Top Frank Le Gall

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Un chef-d’œuvre absolu de la bande dessinée. De l'émotion pure, servie par le talent de dessinateur et de conteur de Le Gall. Clairement le sommet de la série, et pourtant ce tome tant célébré ne doit pas faire oublier les autres grands albums qui font le charme de « Théodore Poussin ».

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Du très lourd. Après un premier tome qui pose les bases, Le Gall accélère et fonce dans l'aventure la plus pure. Il se permet même un jeu formel avec deux récits enchâssés l'un dans l'autre, avec deux esthétiques différentes. C'est un vrai régal.

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Un album qui peut paraître mineur, et pourtant... C'est une sorte d'épilogue du cycle de Charles Steene, qui se joue en France, à Dunkerque. Le retour de Théodore Poussin au pays ne se fait pas ennuyeux, son périple en extrême Orient résonne et percute son histoire familiale, le laissant mélancolique et meurtri. Cette BD devient alors un modèle d'épure et de suggestion, avec beaucoup d'émotion contenue. Une statue, un tableau, un ex-voto, ravivent des souvenirs parfois heureux et parfois douloureux. Théodore Poussin est en prise avec lui-même et sa famille, et ce n'est pas le moindre de ses combats.

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Avec cet album, je suis rentré de plein pied dans cette série qui m'a longtemps intrigué. Et j'ai été tout de suite conquis. Si le dessin est un peu trop brouillon et maladroit, il ne manque pas de charme. Et surtout, le scénario et les textes, brillants, compensent largement. C'est un pur récit d'aventure comme je les aime : mystérieux, tortueux, surprenant, profond...

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Superbe bande dessinée, qui démontre une fois de plus combien Frank Le Gall est l'un des derniers très grands auteurs et dessinateurs du neuvième art. Le Dernier Voyage de l'Amok préparait déjà ce tome, qui voit la série retrouver la qualité et l'audace des grands soirs. Quelques bémols tout de même, dont un méchant caricatural, mais beaucoup de très belles choses proposées par Le Gall. C'est bien simple, je viens de la finir et déjà j'ai envie de la relire, tellement elle est riche et dense.

Et maintenant... il nous faut prendre notre mal en patience, le temps que Le Gall planche sur son prochain opus, qu'il nous faudra sans doute encore attendre longtemps, hélas... On pourra se consoler avec Aro Satoe, cette BD que j'aurai grand plaisir à lire et relire, je le sais déjà.

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Le retour de Le Gall et de Théodore Poussin fait vraiment plaisir. L'auteur nous embarque une fois de plus à l'autre bout du monde, dans des contrées exotiques où l'on joue un peu trop facilement du revolver ou de la machette...

Si les motivations de Théodore Poussin me semblent un peu ténues, Le Gall distille son histoire avec talent. Il pousse son héros de rencontres en rencontres et vers des lieux toujours plus mal famés, tout en donnant également naissance à des personnages bien trouvés.

Comme « Les Jalousies », ce tome semble tenir lieu à la fois de point final pour la série et de tome de transition... Un quatorzième tome est en préparation, a priori nous n'en avons pas encore fini avec Théodore et c'est tant mieux ! C'est peu dire que mon attente est grande !

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Le tome 1 est plus faible que le 2, mais reste une BD de bonne facture. On est tout de même un net cran en-dessous de la série avant son sommet, La Vallée des Roses. Paradoxalement, ces 2 tomes sont bien moins denses que les premières aventures de Poussin. Le Gall tourne autour du pot et il ne se passe pas grand chose. Finalement, ce qui vient rehausser le tout, c'est cette présence féminine lumineuse.

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Théodore Poussin est une série qui gagne à être relue. C'est également le cas de cet album. Toujours pas plus intéressé que ça par cette histoire de crimes et d'enquête policière. Mais je suis fasciné par les scènes avec Novembre, qui comportent toujours plusieurs degrés de lecture et une grande part de mystère, augmentant ma fascination pour ce génial personnage. De ce point de vue, cet album est un vrai régal.

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C'est un peu le « Les Bijoux de la Castafiore » de Le Gall... Il convoque tous ses personnages principaux pour un vaudeville quasiment en huis clos. C'est une sorte de BD formaliste construite autour du sentiment de la jalousie, partagé tour à tour par chacun des protagonistes.

Deuxième lecture et déjà cet album m'apparaît bien plus sympathique. Novembre y est toujours excellent, Martin n'est pas mal non plus. Quant à Théodore, on sait que les malheurs d'un héros sont source de bien des péripéties... Un tome de qualité, même si la fin sonne un peux faux. En tout cas on a toujours hâte de connaître la suite, ce qui n'est pas rien.

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La BD de Le Gall qui divise. Une BD audacieuse, qui a laissé sur le carreau une partie du lectorat de Théodore Poussin. Pourtant, j'y vois un bel essai, très culotté, couronné d'un certain succès, au moins du point de vue formel, à défaut de l'être sur le plan critique et public.

Le Gall matérialise les angoisses de son héros, qui a grandi trop vite, propulsé trop rapidement à l'autre bout du monde, se retrouvant seul face à lui-même et son destin, en lutte contre des êtres brutaux voire malfaisants.

Finalement, le seul bémol que j'apporterais, c'est le manque de maîtrise graphique de l'auteur pour certains plans, notamment ceux de la femme, Le Gall ayant toujours eu du mal à les dessiner...

Je mets cet album en dernier de cette liste, non pas car je le juge mauvais... Mais car j'estime que les autres albums sont encore meilleurs !

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Un deuxième tome moins délirant et plus poétique, avec même de l'émotion, mais ça reste une BD très particulière. Pour autant, je dois dire que j'apprécie ce side project de Le Gall. Visuellement, il est moins abouti que le premier tome des aventures de Yoyo, mais il a d'autres qualités. Notamment un personnage féminin attachant (plusieurs même). Je ne sais pas si je recommande cette BD, car il faut avant tout être fan de Le Gall – et dans une certaine mesure de Yann – pour l'apprécier pleinement. A réserver aux aficionados.

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Une BD surprenante, complètement délirante et fantaisiste, avec une esthétique extrêmement maîtrisée et léchée, un humour noir et sarcastique réjouissant, de multiples références et des héros ambivalents.

C'est un peu un ovni, caractéristique du revival de la ligne claire des années 80/90, qui reprend les codes du genre, à la Hergé, en le subvertissant avec un ton et un humour ravageurs. C'est très spécial, et pourtant j'ai beaucoup aimé :-).

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Première BD de Trondheim que je découvre. On sent que Le Gall percute son univers absurde, ce qui occasionne pas mal de séquences drôles et bien vues. Le lyrisme littéraire et aventureux de Le Gall sonne complètement à rebours des personnages enfantins et du côté scientifique voire geek de Lapinot. C'est souvent savoureux, mais ça ne m'a pas totalement embarqué non plus. J'aurais préféré un album signé uniquement par Le Gall, je suis curieux de ce que ça aurait donné. Reste un essai original, réalisé par 2 auteurs aux personnalités très fortes, donnant lieu à un mélange singulier.