Agyar, un vampire pas comme les autres
Pris par hasard dans ma bibliothèque/pile à lire (faut bien les lire à un moment ou à un autre !), Agyar se révèle être finalement une bonne pioche.
Si je dis finalement, c'est que je faillis renoncer au bout de 20 pages. Un style décousu, une narration balbutiante, bref je n'y comprend que dalle et je me demande si cela vaut le coup de continuer... Et bien si, le style s'apprivoise, comme le personnage principal, Agyar, créature de la nuit de son état, nous confesse, à travers une machine à écrire trouvée dans une baraque qu'il squatte, sa vie de tous les jours (il mange, drague, et va aux putes) et son triangle amoureux entre deux femmes. Après difficile d'en dire plus car son histoire se devine plus qu'elle ne se découvre, les ellipses temporelles et narratives se succèdent. Un rythme particulier donc et toutefois captivant.
En résumé, un livre de vampire ultra original tant dans sa structure que dans son histoire mais qui, en dehors de ces originalités, ne révolutionne en rien le genre car pas de chance Anne Rice était déjà passée par là.