Tu m'as déçu en 2017

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Moi : "Je vais publier une critique" - Maître Dupond-Moretti : "Ne faites pas ça malheureux"

Mon avocat m'a fortement conseillé de ne pas avouer ce que je pensais de ce GRAND film, arguant du fait que je risquais l'exclusion de SC et plusieurs procès pour diffamation si je répétais ici les mots que j'ai employés, lors de notre discussion, pour exprimer mon ressenti. Je ne dirai donc pas tout le bien que j'en pense. Bonne soirée à tous, je vous aime fort...

Vomir / Poisson / Jambon / Sourire niais / Glaces chimiques / Répétitions / En taule / Taratata dans ton... / Guimauve / Éparpillé façon puzzle / Maquilleurs en grève - Peau grasse / Baiser / Patte levée - Petits pas petits pas (Faites pas attention, je prends deux-trois notes, c'est tout)

NB : Si je finis au gnouf, une certaine personne mériterait de m'y accompagner. Un indice : regardez du côté de la Belgique...

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J'ai trop de respect pour ce qu'a représenté Claude Lanzmann pour en dire plus sur ce film de fin de carrière (et de vie tout court) où il laisse libre cours à son immmmmense ego.

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Plus aucun doute, Roman Polanski mérite bien la taule... pour meurtre avec préméditation du septième art...

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Me voici donc 13 jours après la très rude expérience "Voyage of Time" ( https://www.senscritique.com/film/Voyage_of_Time_Au_fil_de_la_vie/21765324 ), tiraillé entre crainte et envie de me réconcilier avec un homme qui m'a fait voir le cinéma autrement, dont j'ai disséqué chaque plan de chaque film, que j'ai défendu contre vents et marées quitte à passer pour un Malickien intégriste. Et au bout de quelques minutes à peine... c'est le drame. Oui j'ai compris, Terrence et moi ne nous comprenons plus, nous ne parlons définitivement plus le même langage, chaque geste de sa part que je regardais autrefois avec les yeux de l'amour m'horripile dorénavant au plus haut point...

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Votre film est une imposture, tout ce que j'exècre dans le cinéma "indé". C'est snob, prétentieux, votre noir et blanc est un cache-misère, votre caméra hystérique m'a donné envie de vomir, au moins autant que vos dialogues m'ont donné envie de rire. Votre jeu de massacre est du sous-Yasmina Reza même si vous avez commis là un sublime "Carnage", votre parabole politique est aussi fine qu'un documentaire de Michael Moore. Au bout de trois minutes, j'avais compris, petite coquine, que vous alliez tenter un cocktail entre le Kenneth Branagh des débuts ( Ça passe crème "Peter's Friends" Vs "Au beau milieu de l'hiver" ) et Woody Allen ( Vous aimez donc aussi le jazz Sally ? ). Et Cherry on the cake, votre twist final, Shyamalan et son "Sixième Sens" sont désormais renvoyés dans les oubliettes de l'histoire du septième art...

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Celui-ci pas étonnant que j'ai omis de le noter, et je remercie d'ailleurs mon cerveau de tenter de me le faire oublier, car l'expérience fut pour le moins douloureuse. Les dialogues font saigner les oreilles, les acteurs sont en roue libre complet, hormis peut-être Maïwenn, chaque scène est attendue et rivalise de bêtise avec la précédente, et on peut dire de Teddy Lussi-Modeste qu'il porte bien mal son nom quand on voit sa mise en scène.

En résumé, Jamel Debbouze devrait porter plainte pour atteinte à la vie privée, et chaque spectateur aussi, parce que personne ne mérite de subir cela.

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Pourquoi ai-je tenté ma chance ? Parce qu'au scénario j'ai vu qu'en plus de Gilles Marchand, loin d'être un manchot en la matière, il y avait l'excellent Dominik Moll. Résultat ? Même pas une demie.

