29 films
créée il y a presque 7 ans · modifiée il y a environ 6 ansHérédité (2018)
Hereditary
2 h 07 min. Sortie : 13 juin 2018 (France). Drame, Épouvante-Horreur
Film de Ari Aster
Andy Capet a mis 7/10.
Annotation :
Grosse découverte. Ce film d'horreur ouvre des portes, en faisant descendre l'horreur de son piédestal. Le genre est devenu soit sclérosé par le ridicule mystère soit par le mainstream. Hérédité prouve qu'il est possible d'avoir du jeu, une proposition singulère de cinéma et une vérité. Tout n'est pas obligé d'être si grotesque.
The House That Jack Built (2018)
2 h 35 min. Sortie : 17 octobre 2018 (France). Drame, Thriller, Épouvante-Horreur
Film de Lars von Trier
Andy Capet a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
J'ai adoré personnellement le film. Von Trier semble faire une mini rétrospective de toutes ses facettes, de tous ses thèmes de prédilection, et même si ce film-ci est clairement plus frontal et, à juste titre, l'arteur garde en tête des points de vue qui certes ne légitiment pas la série de meurtre mais font réfléchir sur nos tabous, nos préconçus manichéens, en plus de m'avoir terroriser pendant plusieurs jours. A tel point que je ne savais pas quoi écrire et que je repensais aux malaises que ce film m'a provoqué. Un film rare et très abouti, au moins autant qu'il est en roue libre.
Alors comment noter ce film dans le contexte actuel ? Notons que les victimes sont souvent abusées sur fond de misère sociale, d'indifférence, familles recomposées, exclusion sans glisser une seconde vers le pathos puisque le principe c'est de trouver des victimes, et souvent des femmes. Nous vivons dans une époque qui fait beaucoup de victimes. Jack est une quantité infinitésimale de cruauté et de grotesque. On ne tire du plaisir dans ce film que dans les à-côtés, les monologues a priori décalées et qui font respirer le récit de ces cinq panneaux.
Leto (2018)
2 h 06 min. Sortie : 5 décembre 2018 (France). Biopic, Drame, Musique
Film de Kirill Serebrennikov
Andy Capet a mis 7/10.
Annotation :
Il y a beaucoup de choses dans ce film, même s'il a des défauts (redondance et manque d'émotion) : il y a une plongée dans l'acculturation à mon sens. C'est un film qui affirme haut et fort que la culture ne se vit pas dans le repli et que, si on lui met des obstacles, elle avancera inexorablement. Même avec une certaine mélancolie. C'est un film salutaire.
Un couteau dans le cœur (2018)
1 h 42 min. Sortie : 27 juin 2018. Drame, Épouvante-Horreur, Romance
Film de Yann Gonzalez
Andy Capet a mis 7/10.
Annotation :
Grande découverte de cette année ce Yann Gonzales. Il maîtrise les codes du giallo mais, en plus, il surpasse le côté fan copieur pour finalement délivrer un slasher érotique et onirique. Alors comme pour tous les gialli, on adopte ou pas. Moi, je pense qu'il est dans le haut du panier et que ce n'est pas crétin de faire une soirée avec Suspiria en première partie de soirée.
J'ai remarqué aussi cette faculté de Gonzales à ne pas faire du cinéma français. Certains diront que ça ne veut rien dire "cinéma français". Mais je n'ai pas vu Jean-Pierre Bacri.
C'est la troisième fois que je vois Bertrand Mandico à l'écran cette année. Une affinité cinéphile se dessine. Et c'est un plaisir chaque fois renouvelé.
Le monde est à toi (2018)
1 h 41 min. Sortie : 15 août 2018. Comédie, Gangster, Drame
Film de Romain Gavras
Andy Capet a mis 7/10.
Annotation :
Karim Leklou : "Il y a un discours dans ce film dans lequel je me suis reconnu et qui va à mon avis parler aux gens. Mon personnage est à la recherche d'une certaine forme de normalité. Et je trouve qu'aujourd'hui c'est ce qu'il y a de plus difficile et de plus stimulant : le rêve de la normalité. Aujourd'hui, où les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres, on ressent que le défi, c'est d'appartenir au monde. Pas d'être en-dessus ou en dessous, mais dedans. Le Monde Est à Toi ne parle que de ça."
