatrices dans leur style, en mélangeant plan-séquences, images accélérées, violence et quelques éléments presque cartoonesques. On retiendra forcément la scène de l'église, immanquablement la scène du film. Un long-métrage d'action divertissant, qui ne cherche pas à trop en faire et qui est simplement très cool à regarder.

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Revu - VOST - 01/01

Note : inchangée (7/10)

Rapidement après le succès du premier film, Matthew Vaughn et son équipe se retrouvent pour réaliser un second opus. Celui-ci gardera tout le style, avec toujours ces scènes d'action presque uniques à cette saga, à la fois spectaculaires, très faciles à suivre et propres techniquement. On y retrouve également l'humour et le ton décomplexé, avec tout de même une volonté affichée de vouloir proposer quelque chose de nouveau. Cependant, cette suite va également chercher à aller encore plus loin dans le divertissement léger, sans prise de tête, quitte à franchir à quelques moments la limite du crédible. C'est ce qui la rend un peu inférieure au premier opus, mais ça reste un divertissement d'action très chouette à regarder.

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VOST - 01/01 - Au cinéma

Matthew Vaughn revient à sa saga favorite en réalisant non pas un troisième opus pour boucler la trilogie, mais plutôt un prequel afin d'explorer la naissance de la société Kingsman.

La première chose que l'on remarque, c'est que contrairement aux deux précédents opus, celui-ci contient moins d'action et le début pourrait même paraître un peu longuet. De plus, les scènes d'action ne sont réalisées de la même manière que dans les deux précédents épisodes. Pas de scènes accélérées ici, ni de grands plans-séquences. Cela dit, les scènes d'action restent l'un des points forts du film. Vaughn sait parfaitement comment construire ce genre de séquence. C'est fluide et toujours spectaculaire, à l'image de la scène dans les tranchées ou celle dans le palais russe.

Le film contient donc son lot de moments marquants et crée même la surprise avec un retournement qu'on ne voit pas venir. En plaçant son récit durant la Première Guerre Mondiale, Vaughn propose quelque chose de nouveau et le récit ne donne pas l'impression d'être une redite de ce qui avait pu être raconté auparavant.

Un prequel donc satisfaisant, peut-être un peu moins spectaculaire et moins drôle que les deux premiers, mais plus crédible que le deuxième opus. Et honnêtement, on a envie de voir un quatrième film qui serait la suite de ce prequel.

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VOST - 03/01

Adam McKay continue sur sa lancée de la critique de la politique américaine, mais élargit cette fois-ci à une critique de la société globale. Son propos s'applique aux Etats-Unis mais pourrait tout à fait être pertinent d'un point de vue mondial.
Le cinéaste parvient une nouvelle fois à se montrer très grinçant, mordant et même violent dans son attaque, sans pour autant que son film devienne lourd. Le ton reste léger et l'humour naît naturellement.
"Don't Look Up" est une satire rondement menée et prouve que "Vice" n'était pas un simple éclair de génie de la part d'un cinéaste qui avait jusque là surtout sorti des comédies potaches. Adam McKay a un message à faire passer et il le fait très bien. Et il est en plus aidé par un super casting. Avec ce film, le cinéaste affirme son nouveau style et ça fait plaisir de voir une comédie intelligente, qui sait taper là où il faut et qui va jusqu'au bout de sa démarche.

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VOST - 03/01

Techniquement, le film est au top. Les décors sont magnifiques, la photographie est superbe et la musique construit l'ambiance du long-métrage. David Lowery a pensé chacun des plans, le cadrage est toujours très précis. Mais malgré toutes ses qualités, le film ne parvient pas à nous transporter dans son voyage. Le récit initiatique qui nous est présenté est volontairement nébuleux et on a du mal à voir l'évolution du personnage en cours de route. De plus, le final est décevant. C'est donc très beau, mais un peu vain.

