J'ai lu avec attention ce livre.
La théorie que l'auteur développe, celle du rôle moteur de l'inhibition dans l'apprentissage et la cognition, est passionnante, d'autant plus qu'il s'appuie pour la démontrer sur les prorgrés de l'imagerie médicale et les neurosciences. A force de répétitions et de déclinaisons nous finissons, à la fin de l'ouvrage par avoir très bien mémorisé sa théorie.
Cependant à la lecure de ce livre je me suis demandé quelle était l'utilité de faire autant de pages ? J'ai trouvé que la manière d'écrire de l'auteur était parfois infantilisante. La bibliographie est de plus incomplète, ce qui est dommage car l'auteur aborde de nombreuses références que j'aurais aimé approfondir.
Enfin, il est parfois un peu... beaucoup trop ethno-centré notamment lorsquq'il se questionne sur le terrorisme dont il me semble qu'il simplifie à l'extrême le phénomène de radicalisation à travers un manichéisme (les gentils occidentaux vs les méchants et fous terroristes) qui me dérange.
L'auteur aurait-il pu inhiber son système 1 à l'aide de son système 3 afin de faire émerger une analyse raisonnée du terrorisme qui prendrait en compte le rôle de l'Occident et ses impacts militaires et géopolitiques sur des populations (entre 100 000 et 1 millions de morts en Irak) qu'il terrorise également ?