Rien de plus à ajouter, très bon film, très bien senti, drôle, esthète, de belles compositions et une trajectoire scénaristique qu'on attend pas du tout. L'anti-Scarface. Mais le Pop reste ! On est pas loin d'Harmony Korine mais je préfère de loin Gavras. Sans doute le cynisme en moins me parle... Et que la piscine est plus petite à la fin.
Ultra Rêve (2018)
1 h 22 min. Sortie : 15 août 2018 (France). Fantastique, Drame, Sketches
Film de Bertrand Mandico, Yann Gonzalez, Caroline Poggi et Jonathan Vinel
Andy Capet a mis 7/10.
Annotation :
Une échelle de désirs s'enfonçant vers plus d'incohérences et sombrant gracieusement dans l'inachevé. De plus en plus insaisissable mais jamais très loin d'être poétique, jamais très loin de Cocteau.
Les Garçons sauvages (2017)
1 h 50 min. Sortie : 28 février 2018. Aventure, Drame, Fantastique
Film de Bertrand Mandico
Andy Capet a mis 7/10.
Annotation :
Extrêmement référentiel, des sujets rares, oniriques. On a vendu ce film comme étant un nouvel Orange Mécanique. Oui, c'est vrai. Mais aussi. Lynch, Arrabal, Cocteau. Bienvenue sur l'île du Docteur Moreau et pourquoi pas dans les oeuvres de la beat generation, William Burroughs en premier lieu
Bohemian Rhapsody (2018)
2 h 14 min. Sortie : 31 octobre 2018 (France). Biopic, Drame, Musique
Film de Bryan Singer
Andy Capet a mis 6/10.
Annotation :
Ma pleurnicherie de l'année. En sortant, j'ai croisé une autre femme très émue. Pourtant le film ne tire pas les larmes. Il est même un peu ni froid ni chaud. Factuel et sûr de son personnage. Les scènes homosexuelles sont gentiment éludées (car comme chacun sait, le sida c'est comme jésus et la vierge marie - personne ne sait comment ça arrive). C'est quand même bien fait de bout en bout, même si ça reste classique dans sa trame. Du très beau travail même, dans le jeu, dans la mise en scène, dans le son.
J'ai jamais été ouf de Bryan Singer. Même quand je chouine pendant 20 minutes.
Mektoub, My Love : Canto uno (2018)
3 h 01 min. Sortie : 21 mars 2018 (France). Comédie dramatique, Romance
Film de Abdellatif Kechiche
Andy Capet a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Le nouveau Marivaux de Kechiche est moins sociologique mais le temps qu'il ne passe pas à situer ses personnages, le film le gagne en immersion... Ou comment à partir d'une écriture, d'un jeu, d'un mouvement, cet artiste arrive à sculpter les âmes, même les plus insipides. La dernière fois que j'ai vu cela, c'était chez Rohmer. En... beaucoup moins fluide. C'est une poésie offerte, avec cette ambivalence de l'accessible, du prosaïsme et de l'indicible. C'est lisible, superficiel, on a rien inventé depuis les tragédies antiques et, en même temps, c'est la vie plurielle, la vie vivante qui témoigne en ces lieux. On peut s'endormir sur la plage, se réveiller parce qu'on a payé dix balles, ça plus la bière, reprendre le film en cours de route, avoir loupé des anecdotes, et ne rien louper. Hypnotique. "Rien, excepté le lieu" comme dirait l'autre babache.
Et puis joie de suivre un jeune homme dans sa trajectoire sentimentale. D'habitude le cinéma ne s'intéresse qu'aux rites de passage des jeunes filles vers la découverte de leur féminité... Et c'en est gerbant quelque part.
Burning (2018)
Beoning
2 h 28 min. Sortie : 29 août 2018 (France). Drame, Thriller, Film noir
Film de Lee Chang-Dong
Andy Capet a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Je me suis ennuyé dès les premières secondes, ne sachant pas où le film allait, ni pourquoi telle scène se justifiait en regard du récit ou de la psychologie des personnages. Peu de charme aussi à l'écran. Et puis en sortant, le film prend de l'ampleur, avec d'un côté ce triangle amoureux, que dis-je un triptyque où tous les sentiments sont en sourdine et où l'on parle "des petites et grandes faims" (de l'inexorable sens de la vie, surtout chez les pauvres), et d'un autre côté ce contexte très difficile d'une Corée divisée et misérable tant au niveau internationale que nationale (populisme, chômage, disparités économiques inexplicables). Mais... Même si je partage aisément ce rêve désenchanté d'un amour enlevé et d'un pays où la population est livrée à elle-même (où tout acte de rébellion est durement sanctionné), cette espèce de poésie absconse de la volatilité existentielle est bien mince pour trouver un sens à ce film, même si on perçoit son ardente vision holistique.
