Inspiré de Guillaume Apollinaire, lui-même fauché par la guerre de 14-18, 'Ah Dieu que la guerre est jolie',
les auteurs dont Bernard Maris (fauché dans l'attentat de Charlie Hebdo de 2015) développent en 1998 cette obsession que la mondialisation est la meilleure chose qui puisse arriver à tous les citoyens du monde, 'tous caissiers et tous asservis au supermarché mondial', rouages des grandes firmes ordonnant le sabotage aux états via leurs institutions supra-nationales (OMC-FMI-banque mondiale, commission européenne). La guerre économique est consubstantielle du suicide politique de ses comparses, qui la main sur le coeur déclament depuis les années 80 l'union sacrée, selon un curieux mélange de conformisme et d'inintelligence.
On est dans une guerre totale où se joue la conquête ou la suppression inévitable de l'ennemi, sous la bannière totalitaire d'une communauté financière où grouille dès cette époque pas moins de 100000 analphabètes présentés comme les meilleurs d'entre tous.
Depuis ces dix dernières décennies, tout cela se déploie sans que l'once d'une harmonieuse distribution pointe le bout de son nez!
C'est ce qui explique désormais l'explosion de la rue et les derniers mouvements sociaux comme conséquences du ressenti de violence de cette spirale financière belliciste... à l'égal de la brutalité de la riposte de l'état policier ... ce d'autant qu'aucune autre lueur hélas n'éclaire ce ciel plombé...