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Claire Denis, quand la bobo se fait beauf...

https://www.franceculture.fr/emissions/les-discussions-du-soir-avec-frederic-worms/la-voix-irresistible-de-claire-denis

https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/open-la-vie-avec-claire-denis

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Ne tenez même pas compte de ma note et de mon avis, je crois que je suis juste trop vieux pour ces trucs. A chaque fois la même rengaine : j'entends beaucoup de bien du nouveau Edgar Wright, fun, rock'n'roll, fourmillant d'idées, et le verdict tombe à tous les coups, je m'ennuie comme un rat mort, j'ai le sentiment étrange d'une hallucination collective, que cette supercherie prendra fin un de ces jours et qu'enfin les spectateurs se lèveront et crieront tous en chœur : "T'avais raison takeshi29, en fait Wright c'était rien que de la poudre aux yeux, un nouveau Guy Ritchie."

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Voici encore une note qui va me valoir des amis. Oui Lanthimos est un surdoué, j'ai été le premier à crier mon admiration pour "Canine" et "The Lobster", et je crois qu'il fait partie de ces nombreux réalisateurs qui ont trop entendu ces compliments.

J'aime les films malins, prétentieux, qui en font des caisses, mais parfois ça glisse. Et là, je suis littéralement parti dans le décor face à ce truc boursouflé d'esthétisme, de symbolisme (il faudrait qu'on en parle de ça car la métaphore lourdingue commence à me gaver sévère en cette année 2017), de froideur totalement fabriquée, de Kubrickeries qui m'ont fait sourire au début mais plus que lassé très rapidement.

Ce qui faisait l'originalité de Lanthinos semble ici tourner à la recette, le garçon ayant mis toutes ses obsessions dans un shaker et secoué bien fort.

J'avoue sans honte qu'il y a quelques (nombreuses) années, je me serais fait avoir par un tel film, je l'aurais même probablement considéré comme une œuvre magistrale, mais là rien à faire, je n'y ai vu qu'un objet totalement fabriqué pour épater et choquer le bourgeois, et un mot m'est venu quand les lumières se sont rallumées : RIDICULE

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Alors ça c'est un truc venu d'Israël et sorti dans l'anonymat général l'an dernier. Et il y restera, croyez-moi, en attestent le nombre de notes ici-même et la moyenne que je vais aider à trouver du pétrole.

C'est creux, on capte que dalle, le directeur photo doit être en exil à l'heure qu'il est tellement c'est laid, les dialogues sont lunaires. Et je vais vous faire un aveu : tant de nullité finirait presque par fasciner.

NB : Même le Festival de Cannes n'en a pas voulu, c'est tout dire...

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Un sujet en or, un réalisateur qui n'a plus à faire ses preuves, un beau casting (entre autres la formidable Émilie Dequenne). Et donc, et donc ? Un gadin royal, à tel point qu'il en devient véritablement contre-productif.

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Le regard que pose Anne Fontaine sur le prolétariat et les homosexuels m'a tellement abasourdi qu'il a littéralement posé une barrière devenue infranchissable entre ce film et moi. Un atout cependant : c'est un excellent exercice préparatoire à l'absorption d'une bûche pâtissière, le temps de digestion devant être approximativement le même.

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Tout me parait faux dans ce genre de cinéma : faux western, ce qui à la base aurait pu me plaire, fausse ambition que ce soit dans la mise en image tape-à-l’œil, la construction qui n'apporte rien, dans le pseudo-message féministe. Par contre vraie complaisance quand il s'agit de montrer la violence ou la sexualité crade, et cette incapacité à faire dans l'ellipse pour bien contenter le voyeurisme du spectateur qui ainsi en aura pour son argent.

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Guilhem Amesland a été premier assistant réalisateur de l'excellent Guillaume Brac, d'où certainement la présence au générique de Vincent Macaigne dès son premier long. Mais il ne suffit pas d'un casting formidable pour faire un film.

Scénario très convenu, dialogues souvent navrants, absence de mise en scène, il a encore du boulot le Guilhem...