Il y a de quoi surpasser son ennui cependant. C'est déjà ça.
The Guilty (2018)
Den skyldige
1 h 25 min. Sortie : 18 juillet 2018 (France). Thriller
Film de Gustav Möller
Andy Capet a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
En tant qu'ancien permanencier au SAMU et encore infirmier avant ça, je connais ce travail et, même si je n'ai pas pu me défaire de mon vécu pendant le film, force est de reconnaître la prouesse de jeu et d'écriture de ce huis-clos non vu.
Jusqu'à la garde (2018)
1 h 33 min. Sortie : 7 février 2018. Drame
Film de Xavier Legrand
Andy Capet a mis 6/10.
Annotation :
ATTENTION DIVULGACHAGE
Je découvre un réalisateur exceptionnel. Aucune faute, tout est millimétré, mûrement réfléchi. Dans le contexte des conséquences de l'affaire Weinstein et du mouvement #MeToo, ce film résonne. A la fin de la séance, deux sexagénaires discutent et tombent d'accord que le comportement du père est induit par le comportement de la mère. Aussitôt, une jeune femme, la vingtaine, les interrompt. Elle n'est pas d'accord, le père était violent, c'est donc elle la victime ! Au-delà des discours univoques, le film suit la construction d'un monstre qui voulait faire autrement mais qui sombre dans l'autostigmatisation : il est violent donc il le restera. Je n'apprécie pas les tribunaux populaires mais cette période de mise au pas généralisé de la virilité dans notre société n'est pas ce qu'il y a de plus juste mais elle fait et fera du bien.
Je reviens sur un élément toutefois : personne ne parle ou plutôt le film se termine dans un tel climax que tout le monde oublie la décision de la fille de 18 ans de partir, enceinte, sans se retourner. Elle ne soigne pas sa mère non plus.
Les zones sont grises et la réalité les veut noires ou blanches. Je suis beaucoup plus nuancé sur le jugement qu'on peut porter sur l'un et l'autre. Mais une chose est certaine : quand il y a une rupture dans la communication, parfois à juste titre, on engage un processus de surenchère chez les personnes maniaques. Pour moi, deux choses inculpe le père d'une personnalité néfaste : la jalousie et la réaction de ses parents. Les personnages secondaires sont très importants aussi, je trouve, dans l'appréhension du conflit.
Reste que, quand un juge doit se prononcer sur la quarantaine d'affaires pendant une semaine, il ou elle n'a pas la chance de percevoir toute l'enquête ici filmée. C'est un boulot effrayant.
L'Apparition (2018)
2 h 20 min. Sortie : 14 février 2018. Drame
Film de Xavier Giannoli
Andy Capet a mis 6/10.
Annotation :
Tout remonte à la surface : Zola et sa vision pragmatique de la religion non loin de Marx, les 160 ans des apparitions vues par Bernadette Soubirou à Lourdes mais aussi la récente authentification miraculeuse de soeur Bernadette à Bresles. Le film prend pour moi le bon parti pris : en en délivrant un. Parce que c'était facile de sombrer dans le mystère de la croyance. J'ai passé un bon moment, profond. On suit l'enquête avec beaucoup d'intérêt. L'Apparition c'est une cold case, un x-files français. Un anti-Hadewijch pour celles et ceux qui connaissent.
A Ghost Story (2017)
1 h 32 min. Sortie : 20 décembre 2017 (France). Drame, Fantastique, Romance
Film de David Lowery
Andy Capet a mis 6/10.
Annotation :
A la fois très conventionnel dans ce qui se fait de bien parmi les films d'auteur - des films avec un seul concept : ici, il s'agit de renverser la permanence du vivant face à un fantôme. Mais j'ai surtout été épaté par le grain, les tons passés et la lumière. D'habitude très critique sur ces artifices dans ce genre de film, là c'est très réussi.
