Bon, c'est toujours mieux que le roman Revan au moins.
Mais quand même... Drew m'a habitué à mieux avec Mass Effect (ou alors je suis moins une chieuse pour cet univers là).
A l'instar des autres romans (que j'ai lu jusqu'à présent) de l'auteur, l'histoire met autant de temps à démarrer qu'un moteur diesel. C'est une de ses habitudes. Lentement mais surement afin de poser le contexte, les personnages, les relations qu'ils entretiennent. Une fois que c'est fait, l'histoire décolle pour de bon et on se retrouve scotché au bouquin ! ...
Juste. Pourquoi attendre les 60 dernières pages pour le faire ? *-*
Sérieusement. Non pas que les 4/5 du livre soit à balancer. C'est tout à fait bon (surtout pour du SW qui est loin d'être de la grande littérature). Mais la différence de qualité, de rythme et d'actions entre le gros du bouquin et sa fin me laisse circonspecte. Il aurait pu le faire sur toute l'histoire... -_-
Après, j'ai pas grand chose d'autre à dire sur le livre. Les passages avec Papa/Maman sont assez maladroits. Comme dans Revan (et comme souvent dans les romans de Drew), les personnages féminins sont sous développés. C'est ballot car le grand méchant est une méchante.
Voilà. C'est pas le meilleur bouquin de Drew (et j'attends d'avoir lu son cycle sur Bane pour me faire un avis définitif sur sa qualité d'auteur dans l'univers de SW) mais il a le mérite de m'avoir donner envie de lire le comics "Soleils perdus" dans lesquels le héros apparaît pour la première fois.