Top Albums signés Jack White

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Le plus riche musicalement

Consolers of the lonely, c'est un bonheur de tous les instants. Les quatre musiciens se déchaînent pour nous offrir quatorze tracks complètement folle. A l'exception de "Attention" dont je ne suis pas fan, c'est un sans faute absolu. Il y a des tas d'instruments, des mélodies toujours différentes, un rythme effréné, les voix de White et Benson sont en parfaite harmonie... et il y a des moments de génie pur notamment avec Switch and the Spur, Many Shades of Blacks... mais surtout avec le coup de théâtre final Carolina Drama (ma chanson préférée). Bref, grandiose. Merci encore.

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Le plus interculturel

L'album qui arrive à caser des sonorités écossaises et espagnoles sans que ce ne semble inapproprié. Ca lui donne une diversité musicale vraiment très appréciable, notamment grâce aux deux morceaux avec de la cornemuse. Cet album allie les styles et propose un ensemble cohérent et très fort, avec des chansons rocks explosives (comme Icky Thump, Little Cream Soda et surtout l'exceptionnelle Catch Hell Blues) mais aussi des chansons délirantes et jouissives (Rag and bone, Slowly Turning into You). La seule petite faute selon moi est "A Martyr for my Love for you", trop classique et aux paroles racontant une histoire un peu clichée.
Une excellente réussite. Probablement mon album préféré, même si ça se joue à pas grand chose. Sa diversité musicale m'enchante, sa puissance en terme de rock me transcende, son côté fun me fait vibrer... Bref, une tuerie.

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Le plus garage

Je n'aimais pas du tout cet album au début. Le son y est trop saturé, la voix de Jack y est trop criarde, le tout est vraiment trop sale. Mais c'est ce son que j'adore au final. Ce sont des morceaux frénétiques, nerveux, gras, où la guitare se déchaîne pour nous offrir du PUTAIN DE ROCK bordel. Ce ne sont pas du tout les meilleurs morceaux du Monsieur, mais ils ont une qualité constante et sont pensés pour être encore plus explosifs en live. De grands éclats de génie avec Cannon, Screwdriver, Astro, The Big Three Killed my Baby.

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Le plus étrange

L'identité de cet album n'est pas clairement définie. Il a un côté un peu OVNI qui lui sied bien. Entre de magnifiques balades (dont la sublimissime We're Going to be Friends qui est belle à pleurer bordel, ou Hotel Yorba qui sent bon la bonne humeur), des morceaux bien rock (Dead lives and the dirty ground, fell in love with a girl, Expecting), et des morceaux conceptuels complètement barrés (Little Room, I Think I Smell a Rat, Aluminium et The Union Forever qui est un hommage à Citizen Kane), on sent que l'écriture a été le théâtre d'essais divers. C'est ce qui fait tout son charme. Difficile à recommander à cause de son étrangeté. Par ailleurs, les derniers morceaux sont beaucoup moins marquants et ne se différencient pas entre eux. Même après toutes ces années d'écoutes, je dois toujours faire un effort de réflexion pour me rappeler quelles sont certaines mélodies ou certains titres, c'est bien la preuve qu'ils sont plus anecdotiques. Dommage car jusqu'au 11ème titre (sur les 16) c'était un sans fautes.

We're going to be friends en acoustique pendant une coupure d'électricité, un des meilleurs moments musicaux de ma vie <3 http://www.youtube.com/watch?v=9gNcDgVH-O8

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Les meilleures tracks

Elephant c'est l'album qui a propulsé The White Stripes au sommet. Il a tout simplement les meilleurs tracks composées par ce groupe à mes yeux : Ball and Biscuit en tête, The Hardest Button to Button et bien évidemment Seven Nation Army. Mais c'est à partir de cet album que la saturation du son va tendre à disparaitre. Même si cet album reste très très rock, le son y est plus clair, il y a moins de chansons "grasses" (en fait il n'y a que Black Math et Hypnotize). C'est aussi l'album où il y a le plus de chansons calmes, et elles s'enchaînent toutes au milieu (Cold cold night, Wanna be the boy [...], You got her in your pocket). Ca lui confère un charme tout particulier. C'est assurément l'un des meilleurs albums des White Stripes, à la fois mélodieux et complètement dingue. Étrangement, je ne l'écoute pas souvent en boucle... justement à cause de ses passages plus calmes.