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VOST - 04/01

Il y a quelques bonnes idées dans cette revisite du mythe du Père Nöel, et Mel Gibson était tout à fait trouvé pour le rôle. Cependant, le film se vend comme une comédie d'action, alors que ce n'est jamais véritablement drôle et qu'il faudra attendre les 10 dernières minutes du long-métrage pour voir de l'action. Le film aurait en réalité mérité un traitement encore plus sérieux. De plus, le gamin est juste insupportable alors qu'un personnage plus mature aurait tout aussi bien fonctionné. "Fatman" essaye de mélanger film de Noël et film d'action sérieux, mais le mélange ne prend qu'à moitié. Pas pour autant complètement inintéressant.

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VOST - 05/01

Aaroon Sorkin est un excellent scénariste et c'est toujours aussi impressionnant. La façon dont les répliques se répondent, le ton constamment oscillant entre humour et tension, et sa façon de préparer les twists, c'est du grand art. En plus de tout ça, il est pleinement à l'aise lorsqu'il s'agit de diriger les acteurs (faut dire qu'ici, il a un joli casting pour lui) et se permet même en tant que réalisateur de jouer avec les lumières, chose qu'il avait encore peu fait jusque là. C'est dommage que "Being the Ricardos" ne rencontre que peu de succès. Ca donnerait presque envie de découvrir la vieille sitcom "I Love Lucy" dont il est question.

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VOST - 06/01

Ce conte 3en1 de Matteo Garrone est très joli avec plein de beaux plans, des effets spéciaux réussis, et une superbe bande originale d'Alexandre Desplats. Mais les histoires qui nous sont racontées sont fades. Il n'y a rien qui en sort et elles manquent chacune d'une vraie fin. Comme s'il manquait la dernière partie pour les trois récits. C'est frustrant.

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VOST - 08/01

Une comédie un peu simple mais qui passe bien car les touches d'humour fonctionnent. Hugh Grant n'a pas besoin de beaucoup forcer son talent pour se montrer drôle.

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VOST - 09/01

Après avoir créé la surprise avec "Destination Finale 5", qui s'était révélé être l'un des meilleurs films de la saga, Steven Quale propose un nouveau divertissement pas exceptionnel mais plutôt efficace dans ce qu'il veut construire. Le côté found-footage est forcément absurde dans certaines scènes, mais d'un autre côté ça apporte effectivement une dose d'immersion bienvenue.
Ce n'est pas pour rien si James Cameron lui-même a fait confiance à Steven Quale à deux reprises en tant que réalisateur de la seconde équipe. Et pas pour n'importe quels films en plus, "Titanic" et "Avatar". Le cinéaste démontre un certain talent et propose même des images de destruction assez folles. "Black Storm" est vraiment pas si mauvais et dans la catégorie des films avec des tornades, il n'a rien à envier à "Twister".

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VOST - 09/01

La première moitié est vraiment bonne. Wolfang Petersen crée un sentiment d'angoisse autour de ce virus et on est comme dans un thriller. La seconde moitié en revanche est plus pensée comme un film d'action et le scénario perd en crédibilité. Le cinéaste allemand est suffisamment doué pour maintenir le long-métrage à flot et assurer la transition, mais on est passé à côté de ce qui aurait pu être un vrai film d'horreur.

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VOST - 10/01

A la fois amusant, dérangeant et triste. "Valmont" est un film bien écrit et superbement interprété. La réalisation de Milos Forman est simple, mais l'immersion dans ce monde aristocratique du 18ème siècle est bien là.

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VO - 11/01

Vu en version (très) longue (2h48). Probablement que l'une des deux autres versions, plus courtes, aurait été meilleure car le film s'essouffle à plusieurs moment. Il y a effectivement une certaine beauté et poésie qui émanent de ces grandes étendues bleues et de la façon dont les personnages en parlent. On est un peu transporté, surtout par la magnifique BO d'Eric Serra.
Par contre, il y a un gros souci au niveau des dialogues et de la post-synchro du son. Non seulement une grande partie des répliques sonnent un peu fausses, mais on en plus on a comme l'impression de regarder une version mal doublée du film.

