Le premier opus justifiait son nom car on avait 13 nouvelles ayant pour thème un repas. Le second a gardé le nom, mais on n'a que 12 nouvelles ayant pour thème la fratrie.
Comme pour le premier, la qualité des nouvelles est assez inégale, mais n'oublions pas qu'en achetant ce livre (5€ seulement), on fait une bonne action : l'année passée, 1,4 millions de repas ont été distribués par les Restos du Coeru rien qu'avec les ventes de ce livre, ce n'est pas rien!
Françoise Bourdin : la première nouvelle est abominable, inintéressante, vide, et écrite à la va-vite. Un véritable ennui, définitivement, je n'aime pas cet auteur. 1/10
Michel Bussi : une nouvelle intéressante. Le style littéraire m'a moyennement plu, mais il faut reconnaître que la chute est assez saisissante, je ne m'y attendais pas. 7/10
Maxime Chattam : un nouvelle très sordide, agréable à lire et très prenante, dommage que la chute ne soit pas à la hauteur de l'attente. 6/10
Stéphane Degroodt : 3 pages bourrées de jeux de mots jusqu'à l'écoeurement. N'est pas Pierre Dac qui veut. 1/10
François d'Elpoux : une histoire qui commence pas trop mal, mais une chute mal maîtrisée. Un peu d'humour assez rinçant, mais le contenu est assez pauvre. 3/10
Karien Giebel : une histoire triste et d'actualité sur les mariages forcés dans les familles turques. C'est fort psychologiquement, poignant, terrible, efficace. Ca fait peur parce que ça se produit tous les jours pour des dizaines de jeunes filles. Une belle nouvelle qui interpelle. 8/10
Douglas Kennedy : je n'ai jamais lu un de ses livres mais je savais qu'il est connu. Cette nouvelle ne m'a pas donné envie de le découvrir. 2/10
Alexandra Lapierre : une nouvelle sympathique sur un lourd secret de famille, une chute amusante, sans plus :5/10
Agnès Ledig : jolie histoire d'amour fraternel entre un homme et une femme qui ne se connaissent pas. Un peu fleur bleue mais agréable à lire. 6/10
Nadine Monfils: une nouvelle inspirée d'un épisode de l'emission Striptease, avec quelques mots de Brusselaer. Un peu déprimant. 5/10
Romain Puertolas : conte original et surréaliste, pas toujours très subtil mais une chute plutôt pas mal. 6/10
Bernard Werber : Décevant, on s'attend à une chute qui n'arrive jamais. C'est convenu et Werber tente déprimante faire rentrer au chausse-pied une référence au Sixième sommeil. 4/10
Qu'importe la qualité inégale des récits, vous faites une bonne action en l'chetan