Top 10 Livres selon HammerKlavier

Annotation :

Un roman complexe. Lire cela fut pour moi comme se plonger dans quelque remous et méandre. Les personnage qui racontent ce qu'on leur a raconter, et tout ça s'imbrique et devient le souvenir d'une réalité. Le grand thème du roman est peut etre l'heritage. L'heritage des souvenirs, comment le souvenir se dissout dans les être pour les toucher, les transformer, les boulverser pour qu'il finissent emporter par ce flux aprés avoir lutté. Ce livre est une construction remarquable sur la descendance, la culpabilité, le sang,la réalité du souvenir, et qu'il faut que je relise !

Annotation :

Surement le portrait d'un personnage fictif le plus foisonnant et complexe que j'ai pu découvrir. Se souvenir de Lord Jim c'est un peu comme si on avait cotoyé et partagé sa culpabilité et son humanisme. Et ça, ça peut pas faire de mal !

Annotation :

intemporel, singulier, multiple lectures possible, drôle, cauchemardesque, absurdes...bref Excellent !

Annotation :

Riche roman d'apprentissage, ténébreux, violent, et qui nous raconte comment peut être, la bestialité n'est pas vraiement l'oeuvre des betes, mais parfois l'oeuvre de celui qui tente de comprendre l'essence de l'existence. Troublant mais juste, et donc terrible.

Annotation :

Tout un monde derrière ce livre. Un conte dans une forme étiré, tres étiré, grace auquel j'ai merveilleusement voyager.

Annotation :

Au centre des point cardinaux, un regard : celui de la tristesse qui observe la beauté du monde. il y a comme un grondement dans l'air, alors les murs vibrent, les arbres s'agitent, et les statues dorées et bien cachées soupirent en frémissant. Quant au plus beau des jardins, il est là, à l'insu de tous.

Annotation :

Livre foisonnant, délirant, abondant, fantastique ! Torrent de sang, de supplices, de flammes. Foules de mercenaires, de barbares, de gaulois, de grecques, de carthaginois, et d'ailleurs qui se pietinnent se déchirent, s'entretuent dans le désert et parmis les pierres précieuses, les temples, les restes de festin, les astres. Puis Salammbo, centre de gravité de cette guerre, corps féminin enlacé de son python noir, flamboyante, innacessible, clarté lunaire et Matho, solaire, qui brûle et se consume.

C'est incroyable, une réverie à peine imaginable !

Annotation :

Conte existentiel, angoissant et pas franchement rassurant :

Sensation de loup frileux, d'un village sous l'hivers, de meurtre, d'un hêtre et son pendu, de la neige et du sang en goutte dessus, puis d'une explosion, enfin.

On dirait comme ces tableaux de village sous la neige de De Vlaminck mais en moins figé, et avec quelque chose d'une pulsion ou pulsation de vie ou de mort.