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VO - 12/01

Jacques Audiard maîtrise son film, les deux heures et demi passent sans baisse de rythme. On suit l'évolution du personnage principal. Il y a un petit côté "Les Affranchis" dans le long-métrage. Niels Arestrup vole la vedette à Tahar Rahim.

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VOST - 13/01

Il y a nettement des points à revoir, notamment au niveau du scénario. Mais ça fait plaisir de voir un nouveau film d'aventure avec le même souffle qu'on pouvait trouver dans "La Momie" (celui de 1999) ou même le premier "Pirates des Caraïbes" dans une certaine mesure. Même si "Jungle Cruise" ne s'élève pas au niveau de ses ainés, il se pose quand même comme un blockbuster généreux, exotique et divertissant. Le trio de tête est top (par contre, on ne ressent aucune romance, malgré les efforts du scénario) et Jaume Collet-Serra s'en sors plutôt bien dans cette grosse production, lui qui jusque là avait surtout travaillé sur des films de moyen calibre. Ca fait plaisir de revoir ce genre de film, on n'en fait plus tellement des films d'aventure comme ça.

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VO - 14/01

François Ozon a une approche très documentaire sur ce film. C'est flagrant dès le début avec tous les échanges de mails qui sont directement narrés. Ce n'est pas toujours très adroit et ça empêche que l'émotion naisse vraiment du récit. Pourtant, l'histoire ne manque pas de drame. mais tout reste très monotone. De plus, certains passages ont des dialogues ou des jeux d'acteurs auxquels on ne croit pas. Le film n'est pas mauvais et évidemment c'est déjà très bien qu'ils aient parlé du sujet, mais le traitement manque d'énergie et d'un véritable impact.

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VOST - 15/01

Avec en toile de fond le scandale Rampart qui eu lieu aux Etats-Unis, Oren Moverman co-écrit et réalise un film sur un policier corrompu qui tente de survivre dans une société en mutation où il n'a plus sa place. Le long-métrage dénonce le système qui a forgé et autorisé des forces de l'ordre brutales, abusives, racistes et se croyant tout permis. Woody Harrelson incarne tel un équilibriste un personnage très nuancé, sombre, antipathique mais pas totalement mauvais. Il est à l'image de son système et de son éducation, il en est la victime autant que le coupable. On peut tout de même reprocher au long-métrage de ne pas avoir plus ouvert son récit au scandale à proprement parlé, afin d'être plus dénonciateur.

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VOST - 16/01

Une comédie espagnole, légèrement érotique, qui veut faire rire sur le sexe. C'est parfois amusant mais on a comme l'impression que le film cherche plus à être sexy qu'à être drôle. Et ce n'est pas forcément très drôle quand ça essaye, mais ça se regarde.

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VO - 16/01

C'est mauvais de bout en bout, à tel point qu'on a juste envie d'accélérer le film pour que la fin arrive plus vite. On voit bien que Ozon veut faire une comédie, à la Cluedo, mais ça ne marche pas du tout. Malgré quelques aspects "cartoonesques", le film est trop sérieux pour que ça passe. Les dialogues sont souvent absurdes, le jeu des acteurs à la ramasse et absolument pas convaincant. Et le pire, ce sont les scènes de chants qui sortent à chaque fois de nul part, qui n'apportent vraiment rien au long-métrage et qui, en plus des parfois mal chantées, ont des chorégraphies dignes d'un spectacle scolaire de fin d'année. Ces scènes sont une plaie à regarder, le visionnage en est pénible. François Ozon a regrouper des éléments comiques, mais sa façon de les appliquer enlève toute forme d'humour. Sauf que sans l'humour, tout le reste tombe en ruine. Le film est donc un récit grotesque, ridicule et navrant et terriblement long à regarder.