Lukas (2018)
1 h 22 min. Sortie : 22 août 2018. Action
Film de Julien Leclercq
Andy Capet a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
J'avais vu avec intérêt JCVD à sa sortie et je sais pas mais... Il y a une semaine JCVD est venu à Lomme. Il a pris deux heures pour signer tous les autographes et a répondu aux gens qui l'aimaient et qui le remerciaient que c'est lui qui les aimait et qui les remerciait car sans le public, il est rien... Je crois qu'il en sait qqch. Son parcours et sa résilience me touche beaucoup.
Le film oscille entre l'action minérale, poncifs mystérieux du genre et une action de corps, de lieux, très polar, très vlaams aussi, très simple, lisible, temporisé sans lassé. C'est un film bien porté, pas évident et ça fait mouche. On regrettera la frilosité des distributeurs devant ce film.
Climax (2018)
1 h 35 min. Sortie : 19 septembre 2018. Drame, Thriller
Film de Gaspar Noé
Andy Capet a mis 5/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Selon le dossier de presse "Climax" que Noé a délivré lors de la quinzaine des réalisateurs à Cannes 2018 :
https://www.quinzaine-realisateurs.com/app/uploads/2018/04/climax-fr-web.pdf
"1996, c’était hier soir. Il n’y avait juste ni portable ni internet. Mais le meilleur de la musique de ce matin était déjà là. En France, Daft Punk éditait son premier vinyle, LA HAINE venait de sortir au cinéma et le journal Hara-Kiri ne parvenait définitivement plus à ressusciter. Le massacre des adeptes du Temple solaire était étouffé par les forces occultes de l’Etat. Et certains rêvaient de construire une Europe puissante et pacifique alors qu’une guerre barbare l’infectait encore
de l’intérieur."
Gaspard nous la joue Claude François qui chante "cette année-là". Sauf que c'est l'année 1996. L'année des Boys Band, d'Ophélie Winter, de Gala et de la Macarena. Mais on ne devrait rien lire d'autre que ce qu'en dit Noé à propos de son film. Annihiler les bande-annonces, les synopsis, tuer la promotion.
Par ces mots, Noé nous annonce à la fois un fait divers entre quatre murs et, par extrapolation, le produit d'une société qui fusille sa jeunesse et ses artistes, en les asphyxiant dans le stress et la névrose. C'est à prendre comme on veut ; soit on regarde un film évidé de narration, quelque part entre Fame et Green Room, soit on le regarde comme une résultante. Et, à ce titre, j'aime à le comparer au fameux film "Le Bal" d'Ettore Scola, c'est-à-dire à ce film unique en son genre, film audacieux, qui a voulu parcourir cinquante ans de danse en France, et à l'époque déjà, on devait se poser la question : "faut-il voir des corps et une époque ?"
Il n'y a pas de réponse à cette question. Mais pour celles et ceux qui me lisent savent que je donne ou redonne du contexte autant que possible aux oeuvres cinématographiques car, elles aussi, on peut les voir comme des faits sporadiques, des petites spores qui n'ont rien à voir avec l'environnement, ou au contraire, juger qu'il est complètement absurde et arbitraire de considérer le film que pour ce qu'il est et qu'il est en vérité un message et son miroir.
Si le film est un miroir, moi qui regarde le film, je regarde quoi.
La suite dans ma critique.
Suspiria (2018)
2 h 32 min. Sortie : 14 novembre 2018 (France). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Luca Guadagnino
Andy Capet a mis 6/10.
Annotation :
A la fin du visionnage, un gars du ciné d'Archamps nous demande ce qu'on a pensé du film et si ça nous a plu. Un peu violent le film pour que ça nous ait "plu", non ? Non, en vrai, c'était un film singulier, exhaustif, plus abouti dans le sens du récit et des décors. Mais hé oh, c'est pas le même budget ni le même génie. Argento restera le génie créateur du genre... Et ce Suspiria n'a juste rien à voir en termes d'oppressions psychologiques, ésotériques et baroques. D'ailleurs je suis très déçu du doublage et de la photographie. Tilda Swinton est parfaite sauf dans le rôle d'Eddie Murphy.
Ce film est à voir pour la scène de dislocation, de danses et pour les scènes de réunions de sorcières.
Le Retour du héros (2018)
1 h 30 min. Sortie : 14 février 2018. Comédie, Historique
Film de Laurent Tirard
Andy Capet a mis 6/10.
