Top 10 Jeux vidéo selon LapinouBleu

Annotation :

J'ai vécu, avec Skyrim, comme une histoire d'amour passionnelle. Je pense que tous les joueurs de cet épisode de The Elder Scrolls seront du même avis que moi : ce jeu est mystérieusement captivant et commencer une partie c'est offrir une partie de son âme à Bethesda.


Après avoir parcouru Bordeciel avec de nombreux personnages différents et sur plusieurs plateformes je ne me sens pas encore lassée de l'aventure.

Le jeu est tel qu'à part l'introduction (à la longue un peu pénible à vivre et à revivre) il est toujours appréciable de se lancer dans une mission. Pour les scénarii principaux c'est la possibilité de changer le cours des événements par des choix de conséquence qui rendent le jeu littéralement infini. Pour les aventures secondaires c'est leur nombre qui renouvelle sans cesse l'expérience. Techniquement, si vous fouillez bien, les itinéraires divers que vous emprunterez vous mèneront devant de nouveaux personnages à aider ou à exterminer.

Skyrim reste malgré tout un jeu de patience, à faire sans précipitation, comme un voyageur à la recherche d'un lieu où poser sa couverture rouge et pique-niquer. D'ailleurs, les paysages enneigés et les villages sont attachants.
Le jeu vous proposera des gestes qui donneront vie à votre personnage né dans la glaise que vous aurez modelée vous même et qui lui donneront un côté humain fascinant.


Le seul bémol que l'on peut trouver à ce jeu vidéo est bien ses bugs incessants ; mais les vrais joueurs diront (avec un soupçon de mauvaise foi) que c'est ce qui lui donne un charme supplémentaire et je suis entièrement d'accord avec eux.

Annotation :

Hollow Knight est un jeu à faire si nous sommes habités par l'amour du défi que peuvent offrir certains jeux vidéo dits "difficiles".
En fait, Hollow Knight est si bien travaillé par ses créateurs que nous pouvons véritablement le considérer comme un chef d'œuvre.


Notre petit chevalier évolue dans une galerie creusée par les cloportes que nous croisons régulièrement. Ce micro-univers se dévoile petit à petit et finit par se montrer parfaitement vaste. Notre héros tente alors coûte que coûte de ranimer le monde de fantômes qu'il parcourt. Les fragments de cartes sont à arpenter plusieurs fois. Il ne sera même jamais de trop d'en apprendre par cœur certains recoins cachés. Il est nécessaire de faire évoluer notre petit insecte et le village extérieur pour progresser et cela est de plus en plus difficile au fil des ennemis de plus en plus virulents.
Cette difficulté apporte une répétition des gestes : si on meurt on recommence tout et ce contretemps ajoute du rythme à nos gestes plus expérimentés à chaque essai.

La personnalité visuelle de l'œuvre est à aborder puisqu'elle est sa plus grande qualité. Assez simpliste elle est aussi bien mignonne qu'obscure. Une légère musique instrumentale accompagnera vos expéditions bidimensionnelles et souterraines en ajoutant un charme indéniable à la partie.
Je ne peux m'empêcher de comparer cette esthétique à celle des meilleurs Professeur Layton où le mystère est tangible et soutenu par des lieux et personnages énigmatiques.


Ayant joué à de nombreux jeux différents, je sais, à présent, que Hollow Knight et Don't Starve sont deux jeux au sens artistique qui me convient le mieux.

Annotation :

Malgré la qualité évidente de Breath of the Wild, The Wind Waker est mon The Legend of Zelda préféré.


En réalité cette aventure peut tout aussi bien être jouée par un enfant que par un adulte. Accessible d'abord aux plus jeunes par son style visuel simple et coloré le jeu devient rapidement mature. L'histoire de ce garçon (pitoyablement et éternellement muet) en pleine période de passage à l'âge adulte se voyant affublé d'une mission de sauvetage qui lui fera parcourir le monde à pied et à bateau captive véritablement le joueur. Celui-ci se fera alors un plaisir de quitter l'île natale de l'enfant pour en découvrir des dizaines d'autres pleines de trésors et parcourir la mer sur une barque savante.

La facilité que l'on a à terrasser nos ennemis n'est pas spécifiquement un défaut. Le jeu obtient alors essentiellement une valeur initiatique de découverte d'univers. Nintendo nous emmène aussi bien dans un village animé que dans une épaisse forêt et à chaque nouveaux endroits découverts notre adolescent se fait de nouveaux amis.


Vous remarquerez alors que, comparé aux autre jeux de cette liste celui-ci est indéniablement le plus "facile" et le plus calme. Il est donc à jouer dans un état d'esprit différent.

Annotation :

C'est par Devil May Cry 5 que je suis entrée dans le monde de DmC - pour lequel j'ai une certaine passion depuis - et c'est pour cette raison qu'il reste mon préféré.