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VOST - 16/01

Le film met beaucoup de temps avant de proposer quelque chose d'à peu près angoissant. Et alors que tous les éléments sont réunis pour construire une ambiance vraiment anxiogène et flippante, John Erick Dowdle ne parvient pas à en faire quoi que ce soit. Un film d'horreur qui va donc vite s'oublier.

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VOST - 16/01

Un film Norvégien qui a connu un certain succès à sa sortie. Le côté documentaire est plutôt bien effectué, l'immersion est présente. Et même si les effets spéciaux ne sont pas très bons, le film joue suffisamment bien avec l'obscurité pour que ça ne se voit pas de trop. C'est assez original et c'est une belle proposition vu le budget.

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VOST - 17/01

C'est regrettable que le film passe autant de temps à essayer de faire croire que certains personnages puissent être mauvais alors qu'il n'en est rien. Comme si le film essayait de faire monter un suspens vain car ne reposant sur rien. Et on s'en rend bien compte au visionnage, avec ces plans qui durent comme si on était censé anticiper l'arrivée de quelque chose, ou bien ces zooms brusques comme s'il y avait un élément choquant à l'image. Que de procédés superflus qui n'apportent rien et qui sont agaçants à la longue.

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VO - 18/01

Une très bonne pièce de théâtre formidablement transposée au cinéma. Il n'en fallait pas moins que l'énergie de Depardieu pour porter le rôle principal. La qualité de l'écriture d'Edmond Rostand fait le reste.

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VOST - 19/01

Après un petit détour chez DC Comics, James Wan revient au cinéma d'horreur avec "Malignant". Il n'a cependant pas retrouvé le même succès que pour "Conjuring" ou "Insidious". Pourtant, ce nouveau long-métrage fait preuve de plus de prises de risques et plus d'inventivité. Le scénario a quelques surprises et l'horreur ne repose pas uniquement sur des objets qui bougent tout seul. Le film est plus tourné vers l'action également et comme toujours chez le cinéaste c'est très bien filmé. Wan contrôle sa caméra comme peu de réalisateur et propose de très bonnes scènes. En revanche, toute la partie enquête avec les flics est assez pauvre et le final est un peu trop vite expédié. Mais en tant que film d'horreur plus construit sur le divertissement que sur l'ambiance, c'est une nouvelle copie très appliquée de la part de James Wan.

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VOST - 23/01

Une grosse production de SF coréenne complètement oubliable, d'où il n'émane aucune forme d'excitation.

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VOST - 23/01 - Au cinéma

Guillermo del Toro ne déçoit pas. Ses films sont toujours d'une grande maîtrise. La photographie est superbe et l'ambiance est bien construite. Même lorsqu'il ne fait pas une histoire avec du fantastique, il ne peut pas s'empêcher de flirter constamment avec le surnaturel. Et puis, quel casting !

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VOST - 23/01

On a l'impression que le film a été tourné à l'arrache. Comme si tout avait été fait dans la précipitation. Le scénario est simpliste, il n'y a rien de véritablement développé. Même les scènes d'action font très brouillonnes parfois. Et étonnamment, le film passe beaucoup de temps (alors qu'il est très court) à essayer d'être drôle. C'est peut-être ce qui le sauve d'une certaine manière car ça en fait presque un bon nanar.

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VOST - 23/01

Rarement vu un film aussi moche. En plus de ça, le scénario n'a aucun sens. Probablement le pire film de super-héros qui soit.

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VOST - 24/01

Le début est intrigant et le décor suffit à lui-même pour créer une petite ambiance étrange. Mais le film ne va jamais creuser ce point pour vraiment devenir angoissant. Au contraire, il joue constamment la facilité et ne le fait même pas correctement.

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VOST - 25/01

Entre de mauvaises mains, le script aurait facilement pu donner un film d'action médiocre pour la propagande américaine. Mais malgré les défauts évidents, Wolfgang Petersen parvient à en tirer un long-métrage bien rythmé et plutôt divertissant. Harrison Ford est visiblement impliqué et le cinéaste allemand a suffisamment de savoir-faire pour garder le film a flot jusqu'au bout.