Annotation :
On ne saura qu'avec le temps si cette comédie est digne des annales. C'est de la très bonne création, et du bon jeu. Sur tous les plans le film est épatant, et la salle a eu de très bonnes réactions, dont chose rare : applaudissements au moment de la scène de l'égalité salariale (sans la présence des acteurs ou réalisateur bien sûr). On sort de ce film impressionnant avec très vite une sensation de vide, un manque de profondeur dans le film, un manque en tous cas. Mais toutes les comédies mémorables n'ont pas forcément une profondeur, donc on verra. Pour ma part, j'estime qu'on tient là un très bon travail mais je crains ne pas m'en souvenir alors que je sais que chaque scène va tambour battant.
Au poste ! (2018)
1 h 13 min. Sortie : 4 juillet 2018. Comédie
Film de Quentin Dupieux (Mr. Oizo)
Andy Capet a mis 6/10.
Annotation :
Curieuse ode aux films policiers d'antan avec en prime l'amour de l'absurde autour d'une intrigue funèbre mais terriblement insipide. J'ai quand même fini par décrocher car le film est assez redondant dans sa singularité. Une perfection qui fait passer le temps, je ne sais pas comment on appelle ce petit goût pétillant et liquoreux. Ah oui, une vendange tardive. Dupieux montre souvent qu'il est en décalage avec son temps et il s'en amuse car sa grande force, c'est d'exister après tous les autres. Définitivement pop.
La Nonne (2018)
The Nun
1 h 36 min. Sortie : 19 septembre 2018 (France). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Corin Hardy
Andy Capet a mis 5/10.
Annotation :
Dans la lignée du premier Conjuring, J'apprécie que James Wan assume tout dans ses films : il montre le monstre, il montre le démon et rien n'efface le mystère. J'aime cette vision frontale de l'histoire. Après avoir vu Hérédité, j'estime qu'on a de l'horreur de qualité en ce moment.
Paul Sanchez est revenu ! (2018)
1 h 51 min. Sortie : 18 juillet 2018. Drame
Film de Patricia Mazuy
Andy Capet a mis 4/10.
Annotation :
Dans la même soirée, je me suis tapé deux films policiers, faut le faire ! Ce qui pourrait passer pour un "Corinne Touzet et Cruchot contre Fantômas" se développe par touche en western franchouillard. cela aurait mérité d'être mieux écrit et que le film sache se poser, décorer, développer son repérage et la psychologie des personnages. Bref, ce n'e n'est pas mauvais mais pas enthousiaste non plus.
Veronica (2018)
1 h 50 min. Sortie : 24 janvier 2018 (France). Épouvante-Horreur
Film de Paco Plaza
Andy Capet a mis 5/10.
Annotation :
Content de l'avoir vu. Content de l'influence à la Cria Cuervos. Mais j'ai le sentiment d'une immense fumisterie psychiatrique. Au moins l'étiquette "histoire vraie" se révèle pas trop trop démago. Je me suis un peu ennuyé, chose dont je n'ai pas trop l'habitude (même devant des films pénibles ou poussifs). J'y ai cru un quart d'heure et basta.
Et la "Soeur Morte", elle devient quoi ?
Je m'interroge sur l'héritage du found footage (j'ai le sentiment qu'il en reste rien).
Chris Marker, never explain, never complain (2017)
4 h 06 min. Sortie : 2017 (France).
Documentaire de Jean-Marie Barbe et Arnaud Lambert
Andy Capet a mis 4/10.
Annotation :
Un documentaire nécessaire, qui fait réfléchir sur la nullité des autres auteurs et qui m'agace en tant que travailleur. Mythification de Marker et manque d'esprit critique. Cela manque de Marker.
La nuit a dévoré le monde (2018)
1 h 33 min. Sortie : 7 mars 2018 (France). Épouvante-Horreur
Film de Dominique Rocher
Andy Capet a mis 4/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Vivre un naufrage, l'isolement, la solitude. Ce film relève plus de l'expérience sensorielle que d'un sens précis. Il ne raconte pas grand chose, il n'est pas vraiment saisissant ou émouvant, ce n'est pas non plus un plantage - et c'est déjà un exploit que ça ne le soit pas en France - il vaut pour son expérience. Je suis sorti de la salle, pas convaincu du tout, mais hors de la salle, c'était samedi soir : y'avait un public nombreux. Dans la rue, même chose. Ce contraste était fort troublant, j'ai mis plusieurs dizaines de minutes à émerger. Du coup c'est assez intéressant alors qu'on est un peu écarté dès le début. Le film gagne en épaisseur par la suite parce qu'il y a un sentiment qui le traverse. Que ce sentiment soit désaccordé, cela n'empêche pas d'entendre l'intention de la note, la texture de la touche singulière.