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Le plus Blues

Jack a toujours été un amoureux maladif du blues, et du coup il a décidé de se lâcher pour son premier album solo. Là où tout le monde l'attendait sur son son archi-rock, il a prit tout le monde de court en proposant un album calme, doux, mais toujours rythmé malgré tout. La déception fut grande pour beaucoup, pour moi-même également au début, mais à force de prendre du plaisir à le réécouter en boucle, force est d'admettre que Jack n'a rien perdu de son génie. La fraîcheur qui se dégage de cet album est sans pareille, c'est du rythme, c'est de l'entrain, c'est juste bon finalement. On regrettera tout de même qu'aucune track n'ait vraiment le goût du génie absolu, à l'exception de I'm Shakin... qui est une reprise (oui mais les reprises de Jack sont travaillées). Mais les tracks, sans être absolument géniales, sont au moins vraiment très bonnes, notamment Poor boy, Missing Pieces, Love Interuption, I guess I should go back to bed, Take me with you when you go, Weep Themselves to sleep... Un peu tout l'album en fait. Une excellente qualité d'ensemble. C'est d'ailleurs pour ça qu'il est si bien noté. Je l'adore, et j'assume pleinement.

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Le plus gros pétage de câble

Sea of Cowards, c'est du gros wtf du début à la fin, mais c'est aussi de l'excellent rock bien nerveux. Les morceaux s'enchaînent et ne se ressemblent pas, ils ne ressemblent d'ailleurs à rien de connu. Bizarre et explosif, un album excellent... mais dont les derniers morceaux sont un peu en retrait je trouve, déjà parce qu'ils sont un peu plus courts, et surtout car ils sonnent un peu différemment. Mais l'ensemble est excellent. C'est un album qui grimpe dans mon estime plus le temps passe. J'avais beaucoup de mal avec lui au début, et finalement je l'adore beaucoup. Cette énergie est démentielle, il y a une force incroyable, une puissance, une fibre nerveuse, un rythme explosif, et une créativité de tous les instants. Un excellent album assurément.

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Le plus sombre

L'ambiance est lourde et pesante et c'est vraiment ça que j'adore dans cet album. Ce sont donc les morceaux lourds, sombres, intenses que j'aime le plus : 60 feet Tall, Hang you from the Heavens, So Far From Your Weapon, 3 Birds, Bone House, Will There Be Enought Water. Malheureusement, certains autres morceaux me plaisent moins et gâchent un peu l'ambiance que j'aime. Reste un album que j'apprécie de plus en plus avec le temps et qui est, sans aucun doute, celui des Dead Weather ayant l'identité la plus marquée.

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Le plus enchanteur

Le premier album des Raconteurs est vraiment bon. Il est arrivé avec une vraie identité née de la fusion de quatre talents. Benson et White fonctionnent très bien ensemble, Lawrence et Keeler rajoutent leur dose de panache. Les morceaux sont très biens composées, dans une veine plus pop, plus posée. C'est pour ça que je trouve qu'il est sage. Steady as she goes, Hands, Intimate Secretary, Together, Level et Yellow Sun sont de très bons morceaux. Tous sont efficaces, en réalité, mais il n'y en a pas assez. On reste tristement sur notre faim, surtout avec cette track finale Blue Veins qui est étrange à écouter (mais extrêmement puissante en y prêtant correctement attention). Un album qui me met à chaque fois de bonne humeur. C'est d'une efficacité redoutable.

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L'arrivée du blues (mais aussi le plus court)

Et c'est à peu près tout ce que j'ai à lui reprocher. Les morceaux sont globalement tous bons, mais très peu me font vibrer plus que cela. Il y a l'excellente reprise Death Letter qui est vraiment excellente, les autres morceaux n'atteignent pas vraiment des sommets malgré de très bons : Hello Operator, Little Bird, Bound to Pack it Up. Beaucoup de morceaux seront teintés d'une rythmique de blues, avec une construction lente et progressive créant de véritables atmosphères musicales. On est très loin du premier album mais la création musicale n'en est pas moins réjouissante. Malheureusement, l'album est trop court et les derniers morceaux, bien qu'efficaces, s'avèrent moins marquants. Malgré beaucoup de potentiel, c'est pour ces raisons que sa place dans le classement n'est pas plus triomphale.

