US RAP - 2016

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Je dirais que c'est clairement l'album de l'année. Un retour mais aussi un clap de fin pour le groupe. Phife Dawg peut reposer en paix, le travail effectué sur l'album est géant. On y retrouve un mélange entre des sonorités très '90s et des influences récentes, ça nous donne un magnifique projet qui s'écoute sans modération.

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MERCI DANNY !

Critique complète ci-dessous.

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17 tracks et pourtant pas d'ennui. Un album de qualité, se référer à ma critique pour plus de détails.

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Clairement l'album le plus abouti de l'année pour l'instant - en ce 20 juillet 2016 - et pourtant mes craintes étaient diverses. Effectivement, Q a cette faculté de proposer des projets très inconstants, avec des sons marquants et d'autres étant là pour compléter l'album. Dans ce Blank Face LP, malgré 17 pistes, on reste dans un délire de bout en bout. On y trouve plus de variété qu'Oxymoron, d'excellents feat, des instrus hyper intéressantes. Album vraiment solide, j'adhère à 100%.

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Le temps m'aura clairement fait changer d'avis à propos de ce 3001 : A Laced Odyssey. Vraiment un des gros projets de cette année 2016.

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Clairement le meilleur projet du duo selon moi, une vraie frappe !

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Le Man on the Moon semble préparer son retour. Critique ci-dessous !

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Une mixtape qui s'écoutera pendant longtemps, des sons percutants et un Denzel Curry au top de sa forme.

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Anderson Paak nous montre qu'il est capable d'assumer un projet solo de bout en bout, et ce pour notre plus grand plaisir. Un bon album.

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Travis continue son chemin et on en redemande !

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Childish Gambino est un artiste assez imprévisible, et cela s'est vérifié avec la sortie de cet excellent album. On est dans un registre très différent des précédents projets tel que Royalty ou encore Because of the Internet. Un vrai plaisir de fin d'année à consommer sans modération.

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On le dit partout, Winter is coming, mais ce qui m'intéresse le plus c'est que Common is back. Je l'avais un peu perdu de vue avec l'horrible Universal Mind Control, qui ne m'a pas incité à le suivre avec ses deux projets les plus récents (The Dreamer et l'autre dont je n'ai plus le nom). Ce Black America Again a directement attiré mon attention avec son titre. Les lyrics laissent effectivement notre réflexion travailler, même si j'ai trouvé que la récurrence des références religieuses était un peu dérangeante. Musicalement parlant, on sent une belle influence jazz à laquelle Common s'adapte parfaitement en s'entourant de bons artistes, et en déployant un flow qu'on lui connaît si bien. Il est bien de retour !

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Une très bonne impression perçue à l'écoute de ce projet. Je n'avais jamais écouté de son de Dave East et c'est une semi-claque : des feats qui ont de la gueule (Cam'ron, Beanie Sigel ou encore Fabolous pour ne citer qu'eux), des sons tantôt violents, tantôt posés, un flow présent à toute épreuve et un timbre de voix très street. Les composants sont tous présents pour rendre une très bonne copie, j'adhère entièrement !

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Joey Purp est une découverte pour moi, et quelle découverte. L'album est très intéressant dans sa variété, on ne trouve pas le temps de s'ennuyer durant l'écoute, et certains sons assurent vraiment. Très belle surprise pour moi, je n'en attendais pas moins pour un projet... sorti le jour de mon anniversaire. Hâte d'observer la progression de ce rappeur qui possède un gros potentiel. Le projet est excellent, mention aux feat qui sont au top.

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Pas forcément convaincu par TITS l'an passé, Logic m'a complètement épaté sur cette mixtape. Un flow percutant, de bonnes instrus, on n'en demande pas plus pour une mixtape. J'apprécie de plus en plus l'artiste, j'attends le prochain album de pied ferme, en espérant qu'il persiste dans le style de cette mixtape. Une claque inattendue pour moi, très plaisant.

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Présent sur les meilleurs titres d'autres albums sortis en 2016 (Need to Know pour l'album de Macklemore & Ryan Lewis, et Ultralight Beam pour TLOP), Chance The Rapper avait déjà prouvé tout le bien que je pensais de lui. Il a une façon de sublimer les sons, c'est assez impressionnant. Cette mixtape, donc GRATUITE (n'attendez plus), est un projet très solide. A l'image d'Acid Rap il y a 3 ans, Chance nous accompagnera une nouvelle fois pour un bel été, et on ne va pas s'en cacher, c'est un très grand plaisir.

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Un album constitué de pistes n'étant pas été inclues dans l'album TPAB (si j'ai bien compris). On retrouve quelques sonorités jazz concordant avec celles qui se trouvent dans TPAB, mais également quelques pistes faisant penser à celles de GKMC. On ressent "l'effet projet" avec parfois un manque d'aboutissement sur certains sons. Mais ça reste du Kendrick et c'est un plaisir d'écouter ce genre d'album (encore plus lorsque qu'il sort sans prévenir).

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C'est le grand étonnement pour moi. N'ayant pas du tout été conquis par l'album The Heist, album sorti en 2012 et réunissant les deux artistes, je ne m'attendais pas à être très intéressé par cet This Unruly Mess I've Made. Grosse erreur. Cette fois-ci l'univers m'a transporté et m'a fait plaisir de (quasiment) bout en bout. On touche à pas mal de styles mais avec qualité dans la majorité des cas, c'est très complet. Downtown (seule piste que j'ai entendu avant l'écoute de l'album) est d'ailleurs trompeuse, c'est pour moi l'une des plus mauvaises chanson de l'album. Je conseille le projet à tout le monde, il n'est pas nécessaire d'être un grand amateur de Rap pour l'apprécier.