Quelqu'un derrière moi a dit une chose très juste : si Denis Lavant avait été remplacé par un autre, cela n'aurait aucun intérêt.
Musique au top. Affiche au top. Maquillage très très bon. Tourné au coeur de Paris, GG. Casting chouette. C'est juste peu dense et un peu trop fragile.
I Feel Good (2018)
1 h 43 min. Sortie : 26 septembre 2018. Comédie
Film de Benoît Delépine et Gustave Kervern
Andy Capet a mis 3/10.
Annotation :
Je ne sais pas ce que ce film raconte. Je ne sais pas comment on peut adhérer. Ce n'est pas en roue libre. Le sujet est en or. Mais ce n'est pas porté. Cruelle destinée.
Jurassic World: Fallen Kingdom (2018)
2 h 08 min. Sortie : 6 juin 2018. Action, Aventure, Science-fiction
Film de J. A. Bayona
Andy Capet a mis 3/10.
Annotation :
C'est fou comme ce film ressemble à un parc d'attraction. Mis à part ça, sauvons toutefois le fait que le héros du film est une héroïne. Les hommes paraissent en retrait, crétins voire secondaires. Ce n'est pas le début des bad-ass girls mais d'une toute relative normalisation : les producteurs arrêtent de faire du pognon sur le dos d'un pseudo marché féministe.
Les Frissons de l'angoisse (1975)
Profondo rosso
2 h 06 min. Sortie : 17 août 1977 (France). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Dario Argento
Andy Capet a mis 6/10.
Annotation :
Version restaurée 4K - Hors-top
Premier visionnage de ce qui est considérée comme le 4ème giallo après trois autres à succès. Ce n'est pas le meilleur mais la recherche esthétique et son code sont toujours aussi délicieux. Et puis ce bon vieux Carlo... Quelle mort horrible ! Et puis Macha Méril dans ce film ? WTF !
Un peuple et son roi (2018)
2 h 01 min. Sortie : 26 septembre 2018. Historique, Drame
Film de Pierre Schoeller
Andy Capet a mis 5/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Ce film me laisse songeur, très songeur à la fin de la séance. J'ai beaucoup ressneti les choses et cela me montre combien Pierre Schoeller sait ne pas se faire détester. C'est un bon documentariste et un bon symboliste/allégoriste. Son recours à la vision onirique vient contrebalancer la vindicte et la vindicte trouve sa légitimité dans la bouche de quelques tribuns qui, pour ou contre, sympathiques ou antipathiques avec le peuple, n'ont qu'un but : instrumentaliser les millions de vies qu'ils disent représenter. Si le film pose bien l'histoire selon Philippe Le Guay, il ne le pose pas en tant qu'ouverture sur d'autres questions tout aussi troublante que le processus de mort et de révolution. Le film oscille selon moi entre l'Histoire pontifiante des manuels scolaires et la volonté d'amener le récit de la Nation dans la bouche du peuple pour les voir enfin vivre tous ces gens, le vivre avec leurs vérités à dire, leurs vérités dans l'action politique. On ne peut pas prétendre que le film prend le parti des sans-culottes, ce serait un pieux mensonge.
De là à dire que le film est une énième usurpation, je n'irai pas jusque là. Il fait parti des films qui rendent un peu d'histoire aux gens tout en les faisant réfléchir. C'est aussi l'occasion de voir et revoir "La Commune (Paris, 1871)" de Peter Watkins qui, si le film ne parle guère de la Révolution Française, a eu le mérite de planter sa caméra là où j'estime elle devrait être : au milieu du monde et non dans les couloirs dorés filmant la pitié cinglante qu'on peut éprouver pour un tyran.
Mélancolie ouvrière (2017)
1 h 30 min. Sortie : 21 août 2018 (France). Drame, Historique
Téléfilm de Gérard Mordillat
Andy Capet a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
DTV hélas - sinon ce film était dans le top 3