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Le plus apaisant

Après être devenu une star internationale pour son morceau Seven Nation Army, Jack décide de faire l'inverse de ce qu'on attend de lui et sort un album doux. Ici, seulement trois chansons se servent de la guitare électrique, pour le reste merci d'accueillir le ukulélé, la mandoline, le piano et tutti quanti. Ca laisse la place à des morceaux très différents de ce à quoi on était habitué, mais la recherche musicale est toujours là. Les compositions sont vraiment énormes quand on prend la peine d'y faire attention, c'est impressionnant de voir se superposer tant d'instruments différents pour former une telle harmonie (le morceau The Nurse est très représentatif de ça). Un album très efficace. Il y a des perles comme White Moon et I'm Lonely qui sont toutes deux bouleversantes, des chansons entraînantes comme Little Ghost... Et toujours un morceau bien nerveux en la présence de Blue Orchid.

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Le plus abordable (des Dead Weather)

Dodge and Burn est l'album des Dead Weather qui se révèle de loin le plus abordable et le plus appréciable dès la première écoute. Les morceaux conservent cette âme noire et violente qui est délectable avec des riffs complètement dingues et parfois transcendants. Des trois albums, c'est celui qui forme le plus une unité. Les morceaux sont tous de bonnes qualités, ne sont pas trop courts (contrairement au précédent album), et constituent finalement une sorte de voyage dans cet univers rock'n'roll un dérangé. Ce qui rend moins bon que d'autres, cependant, c'est qu'il n'y a que trop peu de cris de jouissance au cours de l'album. Peu de morceaux se détachent du lot et l'ambiance générale tend un peu trop à se répéter. Je retiens cependant le single I Feel Love qui est très efficace, la brillante Cop and Go qui me transcende complètement et le final Impossible Winner, complètement en décalage par rapport à l'univers du groupe mais d'une beauté remarquable. Avec cet album, toutefois, The Dead Weather confirment à la fois leur identité et leur talent.

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Le plus expérimental

La discographie de Jack White mélange déjà tous les styles, mais cet album parvient à être le plus expérimental de tous. Il essaie des tas de choses, des tas d'effets (pas toujours de très bons goûts d'ailleurs), s'éclate sur les rythmiques en offrant de vrais morceaux pensés pour les batteurs (Ice Station Zebra et Corporation sont ouf à ce niveau), offre de purs morceaux White-ien (Respect Commander est dans le top de ses meilleures tracks), sait aussi chercher l'émotion comme avec Humoresque mais n'esquive pas certaines erreurs de parcours comme un Connected By Love qui force un peu trop sur la production pensée pour la radio. En somme : c'est un album bizarre mais aussi très accrocheur. Je le préfère personnellement à Lazaretto qui, pourtant très chouette, peinait à avoir de la personnalité. Ce troisième album solo a au moins le mérite d'avoir une ligne directrice, de s'y tenir, d'offrir un voyage musical dans un thème et une ambiance. Il y a de grands morceaux, dont certain rendent très bien en live.
En vrai, si je ne l'ai pas noté depuis sa sortie l'an dernier, c'est surtout car j'hésitais toujours à mettre 8. J'opte pour la note en dessous pour montrer que ça reste un album un peu ambivalent.

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Le moins cohérent

Même si pris indépendamment, tous les morceaux de ce deuxième album solo de Jack sont bons, mis ensemble ils forment quelque chose d'étrange. La première moitié est juste parfaite, ces cinq morceaux sont excellents et forment une unité que je trouve sublime. Three Women, Lazaretto et High Ball Stepper me comblent en particulier. Mais la seconde moitié, beaucoup plus calme, beaucoup plus plate, peine à se trouver une place finalement. Je prends un grand plaisir à l'écouter depuis sa sortie, mais malgré une grande richesse musicale et quelques superbes morceaux, Lazaretto ne parvient pas à décrocher une plus haute place dans ce Top habitué aux excellents albums.

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Le premier groupe

Pas grand chose à dire sur cet album, fruit du premier groupe de Jack White (mais cet album est sorti après De Stijl... on sent quand même qu'il a du être enregistré bien avant). Seulement trois morceaux, mais ils sont bien funs, très rock garage, avec des sons bien sales (dont certains faits à l'aide d'une scie). Malheureusement on ne le retiendra pas vraiment, mais il reste sympathique. Il y a vraiment de bonnes idées. Dans le lot, j'aime vraiment bien Apple of my eyes qui est une vraie réussite dans le genre. Ain't Supertitious (une reprise) est moins mémorable, mais Pain est conclue très bien ce très court disque. C'est dommage car avec plus de morceaux ce groupe aurait pu être intéressant lui aussi.
En l'état, la qualité de l'enregistrement est beaucoup trop sale pour profiter correctement de ces morceaux.
Ce qui est très intéressant c'est de remarquer à quel point on reconnait le style que Jack White adoptera pour son premier album avec les White Stripes.