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Ce "TLOP" est un vrai bordel, impossible d'y trouver un équilibre. Est-ce le fameux "génie" de Kanye qui parle dans cet opus ? Je ne saurais y répondre. Quoiqu'il en soit je suis toujours en difficulté avec la transition qu'il prend (et ce depuis Yeezus). Pourtant, je mets un bon 6 : l'album propose de tout, difficile de donner une note globale tant certains sons me plaisent et d'autres me repoussent. Mais me contentant d'écouter ceux qui me plaisent (tels que Wolves, Ultralight Beam pour ne citer qu'eux), c'est pas mal du tout.

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A l'image de tous les projets de J. Cole, je trouve ça honnête mais pas flamboyant. C'est-à-dire qu'on sent que le projet est travaillé, que ce soit lyricalement ou musicalement, mais ça s'arrête là. C'est en-dessous de 2014 Forest Drive Hill pour moi.

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Joe en a marre qu'on le traite de vieux con, c'est pourquoi il est très énervé sur ce Rage & The Machine. En jetant un œil à ses récentes déclarations et à ses récents accrochages, on s'attendait forcément à un album de ce type, et la couverture du disque le confirmait avant même l'écoute. En dehors de ces textes énervés, Joe Budden nous livre du bon et du moins bon. J'aurais toujours du mal à l'apprécier en tant qu'artiste solo, même si certaines pistes sont vraiment bien réalisées. Un bon album à n'en pas douter, mais pas celui qui m'aura le plus marquer. En revanche, j'attends avec impatience un retour de Slaughterhouse !

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A l'image de FNO il y a quelques années, Lloyd Banks continue à nous proposer des mixtapes toujours très agréables à écouter. S'étant entouré de différents producteurs - qu'on commence à connaître de plus en plus, ils apparaissent très souvent dans ses projets - on retrouve des tracks ayant chacune leur style propre. Le flow de Banks n'est plus à décrire ni à prouver, c'est toujours régulier et très bon. Une mixtape pas flamboyante mais solide, du bon boulot.

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Les fans de Buck apprécieront cette mixtape. Suffisant pour passer un bon moment, ce projet ne restera pas dans les annales mais confirme que Young Buck reste fidèle à lui-même malgré les années qui passent. A mon plus grand plaisir.

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Album très complet lyricalement, plein de références divers et variées. Il mérite beaucoup d'écoutes afin d'être exploité dans sa totalité. Déçu par les irrégularités instrumentales cependant, mêlées à un flow qui ne me plait pas énormément non plus. Très mitigé !

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On me l'a pourtant souvent conseillé, mais cet album est une première pour moi. Effectivement, je n'avais jamais écouté ne serait-ce qu'un son du rappeur londonien avant ce projet. Que puis-je en dire.. Et bien c'est pas trop mal du tout, on comprends rapidement la façon de rapper du bonhomme. Et pour ma part, elle est très appréciable. Un bon album.

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Particularité dans cet EP, il est à écouter dans le sens inverse : il faut commencer par la fin pour comprendre l'introduction (et notamment repérer une logique dans l'enchaînement des lyrics). Vince Staples confirme qu'il rappe bien, qu'il a de grandes idées et que c'est quelqu'un qui nous donne du fil à retordre pour essayer de comprendre où veut-il en venir lorsqu'il s'exprime sur certains sujets. Un EP réussi pour moi même si j'aurais préféré un peu plus de travail musical, d'où mon 6.

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Nous sommes rarement étonnés à l'approche de l'écoute d'un projet de Joell Ortiz. Effectivement, en conservant la façon de faire qu'il maîtrise parfaitement, ce That's Hip Hop du membre de Slaughterhouse est un album de qualité. Ne contenant pas de piste du standing d'un "Hip Hop" de The Brick : Bodega Chronicles, on retrouve quand même des morceaux très solides et très rap (Reppin NY ou It's Time pour ne citer qu'eux). Un projet agréable à l'écoute.

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Pas emballé par les différentes apparitions ultérieurement faites par le rappeur Vic Mensa, j'ai quand même pris le temps d'écouter ce court EP (7 titres). Je connaissais le style du bonhomme, et nous le retrouvons totalement dans l'EP. Ce n'est pas mauvais ni flamboyant. La prochaine étape est l'album, ce sera l'occasion de confirmer les bonnes choses entrevues dans ce petit projet.

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Pas du tout friand de Young Thug et ses problèmes de mue en général, je me suis laissé convaincre écouter cette mixtape du fait des bons retour que celle-ci a obtenu. Et je dois dire que c'est très écoutable bien qu'assez unidimensionnel. Young Thug a su cependant réaliser un projet où instru et flow vont de paire sur chaque track. C'est donc quelque chose qui s'écoute facilement, qui passe bien. Bien vu !

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MAJ 18/05 : Après plusieurs écoutes, l'album conserve son 6 mais c'est bien suffisant. On tombe beaucoup dans la répétition, certaines pistes se démarquent (comme Dopamine pour ne citer qu'elle), mais trop peu pour espérer un meilleure note. Un projet qui laisse tout le temps à Bas de nous en mettre plein la tronche à l'avenir, wait & see.