Le narrateur, comme dans Trilogie sale de la Havane, vit à Cuba et survit grâce à quelques poignées de dollars glanés ici et là. Il passe le plus clair de son temps à se branler, à boire et à baiser sa voisine Gloria.
Une suédoise, Agneta, l’inonde de coups de téléphone pour qu’il vienne la voir en Suède. Elle organise donc un colloque auquel Pedro Juan se rend. Il passe plusieurs mois en sa compagnie, à découvrir la sensualité suédoise, en opposition à la passionnelle Cuba. L’Europe froide vs Cuba torride.
Au bout d’un certain temps, il commence à s’ennuyer de la vie en Suède, de la froideur des gens, du silence des gens et surtout Gloria lui manque. Gloria, la cubaine, la métisse, sensuelle et torride, insatiable et débridée, lui fait regretter Cuba.
Comme dans Trilogie sale de la Havane, l’auteur dépeint sans fard ses aventures, qu'elles soient sexuelles ou non.
Pedro Juan nous sert ici un réalisme sale et moite, mais c’est un régal !