Oh Martin,
Que j'ai aimé ton histoire, qui a commencé comme une banale histoire déjà vu maintes et maintes fois d'un prolétaire tombant amoureux d'une aristocrate et cherchant à l'impressionner pour avoir son cœur.
Martin, le self-made-man, tu es devenu Mr.Eden et tu es monté si haut que tu fus seul au sommet, incompris. Tu es resté fidèle à toi même. Tu n'as jamais voulu de situation et tu n'en a jamais vraiment eu.
Tu fus dégouté de voir qu'on était incapable de te donner du pain quand tu crevais la faim mais que lorsque tu fus célèbre, on t'invitait à toutes les tables alors que tu n'avais pas changé, tu étais le même....
Ce livre est une majestueuse critique de la bourgeoisie et de son hypocrisie où l'on juge la valeur d'un homme à l'argent qu'il a pu amassé. Il est aussi une critique du milieu de l'édition du début XXème siècle incapable de dénicher un talent ou de prendre quelques risques, ne publiant que des auteurs populaires.
Cette histoire nous fait réfléchir sur la valeur de l'homme. Un siècle s'est passé depuis son écriture mais nous pouvons toujours nous poser la question de savoir à quoi notre valeur sera-t-elle mesurée ? Argent et popularité influencent-ils encore le jugement qu'on portera sur nous ?