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Jamais je n'aurais cru que cela m'arriverait, persuadé que "Knight of Cups" n'était qu'un simple malentendu entre Terrence et moi, mais un jeudi, le 29 juin 2017, j'ai failli quitter une salle de cinéma. A cause de l'ennui certes, mais encore plus de la rage, de la peine...

Sans imaginer une seconde que je vivrais encore bien pire 13 jours plus tard...

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On ne peut pas reprocher à cette comédie française de ne pas tenter d'aborder un sujet original et risqué, mais si c'est pour le faire de manière aussi maladroite et creuse que du Dany Boon...

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J'ai souvent défendu Shyamalan contre vents et marées mais là...

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Dans la série "Je ne me prends pas pour une m... et je fais du cinéma faussement ambitieux" je voudrais Fabrice Du Welz. A l'image d'un Olivier Dahan ce gars aura fait illusion à ses débuts, mais pas longtemps parce qu'il ne suffit pas de savoir construire un plan pour faire de bons films.

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Vous voulez participer à une aventure incroyable ? Je suis votre homme. Je suis allé voir "Lion" et ça m'a donné envie de me lancer dans un projet fort ambitieux. Et grâce au crowdfunding on va pouvoir tous s'en foutre plein les fouilles. Je vous explique : quand j'étais petit, ma grand-mère et mon grand-père m'ont raconté l'histoire de leur chat Grifouille qui s'était perdu lors d'un déménagement. Et le pépère s'est repointé dans leur nouveau lieu de résidence, à plus de 100 km de là, 2 mois plus tard, n'ayant plus que la peau sur les os. Soyons fous, je vais en faire un film. Je vais demander à Yann-Arthus Bertrand de filmer la campagne bretonne « vue du ciel », je vais faire péter de la musique qui dégouline sévère et je vous parie que ça va chialer dans les chaumières. J'ai déjà la phrase d'accroche qu'on mettra sur l'affiche : "Vous avez été émus par Lion ? Vous serez bouleversés par Matou." A moi la gloire, le succès, le fric, la dope et les putes de luxe !!! Demain je lance le casting pour trouver un chaton et un chat tout jouuuuuuuulis.

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Ce film géorgien est confus, survole chacun de ses "chapitres" et de ses personnages, ce qui interdit toute immersion et identification.

Alors vas-y après pour faire passer ton message pour le moins "étrange".

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Fin d'année oblige, il ne me reste que quelques heures pour me débarrasser de quelques trucs inutiles vus en 2017. Le reste de la braderie demain...

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Stéphanie Pillonca-Kervern avait de l'or entre les mains, son mari Gustave, Déborah François, Benjamin Biolay, Jonathan Zaccaï, Catherine Mouchet, Féodor Atkine, Miossec, une histoire en or mise au grand jour en 2013 par Jean Teulé, et elle l'a transformé en plomb.

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Désolé il va falloir me le changer, il est bouchonné...

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Dis Steven, on t'a démasqué en train de sortir la suite de "La Couleur pourpre" sous un pseudo. Tu sais quoi ? Le 2 est aussi ch... que le 1.

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Celui-ci, je comprends pourquoi j'avais oublié de le noter. Et si vous oubliez de le regarder, vous ne raterez pas grand chose, à part la formidable performance d'Adeline d'Hermy.

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Pas facile de dire du mal de ce film car la volonté de départ est noble, parler de l'horreur que constitue la situation des migrants en Méditerranée, et Fabianny Deschamps une femme généreuse, engagée et pleine de volonté.

Mais Dieu que son "Isola" est maladroit, confus, trop auteuriste et abscons. Si la partie documentaire est intéressante, elle est à chaque fois ruinée quand reprend le récit fictionnel qui se perd dans des méandres de poésie plus que difficile à percer.

https://www.franceculture.fr/emissions/le-reveil-culturel/fabianny-deschamps-le-pari-du-film-etait-dinventer-une-forme-qui-permette-de-montrer-la-crise