Devil May Cry 5 c'est avant tout des personnages marquants. Nero et V, nos deux personnages jouables au début sont deux êtres parfaitement opposés. Leur jouabilité en plein combat et leur thème musical renforcent cette différence essentielle et nous les rendent attachants. L'histoire est, au début comme séparée en deux selon si l'on joue le jeune fougueux ou le brun mystérieux. L'équipe complète des destructeurs de monstres évolue au fil des niveaux et cinématiques bien mises en scène et drôles. L'histoire qui nous est contée devient vite addictive par cet aspect mais aussi par un scénario prévisible mais bien écrit.

Les graphismes assez beaux ont un aspect personnel coloré qui correspond bien à l'univers présenté.

Le reste de la production semble axé sur le fait de rendre l'expérience vidéoludique jouissive. Commençons par citer ce qui est relativement basique dans un jeu : l'augmentation de la difficulté et les améliorations à débloquer. Ces deux aspects sont parfaitement utilisés par Capcom et donnent envie de compléter à 100% chaque niveau. Il reste ensuite trois arguments à cette écriture réjouissante : la musique accélérée (et les trois thèmes principaux récurrents et propres à la personnalité de nos protagonistes), le système de combo en plein combat qui donne envie de se dépasser et tout simplement le rythme de jeu toujours dynamique et gai.

Annotation :

Dragon Age : Inquisition se situe en parfait équilibre sur la ligne du bon mais toujours à deux doigts de sombrer dans le mauvais.


De cette liste, il est celui ayant le plus de défauts évidents et pourtant je ne peux me résoudre à le retirer de la sélection.
Commençons par ces soi-disant choix de dialogue. On peut clairement dire que ceux-ci ont une conséquence plus proche de l'illusion que du réel et pourtant Inquisition est un jeu qui aime les discussions entre joueur et PNJ. De plus, le scénario avançant nous nous retrouvons avec d'autres évolutions mensongères comme le château vide dans lequel nous finirons notre vie d'inquisiteur et la relation "amoureuse" creuse que nous aurons entamée avec n'importe quel personnage secondaire.

Étonnamment, le jeu a un excellent univers et ses qualités arrivent à charmer le joueur, qui se retrouve rapidement à finir l'histoire (assez prenante) une (ou plusieurs) fois.
En réalité, ce médiéval très fantasy est complet : de la création de notre personnage (et ce choix varié entre différentes races légendaires) aux cartes à parcourir nous ne nous ennuyons jamais. EA met l'accent sur la découverte de lieux secrets et sur l'amélioration de notre équipe (égayant d'ailleurs toujours nos expéditions) pour rendre la partie encore plus passionnante malgré les missions courtes mais sans fond que nous aurons à réaliser durant notre temps de jeu (d'ailleurs très large).
Le départ à l'aventure est toujours plaisant aussi grâce à une identité visuelle colorée et dynamique.

Annotation :

J'attribue à Don't Starve une meilleure note qu'au jeu placé avant lui. La raison est telle que je considère Don't Starve avec bien moins de défauts que Dragon Age : Inquisition Cependant, personnellement, je prends un bien plus intense plaisir à rejouer à l'œuvre précédemment citée qu'à la production Klei.


Ce qui charme en premier chez Don't Starve c'est cette identité visuelle magnifique ! Le jeu, derrière ses dessins enfantins se montre encore plus sombre et violent. Les traits sont noirs, rampants et encerclent à chaque instant notre petit personnage isolé d'une obscure atmosphère qui ne vous laissera pas tranquille sur votre canapé.

La difficulté du jeu est à l'image de cette apparence. En effet, il est difficile de finir la semaine sans mourir d'une quelconque façon et si vous avez la chance de ne pas avoir perdu la vie avant l'hiver vous vous maudirez de cette résistance passée car le monde redouble d'hostilité.

Le problème majeur de Don't Starve - et toutes ses extensions - réside dans la force (et la taille) démesurée de certains ennemis (lorsque vous avez survécu un certain temps) rendant véritablement impossible la survie. Le jeu devient alors frustrant et punitif.

Annotation :

Je suis entrée dans l'univers d'Assassin's Creed avec le III (et il semblerait que j'ai eu de la chance). En effet, après avoir débuté d'autres épisodes j'ai compris qu'il ne sera jamais égalable.


Les qualités de cette troisième production sont évidentes : Conor est un personnage fluide, parfaitement bien animé, donnant aux combats et déplacements un fort pouvoir d'impression. Le sentiment de dynamisme qui en résulte donne au joueur une excellente raison de finir une histoire pourtant affligeante par le manque de scénario et le manque de charisme des personnages. Les dialogues sont à l'image de tout ce qui entre dans la matière écrite du jeu et se dévoilent aussi vides que la parole de notre héros.

L'extra qu'est le village à protéger est un plus non négligeable pour la durée du jeu.


Par la suite, Ubisoft continuera cette recette pleine de défauts en oubliant d'y ajouter les qualités qui donnaient envie de jouer aux trois premiers jeux : un personnage mouvant et des lieux riches et vivants à explorer.