Tu m'as déçu en 2012

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Jalouse de Houellebecq, Virginie Despentes aura donc elle aussi laissé une énorme croûte dans l'histoire du septième art.

Mais ne t'inquiète pas Michel, t'es toujours maillot jaune, ta "Possibilité d'une île" restera à jamais dans la catégorie "Daubes intersidérales" et au moins il nous aura fait bien marrer.

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Avec "Charlie et la chocolaterie" je pensais avoir touché le fond de la décadence burtonienne (Il ne me reste plus que "Miss Peregrine et les enfants particuliers" à voir et si c'est pire au moins je vais trouver du pétrole). C'était sans compter avec ce machin qui mélange "La Famille Adams", "Les Visiteurs" et "Hibernatus", avec même une touche de "Dallas" puisque Helena Bonham Carter reprend tranquillement le rôle de Sue Ellen.

A vrai dire j'y ai cru 5-10 minutes, genre ok Tim tu vas nous envoyer un truc complétement pété qui va perdre jusqu'à tes plus irréductibles défenseurs, mais non ce serait croire que le mec n'a pas définitivement été bouffé par le système. En faisant semblant d'être rebelle une fois par film en plus, là avec le coup du McDo.

(Ce film est un cas d'école concernant les produits qui prennent les spectateurs pour des buses : chaque scène est expliquée par l'un des protagonistes avant de passer à la suivante. C'en est fascinant...)

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Je comprends mieux pourquoi ce documentaire sur Marilyn n'avait pas eu les honneurs d'une sortie dans les salles françaises. C'est juste affreusement mauvais, d'un cheap absolu avec ces acteurs interprétant, si on peut employer ce terme tellement ce qu'on leur fait faire est ridicule, les mots des pourtant si émouvants "Fragments" *.

* https://www.senscritique.com/livre/Fragments/10956825

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Ralph-le-bol au bout de 15 minutes...

http://www.senscritique.com/liste/Dis_Tonton_Walt_tu_sais_que_j_ai_un_cerveau/84316

http://www.senscritique.com/top/Les_meilleurs_films_d_animation_Disney/436111

http://www.senscritique.com/liste/Animineur/389064

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Erreur sur la marchandise !!!

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Rachid Bisounours Shakespeare...

"Rengaine" est foutraque dans sa forme, filmé à l'arrache mais tellement inoffensif et sage dans le fond. 77 minutes de "Wesh wesh renoir j'vais te fumer" pour nous expliquer que l'intolérance c'est pas joli. Vivement "Rengaine 2" où Rachid va être encore plus fou et nous apprendre que la guerre c'est pas super.

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Le cinéma de Patricia Mazuy m'a souvent passionné par son ambition, sa complexité derrière une apparence facile. Mais là que c'est pauvre, basique...

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Visuellement pas désagréable, cette production Universal répond parfaitement au cahier des charge actuel : "A fond à fond à fond Du bruit du bruit, jusqu'à ce que mort des spectateurs s'en suive". A la fin, histoire de bien te dégoûter, ils font péter trois minutes de pure douceur genre "Nous aussi on était capable de faire "Coraline" mais on a préféré un truc de bourrin". Et quand t'es entouré de dizaines de mioches encore plus hystériques que le film, t'es pas loin de penser que tu viens de découvrir la définition de l'enfer sur terre.

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Malgré un matériau de base passionnant Benoît Jacquot fait du beau mais du vide, rien ne vibre, ne respire et ce n'est pas l'interprétation de Léa Seydoux, qui semble tirer tout le monde vers le bas, qui améliore l'affaire.

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Ah la belle caricature de film US faussement indépendant avec paquet de stars un peu à la ramasse !

En tout cas pendant 1h30 car tout à coup le classique règlement de compte familial en pilotage automatique devient un objet assez insaisissable, avec de la vraie mise en scène, du montage, bref du cinéma.

Sam Levinson, comme avec son intéressant "Assassination Nation", a donc le c.. entre deux chaises mais il a visiblement un petit talent entre les mains.

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Woody Allen dans un de ses crus fainéants, malgré comme à son habitude un casting épatant et la splendide photo de Darius Khondji. Énième marivaudage bavard et aux mots d'auteur très mineurs, cette fois délocalisé dans la Ville éternelle.

Visionner cette petite chose permet de mesurer une nouvelle fois le miracle que représente "Un jour de pluie à New York".

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On pense forcément à Tsui Hark et Johnnie To, et si Gareth Evans n'a pas la maîtrise formelle de ces derniers, il compense par une inventivité de tous les instants, un too much assumé qui pousse presque par instants son film vers le burlesque.

Il faut voir "The Raid" pour ce qu'il est, soit une bonne petite série B, et même moi qui suis loin d'être un fan des films d'action, je l'avoue, j'ai pris un certain pied devant ce truc malin et furieux qui démarre pied au plancher et évite soigneusement la pédale de freinage durant 101 minutes.

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L'hystérie des créations de Vincent Macaigne se trouve toute entière dans ces 40 minutes éprouvantes, quasiment insupportables. Et pourtant ces cris, ces éructations deviennent sur la durée un plaisir masochiste, un acte qui navigue entre le ridicule et le fascinant.

Et puis il y a Laure Calamy, et rien que pour ça...

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Il s'agit probablement du meilleur film de Tim Burton des 15 dernières années, et rien qu'écrire ça me fait mal au ventre quand on pense à ce que fut son cinéma. Ce qui faisait sa force était son imagination et c'est justement ce qu'il semble avoir totalement perdu. Ici encore c'est du recyclage, du joli recyclage, bluffant techniquement, mais du recyclage quand même, de ses thèmes certes et peut-être plus symptomatique de sa propre œuvre. Et comparer les deux "Frankenweenie" permet de mesurer l'étendue des dégâts en l'espace de 28 ans.

Ceux qui ne connaissent pas bien Burton pourraient adorer, les autres...