Top 10 Steven Spielberg

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Son oeuvre la plus onirique et ésotérique, envoûtant.
A voir en version director's cut.

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Qui sauve une vie, sauve l'humanité, faut-il pour autant en sacrifier huit ?
Avec un thème puissant, questionnant notre humanité, Spielberg réalise un grand film de guerre (le plus grand ?), tout en dialoguant avec un autre grand film humaniste, Les Sept samouraï. Effectivement, le dernier acte de Ryan est une relecture démesurée de la bataille finale du chanbara de Kurosawa.

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Fable somme que cette Guerre des mondes, où Spielberg retrace les horreurs de l'Homme (Rwanda, Guerres mondiales, Shoah, etc), tout en évoquant les Etats-Unis post-11 septembre. Il le fait à travers l'errance d'une famille dans laquelle chaque cellules comptent, et devra compter si l'humanité veut se relever.

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« J'ai réalisé le troisième épisode [La Dernière croisade] pour me faire pardonner le deuxième, trop horrible. »
Par cet aveu, Spielberg s'en veut de nous avoir montré frontalement toute l'horreur qui germait en lui, et qui a dû sûrement jaillir grâce au manque de contrôle sur le projet (Lucas possède le final cut, contrairement aux restes de ses films depuis Jaws). A l'inverse de ce qu'il pense, c'est avec le plus grand bonheur que nous voyons Indiana Jones prendre un ticket pour l'enfer.

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Sorte d'apogée du langage cinématographique spielbergien, où Jim est invité - tout comme le spectateur - à déchiffrer les signes qui l'entourent. Telle l'âme d'une morte s'envolant vers les cieux que pense percevoir le personnage principal, qui du point de vue historique, se révèle être l'explosion d'Hiroshima.

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"We're gonna need a bigger boat."

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Oeuvre bac à sables, dans laquelle Spielberg façonne certaines de ses thématiques (place du père, de l'individu dans le monde), et son style à venir.
On peut notamment citer les prémices de la Spielberg's face, des raccords dans l'axe prenant par contre la place à venir du travelling avant, ou sa propension à dialoguer avec le Cinéma, la relecture de la scène de la douche de Psychose lors de la séquence du passage à niveau, comme acte de foi.

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Film essentiel dans la filmographie de Spielberg, permettant une transition entre La Liste de Schindler (tournage traumatique), et la période faste des années 2000 [2001 - 2006].
Il assure aussi la collaboration avec Janusz Kaminski suite à La Liste, qui devient son chef op' attitré, tout en faisant un point sur ses thématiques, qui s’obscurcissent désormais, Le Monde perdu se présentant comme le reflet sombre du premier opus.
En complément : http://www.senscritique.com/film/Le_Monde_perdu_Jurassic_Park/critique/112762514

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Doit-on sacrifier nos libertés individuelles sur l'autel de notre liberté ?