Quand j'ai ouvert ce second tome de 1Q84, j'ai eu une crainte, celle d'avoir mis trop de temps pour le commencer, plus d'un an. Je ne me souvenais plus tellement de la fin du premier tome et l'histoire était un peu floue dans mon esprit. Heureusement, j'ai retrouvé très vite mes repères et le récit m'a embarquée dès les premières pages.
Nous retrouvons Aomamé et Tengo là où nous les avions laissés à la fin du premier tome et j'aurais bien du mal à en dire plus sans en dire trop, résumer ce livre est bien difficile.
Ma lecture a été fluide, mais il est compliqué pour moi d'avoir un avis sur ce récit qui me semble paradoxal. J'ai aimé l'histoire sans vraiment être emportée par elle, l'auteur a, en effet, l'art et la manière de jeter ses protagonistes dans des introspections à rallonge, qui semblent complètement or de propos, alors que l'intrigue prend forme. Les deux protagonistes commencent à entrevoir leur rôle, à comprendre ce qui se passe. Mais même si plusieurs révélations sont faites j'ai bien du mal à voir où l'auteur veut nous mener et quelle est l'intrigue derrière son récit.
Même si cette lecture est déconcertante pour moi, je ne peux m'empêcher de vouloir lire la suite pour comprendre et en même temps, je crains que l'auteur nous laisse à la fin de son récit dans un trop grand flou…